Jaeger-LeCoultre, c'est aussi de la haute joaillerie fleurie

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Pour le plaisir des yeux, les deux dernières créations haute joaillerie de la manufacture Jaeger-LeCoultre.

Ne faisant pas partie des VIP invités à Venise par la maison, je ne les ai pas vues et je me contente donc du dossier de presse (ni les majuscules, ni les adjectifs de ce style forcément fleuri ne sont de moi) :

Citation :

La Rose et La Tulipe

Il en va d’une montre comme d’une oeuvre d’art.
Jaeger-LeCoultre a donné naissance à deux Montres Extraordinaires, auréolées chacune de plus de 3000 pierres précieuses : La Rose et La Tulipe. Sous la direction de Giampero Bodino - Directeur Artistique de Richemont - les artisans joailliers ont façonné les modèles en leur offrant une forme éternelle inspirée de la nature tandis que les horlogers et sertisseurs de Jaeger-LeCoultre leur ont insufflé passion et grâce. Réalisées en exclusivité pour le Festival du film de Venise, ces modèles uniques célèbrent les noces du raffinement et de la précision.
Au talent visionnaire des horlogers de la Manufacture répond en écho la virtuosité de ses sertisseurs. (...)

La joaillerie s’inscrit dans une longue tradition chez Jaeger-LeCoultre. Dès 1925, la Manufacture ouvrait la voie aux minuscules montres rectangulaires pavées de diamants, si prisées dans les années folles. Dans cet esprit, l’excellence horlogère de la marque donnait naissance en 1929 à l’incroyable Calibre 101, qui détient toujours le record du plus petit mouvement mécanique jamais réalisé.

Dans les ateliers de la Manufacture, le sertissage est pratiqué comme un art en soi. Non contents de maîtriser l'ensemble des gestes habituels de leur métier, les sertisseurs de Jaeger-LeCoultre ont eux-mêmes développé des procédés exclusifs afin de répondre à des exigences esthétiques particulières. Ils disposent ainsi de compétences d'exception, comparables uniquement au savoir-faire de leurs confrères horlogers. Dans les arcanes de la beauté, la forme et le fond vont de pair.

Telles des muses, les Montres Extraordinaires La Rose et La Tulipe ont inspiré les sertisseurs de Jaeger-LeCoultre dans leur quête insatiable de la perfection. Démonstrations parfaites de la propension des artistes à repousser les limites du possible, La Rose et La Tulipe ont requis un travail d’un niveau de sophistication et de raffinement jamais atteint en horlogerie joaillière.
Pour peindre un paysage de plus de 3000 pierres précieuses, qui scintille comme la rosée du matin, les sertisseurs de la Manufacture, véritables faiseurs de rêves, ont consacré plus de 600 heures de sertissage par modèle. Dans les deux pièces, la nature à la fois immensité et détails, en est si infiniment fidèle à la réalité que le résultat est époustouflant. Chaque courbure a été soulignée, chaque pétale reproduit un à un. Au final ce sont de véritables oeuvres naturalistes qui ont été réalisées, symbolisant la suprématie de l'art sur la matière.
Pour réaliser chaque détail, les sertisseurs ont utilisé la technique de la cire perdue. Ce procédé, qui fut inventé dans l’Egypte ancienne, requiert une patience infinie puisque chaque composant de la fleur, chaque tige, chaque pétale, est réalisé grâce à un moule spécifique. On ne peut qu’être admiratif de l’extrême minutie, du précieux savoir-faire et des patientes heures de concentration de l’artiste.
Des milliers de pierres précieuses aux nuances rappelant chaque détail de la fleur – la corolle, le pétale, la tige- se fondent pour donner naissance à deux oeuvres d’art virevoltantes, troublantes et élégantes, qui affichent une personnalité toute de subtilité.

La Rose
Un pétale qui s’imbrique dans un autre, la nervure d’une feuille, chaque détail de la « reine des fleurs » est représenté fidèlement par les sertisseurs de la Manufacture, Appréciée pour sa beauté, célébrée depuis l'Antiquité par de nombreux poètes et écrivains, pour sa couleur pourpre foncé, nulle autre fleur que La Rose ne pouvait illustrer le talent des sertisseurs. Elle offre un extraordinaire support aux créateurs pour associer beauté et grâce dans un mouvement qui semble ne jamais connaître de fin.
La dextérité de l'artiste est présente à chaque étape de la réalisation et La Rose en porte fièrement l'empreinte. Auréolée de 3100 pierres (~ 75 carats), elle est composée de 1480 saphirs roses (~ 42,30 carats), 130 rubis (~ 1,20 carat) et 120 diamants (~ 1,50 carat). Ses tiges sont formées de 1370 tsavorites (pierres du groupe des grenat, ~ 30 carats).
Son cadran serti se fond totalement dans le paysage féerique.
Dotée d’un mouvement mécanique à remontage manuel, Calibre Jaeger-LeCoultre 846, La Rose est aussi une réalisation horlogère d’exception, digne de porter la signature Jaeger- LeCoultre.
Elle se présente dans un boîtier en or gris rhodié et sa couronne de remontoir est habilement dissimulée sous le cadran.

