Loin de moi l'idée d'écrire ce matin une chronique catastrophiste sur Paris, surtout au moment où la France rayonne dans le monde par ses performances footballistiques. Mais tout de même, quelle drôle d'impression pour les touristes, les journalistes étrangers…
Les rues sont sales, imprégnées par cette chaleur d'une immonde odeur d'urine. Le métro est une infection. La ligne 9 ce lundi était un cauchemar car la signalisation en panne avait réduit le trafic et les voyageurs étaient entassés avec des femmes qui faisaient des malaises dans une indifférence générale et des pickpockets qui s'en donnaient à cœur joie ainsi que des frotteurs qui profitaient de la promiscuité.
Le secteur des champs Elysées, de la place Vendôme, du Louvre regorgent de touristes démunis par des vols de sacs à main, de téléphones, d'appareils photos, de montres…
Les boutiques où sont calfeutrés des personnels inquiets parce que même à proximité des hôtels de Police, un braquage peut avoir lieu d'un instant à l'autre. Les voleurs à la tire aux aguets sont bien visibles.
La circulation en voiture confinée depuis le retrait des voies sur berges alors que les transports en commun n'ont en rien été améliorés.
La nuit avec une faune qui circule en toute impunité pendant que des gens dorment à même le sol toujours plus nombreux et avec des enfants.
Mais que fait-on de Paris ? La vitrine de la France est devenue dégueulasse. Certaines rues sont dans un état repoussant à moitié dépotoirs et à moitié dortoir, urinoirs, coupe gorge… Une sorte de retour au moyen âge avec la surpopulation en plus.
Plus question pour beaucoup de porter une montre de luxe, de se promener tranquillement en respirant à pleins poumons sans se faire interpeler toutes les 5 minutes par une main mendiant quelques pièces. Je ne parle même pas de cette main qui se balade sur les jeunes femmes légèrement vêtues pour cause de chaleur et qui se voient quasiment interdire le métro à peine d'y subir des attouchements puissamment désagréables.
Qu'on ne me dise pas que je ne vois que le pire, le meilleur est à chaque fois que j'y mets les pieds, un peu plus loin et rejoint les souvenirs
ce lundi, à Paris, je n'ai pas ri …
Afin d'éviter les discours les plus extrêmes et une discussion qui s'écarterait du triste constat que j'ai fait ce main, je n'ai pas ouvert ce billet à la discussion … Ca vaut mieux je crois