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Sujet: COSC à la française Dim 2 Sep 2007 - 22:05
When COSC decided in 2003 that it would only award ‘chronometer’ certification to watches made in Switzerland, German jeweller Wempe wasted no time in setting-up the German equivalent at a refurbished observatory in Glashütte, Saxony (see ‘Testing Ground, Issue 22). It even improved on the Swiss ‘ISO 3159’ standard by testing the cased-up, finished watch in five positions, rather than the bare movement.
But what about France? Admittedly, buoyant pockets of haute horlogerie on a par with Glashütte are far harder to come by, but up until the Eighties, the Bensaçon Observatory, founded on the campus of the Franche-Comte University in 1878, was issuing its own certificates to French precision timekeepers. And luckily for some – Bell &Ross perhaps? Michel Herbelin? Chaumet? – service will soon be resumed. A capital spending program by the university aims to set up, by the end of the year, equipment and procedures capable of processing several thousands of watches per annum. And what’s more, it will offer a distinct advantage over COSC, allowing testing not only of the basic movements, but also complications with additional modules, encased movements and even watches attached to their bracelet – all at a cheaper cost per watch, with a quicker turnaround (approx three weeks).
The French certification will carry the abbreviation CCOB (Certificat de chronometrie de l’Observatoire de Besançon), however it is not yet known whether movements that satisfy the –4/+6 sec/day criteria will still be stamped with Besançon’s historic seal of approval, a viper’s head.
extrait de QP Magazine
ZEN Rang: Administrateur
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Sujet: Re: COSC à la française Dim 2 Sep 2007 - 22:12
Effectivement dès la mie 2008, l'observatoire de Besançon sera équipé pour de la certification à grande échelle ( actuellement 200 montres à la fois et plusieurs milliers en 2008) . C'est le grand retour des bulletins de marche.
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Omegaman Puits de connaissances
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Sujet: Re: COSC à la française Dim 2 Sep 2007 - 22:16
Apparemment les mouvements seront testés déjà emboîtés.
yaourt Membre très actif
Nombre de messages : 278 Age : 44 Localisation : Ile de France Date d'inscription : 10/12/2006
Sujet: Re: COSC à la française Dim 2 Sep 2007 - 23:22
A quoi cela pourra bien servir? Quelles marques seront concernées?
Belle mais ggrosse, BRM... Yema, ... technitime ? ou les tourbichinois? C'est interessant d'augmenter les cadences, mais pour quelle production? ou est ce que ce sera utilisable par toutes les fabriques?
Et en plus en engageant des deniers publics
gregorypons Animateur
Nombre de messages : 803 Age : 117 Localisation : Genève-Paris-Neuchâtel et toute la planète horlo Date d'inscription : 26/03/2007
Sujet: Re: COSC à la française Lun 3 Sep 2007 - 7:03
.
Il me semble que j'avais posté là-dessus en juin, mais je ne le retrouve plus.
Voici, en tout cas, ce que j'avais passé dans Business Montres et qui a été repris par mes copains de QP.
D'après moi, les premières séries de montres certifiées chrono à la française devraient sortir en fin d'année. Quelques marques suisses et françaises sont sur le coup...
Citation :
18 juin 2007 - ... EXCLUSIF : LA FRANCE DISPOSERA BIENTÔT DE SON PROPRE CERTIFICAT DE CHRONOMÉTRIE ....
L’Observatoire de Besançon
(université de Franche-Comté)
s’apprête à relancer
un certificat de chronométrie
100 % français,
directement concurrent
des certificats suisse (COSC)
et allemand (Glashütte).
Fondé en 1878 pour faire concurrence aux observatoires de Genève et de Neuchâtel, l’Observatoire astronomique, chronométrique et météorologique de Besançon avait acquis une excellente réputation avant d’entrer en sommeil dans les années quatre-vingt, quand les montres à quartz ont surpassé en précision n’importe quelle montre mécanique.
Les locaux historiques de l'observatoire (bientôt classé monument historique) ont été préservés : on y admire encore une magnifique "lunette méridienne", à découvrir sur le site (lien ci-dessous).
L’activité métrologique (contrôle de la précision d’un mécanisme) n’a jamais cessé, mais l’Observatoire ne certifiait plus, ces dernières années, que quelques dizaines de montres.
A l’exception d’une part notable de la production de la manufacture Roger Dubuis, qui a mis en place, pour toutes ses montres mécaniques, une procédure originale de télé-certification chronométrique, avec une vérification à distance par horloge atomique et GPS.
La certification chronométrique assurée par l’Observatoire de Besançon répond aux spécifications de la la norme européenne ISO 3159 et elle est délivrée sous le contrôle de l’Etat.
Les références temps-fréquence de l’Observatoire sont elles-mêmes scientifiquement « garanties » par l’affiliation de Besançon à la chaîne métrologique française pilotée par le LNE, organisme certificateur à l’échelle nationale et internationale.