La Tulipe
Reine des bulbes à fleurs, la tulipe est originaire d'Orient ou le Sultan Suleiman I eut un véritable coup de foudre pour cette fleur sensuelle et gracieuse. C’est aussi pour sa beauté sauvage que Jaeger-LeCoultre l’a élue parmi les fleurs et que les sertisseurs de la Manufacture ont choisi de
souligner sa nature altière.
Auréolée de plus de 3550 pierres (~ 85 carats), elle est composée de 1920 saphirs jaunes (~ 52 carats) et de 30 diamants (~ 0,35 carat). Ses tiges sont formées de 1600 tsavorites (pierres du groupe des grenat, ~ 32,50 carats). Son cadran serti se fond totalement dans le paysage féerique.
Parfait exemple de création de haute joaillerie de Jaeger-LeCoultre, La Tulipe associe deux savoir-faire d'exception: l'aboutissement d'une expression artistique et la précision de la mesure du temps.
Dotée d'un mouvement mécanique à remontage manuel, le Calibre Jaeger-LeCoultre 846, elle se présente dans un boîtier en or jaune doré de 24 carats. Véritable montre à secret, elle dissimule son cadran serti sous un pétale de fleurs.

Portées par les plus grandes stars, La Rose et La Tulipe, sauront refléter la magie d’un univers où la légèreté des éléments fugaces et éphémères exprime la beauté de l’instant. Somme toute, de cette magie que doivent ressentir les stars en foulant le tapis rouge.

Avant-gardiste, Jaeger-LeCoultre a développé de nouvelles techniques de sertissage uniques qui illuminent les plus belles créations horlogères.
Aux côtés du savoir-faire séculaire du sertissage artisanal, Jaeger-LeCoultre a inventé deux techniques uniques d’une inventivité remarquable: le sertissage neige et le rock setting. Selon la
technique neige, les plus petits diamants blottis les uns contre les autres, se fondent avec élégance sur le boîtier des montres. Le Rock setting, lui, permet de faire ressortir l’éclat des pierres précieuses sans laisser entrevoir la matière.
Révélées par les sertisseurs de la Manufacture, ces techniques ont ouvert un nouveau chapitre dans les ateliers de Jaeger-LeCoultre: celui d'atteindre un tel degré de pureté qu'elle s'efface entièrement pour ne laisser parler que la beauté.

Rien à ajouter : c'est beau comme ce qu'on lit dans les magazines spécialisés...

Perso je n'aime pas...

En plus de ces fleurs de la collection Extraordinary, JLC a aussi présenté deux autres collections (Extravagance et Shyni Night) de pièces en série limitées:


Master Twinkling Diamonds Shiny Nigh



Master Twinkling Diamonds Shiny Night



Master Tourbillon Shiny Night



Reverso Lady Shiny Night Rivièr



Master Ultra thin Shiny Night



Reverso Duetto Duo Shiny Night



101 Manchette Shiny Night



101 Joaillerie Rivière Extravagant



101 Manchette Extravagant



Plus d'infos sur:
http://www.jaeger-lecoultre.com/labiennale/home

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Je suis distrait pour les petits détails sans importance.

J'ai oublié les prix :
- 500 000 euros pour La Rose.
- 550 000 euros pour La Tulipe...

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LoL, juste pour rigoler, aurais tu s'il te plaît le prix de la Reverso Lady Shiny Night Rivière?

Je laisse ces objets aux richissimes élu(e)s.

Pour ma part, c'est plus une démonstration de savoir-faire (style défilé de mode pour la haute couture) qu'une présentation de produits réellement vendables.

Je n'ai jamais été attiré par les pierres et les les cailloux, leur niveau de prix ne fait de toute façon pas partie de mes possibilités.

J'apprécie plus la simplicité d'un beau bijou épuré, comme un diamant solitaire bien taillé, que de tels objets qui sont à mes yeux, "vulgairement" chargés, le nombre important de pierres les rendant finalement banales et conduisant à un certain écoeurement ou indigestion.

Concernant les montres, je suis contre le mélange des genres, autant un saphir sur une couronne ou une pierre isolée sur un cadran peuvent embellir l'objet, autant la présence de plusieurs pierres l'enlaidissent et contribuent à réduire la qualité horlogère de la montre, ce qui est quand même un comble pour une manufacture de cette trempe et que j'adore.

Maintenant, ce n'est que mon avis personnel...

Ca me fais penser à quelques chose... Ah oui ca y est ca me reviens...