Actu: Pierre Jacques: «On assiste à un chaos total ..."

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Pierre Jacques: «On assiste à un chaos total et l'horlogerie suisse ne peut que le regretter»


Incompréhension. Un sentiment partagé par de nombreux horlogers face à la multiplication des projets de salons pour 2021. Alors que la disparition de Baselworld laissait entrevoir la création d’un unique rendez-vous à Genève, c’est tout le contraire qui se produit. On dénombre aujourd’hui au moins cinq initiatives dispersées entre la Cité de Calvin, Lausanne ou encore Bâle, et aucune date ou aucun format précis n’est encore annoncé.

Pierre Jacques dirige la manufacture indépendante De Bethune, à Sainte-Croix (VD). Par le passé, la marque a participé à Baselworld, avant de quitter la foire en 2016 pour un hôtel adjacent. Elle avait prévu de revenir dans la Messe Basel cette année pour l’édition finalement annulée. De Bethune a aussi participé en 2016 au SIHH, organisé par la Fondation de la haute horlogerie (FHH), mais a décidé de se retirer de l’organisation genevoise pour tenir salon dans un hôtel les années suivantes.

https://www.letemps.ch/economie/pierre-jacques-on-assiste-un-chaos-total-lhorlogerie-suisse-ne-regretter

Je comprends le message de Pierre Jacques mais moins son souhait de trouver un "sauveur" … Le miracle est impossible. Il faut s'adapter le temps de la crise soit pour 2 à 5 ans.

Il est temps de réfléchir autrement et de proposer autre chose avec le virtuel mais pour être rapidement efficace, il faut travailler maintenant. Les larmes seront pour plus tard. Il n'y aura aucun miracle.

Citation :

On dénombre aujourd’hui au moins cinq initiatives dispersées entre la Cité de Calvin, Lausanne ou encore Bâle

C'est le syndrome Iznogoud, "calife à la place du calife"... Il serait tellement plus intéressant de s'entendre que de tirer la couverture à soi. Il est probable, ou du moins souhaitable, que l'influence des grandes maisons, Rolex et Patek en tête, finisse par mettre un peu d'ordre dans tout ça : ou ils iront, la presse suivra.

\" a écrit:

Par le passé, la marque a participé à Baselworld, avant de quitter la foire en 2016 pour un hôtel adjacent.
Elle avait prévu de revenir dans la Messe Basel cette année pour l’édition finalement annulée.
De Bethune a aussi participé en 2016 au SIHH, ..., mais a décidé de se retirer de l’organisation genevoise pour tenir salon dans un hôtel les années suivantes.

La marque avait décidé auparavant de quitter les formats "institutionnels" pour s'auto-rassembler dans des hôtels. 
Leur souci, ce n'est pas la foire ou le salon, c'est la réza d'un hôtel dans la bonne ville à la bonne date. 
Alors ça chiale un peu. 

La situation est sans aucun doute catastrophique mais une marque qui a quitté Baselworld et donc contribué à son déclin peut-elle raisonnablement se plaindre de la disparition du salon ?

ZEN a écrit:

La situation est sans aucun doute catastrophique mais une marque qui a quitté Baselworld et donc contribué à son déclin peut-elle raisonnablement se plaindre de la disparition du salon ?

Contribution au déclin vraiment très très modeste, vu ce que devait peser De Bethune dans les chiffres de Baselworld 

De plus, si j'ai bonne mémoire, leur départ colle au moment où la marque était mal en point et a licencié plusieurs de ses salariés... Qu'aurait-on penser d'un constructeur qui va quand même à Baselworld, quitte à faire disparaître un ou plusieurs emplois supplémentaire(s) ?

Bref, il y a meilleur moyen de se faire l'avocat du diable. 

Citizenfox a écrit:

Contribution au déclin vraiment très très modeste, vu ce que devait peser De Bethune dans les chiffres de Baselworld 

De plus, si j'ai bonne mémoire, leur départ colle au moment où la marque était mal en point et a licencié plusieurs de ses salariés... Qu'aurait-on penser d'un constructeur qui va quand même à Baselworld, quitte à faire disparaître un ou plusieurs emplois supplémentaire(s) ?

Bref, il y a meilleur moyen de se faire l'avocat du diable. 

Le contexte était exactement ce que tu décris, je m'en souviens très bien. D'ailleurs la présentation dans l'hôtel adjacent... c'était des rdv très informels autour d'une table du Ramada. Pour DB, l'essentiel se faisait en plus à Genève en janvier.

Il ne faudrait pas se transformer en bourreau de Béthune... 