Aujourd’hui, faute de matériels et de personnels appropriés, l’Observatoire de Besançon serait bien en peine de certifier beaucoup plus de montres qu’il n’en contrôle. Un plan d’investissement prévoit de mettre en place, d’ici à la fin de l’année, des équipements et des procédures capables de traiter plusieurs milliers de montres par an.
La certification « à la française » – concurrente de celle du COSC (Contrôle officiel suisse des chronomètres) et de l’Observatoire de Glashütte (Allemagne) – passerait ainsi d’un stade purement ponctuel et artisanal à une capacité industrielle et commerciale.
BUSINESS MONTRES & JOAILLERIE
Cette information est une révélation exclusive, donc tous les détails évoqués ici n'engagent que la rédaction de Business Montres, qui a choisi de faire profiter toute la communauté horlogère de cette information stratégique, qui n'est évidemment pas encore confirmée – ni confirmable – officiellement !
Le travail de l’Observatoire de Besançon présenterait des avantages concurrentiels assez nets par rapport à la certification opérée par le COSC.
D’un prix probablement inférieur au coût d’accès et au coût logistique pratiqués par le COSC (dont les procédures sont longues et compliquées), Besançon proposerait de certifier, dans des délais d’immobilisation raisonnables (trois semaines), non seulement des mouvements de base, mais également des mouvements compliqués avec leurs planches additionnelles (ce que ne fait pas le COSC), des mouvements emboîtés et même des montres finies avec bracelet.
Ce qui est aujourd’hui impossible à réaliser en Suisse, sauf sous certaines conditions avec le label Qualité Fleurier, lui-même d’un accès très limité par sa faible capacité de traitement.
Cette souplesse de Besançon – outre l’excellente réputation passée de l’Observatoire, longtemps considéré comme « meilleur » que ses concurrents suisses – offrirait un avantage décisif aux marques, toujours soumises à un impérieux just in time, qu’elles viennent de France, d’Europe ou de Suisse…
Passons sur l'intérêt économique de ce nouveau certificat pour toute l'industrie de la montre : Besançon sera à la fois moins cher, plus souple et plus valorisant que le COSC. Considérons ici que, pour des raisons géographiques, Glashütte, en Saxe allemande, n'est pas une alternative crédible – quoique techniquement irréprochable – pour les marques du bassin franco-suisse...
Depuis le temps que Business Montres écrit que l’horlogerie française est de retour, c’est une excellente nouvelle, qui valide la prise en compte des intérêts horlogers par les pouvoirs publics, même si l’investissement de l’Observatoire de Besançon n’a pas réclamé d’argent public : il s’agit seulement – mais c’est très intelligent et très avisé – de la « valorisation » commerciale d’un potentiel universitaire sousemployé alors qu'il serait très utile sur le marché.
Puisqu’il existe à présent des mouvements mécaniques 100 % français (échappement compris, du moins au stade de l’étude pré-industrielle) et que se crée une certification 100 % française, puisqu’il est possible de trouver en France des boîtiers, des cadrans et des bracelets, puisque la French Touch de nos designers est si recherchée à travers le monde, puisque les managers et les cadres français, mais aussi les jeunes horlogers français, sont si appréciés dans les manufactures helvétiques, eh bien, plus que jamais : vive la France horlogère !
Il ne reste plus qu’à trouver un nom à ce certificat français, qui a conservé son style ancien de « diplôme » un peu rétro, orné des armes de la ville de Besançon (ci-dessus). On doit pouvoir trouver mieux que COSC ! Un nom, c’est important, surtout à l’heure de l’internationalisation des marchés...
Autour du concept de « Certificat de chronométrie de l’Observatoire de Besançon (CCOB) », je suggère à l’université de la ville de lancer un concours sémantique parmi ses étudiants, avec comme récompense une des premières montres qui seront certifiées.
Je parlais quelques lignes plus haut de l'excellent label Qualité Fleurier, qui marie le contrôle chronométrique, le contrôle des finitions et la précision au porter.
On ne voit pas ce qui empêcherait aujourd'hui le pôle horloger en création à Besançon de créer, à son tour, un hyper-label bisontin (nom de code : Qualité Besançon) qui attesterait à la fois des qualités chronométriques, de la bienfacture et de la fiabilité effective des montres haut de gamme produites en France comme en Suisse, dans tout l'arc jurassien...
On prend les paris que ça marcherait ?
OBC972 Membre super actif
Nombre de messages : 409 Age : 45 Localisation : Paris & Martinique Date d'inscription : 25/07/2007
Sujet: Re: COSC à la française Lun 3 Sep 2007 - 7:47
Je pense effectivement que toutes les marques seront interessées autant les marques françaises, que les marques suisses et étrangères. C'est une labellisation de plus qui démontre une qualité de fabrication.