Ça sert à quoi un salon horloger ? Je comprends toujours pas le principe... faut sortir de ce modèle digne du 19e siècle non ? et si ça manque tellement aux horlogers et aux journalistes / « influenceurs », bah ils ont le champs libre. Côté client (ou con-sommateur), on s’en cogne le balancier, on est exclu ou alors il faut payer une fortune pour y entrer mais juste pour rester dehors du stand et lécher la vitrine. Paradoxal ? Non, non, les horlogers prouvent qu’ils sont complètement déconnectés.. ah en parlant de déconnexion c’est encore la faute de la montre à pile de la pomme non ? Ah bah eux non plus ils ont pas de foire à la saucisse (j’allais dire à l’andouille mais on aurait pu confondre avec le blaireau qui achète), ils ont des boutiques ouvertes avec des product genius qui fait la demo de l’appareil.
Elles ont maintenant Envie de communiquer avec les acheteurs ? Ah bah il était temps, avant on sentait le souffre ai on n’avait pas les yeux bridés et un bus en double file devant le mago. Et puis Omega etc, prenez votre tel quand un client est sur liste d’attente depuis des mois pour votre 321 et que vous le laissez dans le noir.. idem Lange.. ah non parler au conso c’est sale et indigne de leur rang de manufacture, il faut du champ, des petits fours et de l’influenceur, ça c’est millenial attitude..
Ça vous donne tjs pas d’idée les ajusteurs de tourbillon ? 

Quand vous n’aurez plus de kleenex, vous arrêterez de chouiner et vous trouverez des solutions de manière concertée avec ceux qui vous font bouffer

Salut Fab , tu es en forme ...

jaeger92 a écrit:

Ça sert à quoi un salon horloger ? Je comprends toujours pas le principe... faut sortir de ce modèle digne du 19e siècle non ? et si ça manque tellement aux horlogers et aux journalistes / « influenceurs », bah ils ont le champs libre. Côté client (ou con-sommateur), on s’en cogne le balancier, on est exclu ou alors il faut payer une fortune pour y entrer mais juste pour rester dehors du stand et lécher la vitrine. Paradoxal ? Non, non, les horlogers prouvent qu’ils sont complètement déconnectés.. ah en parlant de déconnexion c’est encore la faute de la montre à pile de la pomme non ? Ah bah eux non plus ils ont pas de foire à la saucisse (j’allais dire à l’andouille mais on aurait pu confondre avec le blaireau qui achète), ils ont des boutiques ouvertes avec des product genius qui fait la demo de l’appareil.
Elles ont maintenant Envie de communiquer avec les acheteurs ? Ah bah il était temps, avant on sentait le souffre ai on n’avait pas les yeux bridés et un bus en double file devant le mago. Et puis Omega etc, prenez votre tel quand un client est sur liste d’attente depuis des mois pour votre 321 et que vous le laissez dans le noir.. idem Lange.. ah non parler au conso c’est sale et indigne de leur rang de manufacture, il faut du champ, des petits fours et de l’influenceur, ça c’est millenial attitude..
Ça vous donne tjs pas d’idée les ajusteurs de tourbillon ? 

Quand vous n’aurez plus de kleenex, vous arrêterez de chouiner et vous trouverez des solutions de manière concertée avec ceux qui vous font bouffer

Les marques qui ne savent pas se remettre en question et évoluer avec le marché mais vienne chialer par la suite parce que le monde a changé, je n’ai aucune empathie pour leur faillite même si c’est des petites marques. Le système est ce qu’il est et il faut faire avec.

L'horlogerie est sur la planète terre, enfin il me semble.
Or il sévit une crise effroyable, en France, on découvre une réalité économique chaotique, des grosses boîtes vont disparaître, et là on ne parle pas de petites maisons horlogères. Des populations entières, partout dans le monde n'ont pas les moyens du juste nécessaire. 
C'est pareil partout en Europe, aux USA, ce n'est pas mieux, l'Asie est aussi durement touchée, ne parlons pas de l'Afrique .. on évoque plus de 2 millions de morts quasi inévitable au Burkina Faso, là c'est carrément plus grave qu'une histoire de salons, de marketing, de montre mécanique vs connectée, or ces gens meurent dans l'indifférence générale, la presse Européenne ne l'évoque pas.
Il faut que le luxe ( l'horlogerie en est ), patiente, mais pourquoi faire toujours des procès, ils n'ont pas pu venir, vous avez vu  venir ? Si oui, vous êtes des génies, et même des génies, aucun peut extraire l'horlogerie du chaos que nous vivons, partout dans le monde.

Je n'irai pas jusqu'à faire l'économie de mon empathie, car la situation n'est pas rassurante et derrière ces communiqués on peut craindre de la casse humaine en terme d'emploi ; mais comme le signal jacno, le système global est complètement dérégulé. Rien donc d'étonnant que le secteur horloger qui semblait déjà bien fragile se retrouve durement impacté.
A faire l'autruche trop longtemps, "on" ne peut que s'en vouloir de ne pas avoir réagi plus tôt... 
(Quelle grande maison avait augmenté grassement les salaires des dirigeants récemment ? Voilà une belle gestion des priorités ... )

Si tu as rien vu venir alors il te faut un labrador et une canne blanche..et d’autant plus que les horlogers pleurent depuis des années sur tout et n’importe quoi : sur la crise, les montres connectées, le franc fort, les salons, les moquettes des ateliers trop fines, le soleil en vallée de joux, les chinois qui achètent plus, les européens qui achètent plus, HK qui achète plus, la neige trop molle, les mouvements ETA, swatch en monopole, swatch qui fournit plus, Sans nous épargner les prix délirants, les hausses tarifaires de l’espace, l’écran fumeux du swiss made..
Alors oui c’est chaud et faut rebondir. Oui il y a des personnes laissées sur le carreau et c’est triste.
Mais côté marques faut arrêter de se frotter le nombril en faisant des coliques frénétiques  sur tout et surtout sur n’importe quoi, surtout cette ineptie de salon horloger. Les constructeurs auto ont supprimé tous les salons, pourtant le rdv avec le client qui pouvait voir les marques au même endroit et acheter. Preuve que ce concept est périmé. Il n’y a pas de salon du sac à main ou du talon aiguille et pourtant vuitton, louboutin et les copains en depotent.. et il y a des nouveaux entrants régulièrement. 
Mais non, les Dexter du Bergeon veulent leur salounet pour pouvoir se retrouver en bonne compagnie (et je répète, les Bale, SIHH et consorts étaient fermés au public donc expliquez moi l’intérêt). Qu’ils créent leur club secret à Genève, le gentlemen watch secret club (interdit aux femmes histoire de rester dans le 19e siecle) pour y boire Bourbons et fumer des cigares . 
Il y aurait une connivence, de l’empathie et un lien entre les marques et le consommateur, encore plus le passionné, je dirais oui, je comprends et je serais le premier attristé. Mais là.. comme si Zeus descendait de l’Olympe pleurer que les humains ne l’aiment plus.. on se réveille..
Pour les indépendants c’est effectivement plus problématique mais il y a d’autres solutions. Capitaliser sur vos clients, ce sont vos 1ers prescripteurs. Soyez réactifs et en embuscade.

Si tu ne vois pas l'intérêt, c'est peut-être que tu n'es ni détaillant, ni distributeur, ni journaliste. Ca permet de voir, ou du moins c'était le cas fut un temps, quasiment toute l'offre horlogère suisse, toutes les nouveautés, de pouvoir discuter avec tout le monde et de signer des contrats. En un seul lieu et temps, et plutôt que de devoir faire la tournée des marques, une par une.

Les cibles des Salon de l'auto étaient les clients finaux, ça n'a pas grand chose à voir.

effectivement tu as un bon point. ils peuvent faire venir les détaillants à la manufacture. d'autant plus facile pour une petite marque sans un gros réseau. et les autres font des keynotes à la Apple, c'est devenu leur benchmark, autant prendre ce qui est bon.. et ça dynamise la marque. 

quant aux journalistes, ça permet d'écrémer entre ceux qui copient-collent les communiqués de presse (en conservant les allégories marketing style "l'allégorie de la haute horlogerie", "la quintessence de l'artisanat", "garde temps ") pour des magazines à 15€ et ceux qui font un travail d'écriture et de recherche.

on est tous dans la m@#@ mais on va trouver des solutions!

parce que tu pense qu'une micro marque va demander aux détaillant de venir les voir??déjà c'est le contraire c'est le fabricant qui prospecte et qui ce déplace .de plus  ce type de salon c'est professionnel .et ton avis de particulier n'est pas objectif .

Il y avait plein de petites marques à Bâle. C'était d'ailleurs pour elles un très bon moyen de se faire connaitre...

Mon avis est tout à fait objectif, d'autant que je n'ai jamais été exposant, jusqu'ici.

jaeger92 a écrit:

quant aux journalistes, ça permet d'écrémer entre ceux qui copient-collent les communiqués de presse (en conservant les allégories marketing style "l'allégorie de la haute horlogerie", "la quintessence de l'artisanat", "garde temps ") pour des magazines à 15€ et ceux qui font un travail d'écriture et de recherche.

on est tous dans la m@#@ mais on va trouver des solutions!

Je soupçonne les marques de préférer les journalistes qui copient les dossiers de presse, c'est d'ailleurs en grande partie pour ça qu'ils sont faits.
Quelqu'un qui ferait un boulot sérieux et commencerait à poser les questions qui fâchent, du genre ou c'est fait, combien ça coute à produire, quel est le salaire de la direction, etc... serait nettement moins bien vu.

On va essayer.

Les salons professionnels ont de l'intérêt pour les professionnels en permettant:
- de concentrer différent.e.s marques/produits/interlocuteurs en un lieu donné à un moment précis
- faciliter le contact direct (on dit humain, pas par zoom/skype) entre les clients pros/distributeurs/marques.

Les "amateurs" n'ont rien à fiche dans les salons pros.
C'est une erreur d'avoir permis, d'abord à des "privilégiés", puis au bon peuple d'y avoir accès.

Le public, qui s'émerveillait à une époque, est devenu par la grâce de l'internet, des forums et autres plate-formes sociales, un ramassis de râleurs permanents, qui savent tout mieux que les gens qui bossent, qui ont une idée sur tout, sauraient bien mieux gérer, communiquer, etc. et le font savoir de préférence de la façon la plus agressive possible.

Question de Candide:
Pourquoi ne pas démissionner de son confortable poste pour tenter sa chance alors ? 
Faut se lancer, passez devant, on vous suit.
Ou "pas si vite devant, poussez pas derrière". 
Ah... on me glisse dans l'oreillette que là n'est pas la question. 

Bien entendu que ce n'est pas la question, quelle question !  

Bon point sur le salon professionnel, j’admets. 
Mais, sauf erreur, si Bale et le SiHH ont disparu c’est que le format n’était pas rentable et donc que les revendeurs ne venaient plus ? Donc s’ils ne venaient plus c’est que le concept ne fonctionnait pas. Donc pourquoi relancer un concept foireux ? C’est là où je peine.. 

tépépé a écrit:

Question de Candide:
Pourquoi ne pas démissionner de son confortable poste pour tenter sa chance alors ? 
Faut se lancer, passez devant, on vous suit.
Ou "pas si vite devant, poussez pas derrière". 
Ah... on me glisse dans l'oreillette que là n'est pas la question. 

Bien entendu que ce n'est pas la question, quelle question !  

Réponse: ok, avec joie. D’autres secteurs se sont réinventés, l’horlogerie devrait en être capable.
Ah non, les horlogers se recrutent entre eux.. le mariage entre cousins ça a ses limites.

Je ne suis pas persuadé que ls différents intervenants aient besoin de salons pour communiquer deux ou trois fois par an. Chaque jours des milliers de vidéo-réunions se font et me semble bien plus pertinentes et efficaces (du moins dans mon domaine d'activité)
Ces grands raouts me semblent en effet d'un autre temps et plus propices à la pause cigare/ grand rhum.

Leopal a écrit:

Je soupçonne les marques de préférer les journalistes qui copient les dossiers de presse, c'est d'ailleurs en grande partie pour ça qu'ils sont faits.
Quelqu'un qui ferait un boulot sérieux et commencerait à poser les questions qui fâchent, du genre ou c'est fait, combien ça coute à produire, quel est le salaire de la direction, etc... serait nettement moins bien vu.

On va essayer.

J'ai eu l'occasion d'écrire un peu sur les nouveautés, évidemment en totale liberté. 

Ce qui s'est traduit, histoire justement de ne pas pomper le comm de presse, par du temps de recherche sur les origines esthétiques, techniques, conceptuelles parfois, et des articles...
... trop longs (ben oui, quand on veut expliquer c'est plus long que d'asséner une vérité et bam), et sans doute pas assez amicaux (donc pas réalistes) qui furent évidemment coupés, réécrits, on y a même ajouté des fautes... et au bout d'un certain temps ce qui devait arriver arriva:
Plus de demandes.
Zéro.
Bye. (enfin non, même pas bye) 

Alors il convient d'être franc (ou réaliste comme on veut): 
- un pigiste fait comme on lui dit de faire sinon il perd le job.
- le but d'un prière d'insérer ou dossier de presse est justement d'être diffusé tel que ou à peu près donc pourquoi se faire braire ?
- seuls ceux qui sont les patrons de leur blog/forum/IG et autres FB sont en mesure de faire comme ils veulent, dans les limites juridiques néanmoins
- ce qui de ce fait leur donne l'occasion et les moyens de couper le robinet quand ça les agace
- ce qui les transforme en ce qu'ils dénoncent ailleurs... amusant non ? 

jaeger92 a écrit:

Bon point sur le salon professionnel, j’admets. 
Mais, sauf erreur, si Bale et le SiHH ont disparu c’est que le format n’était pas rentable et donc que les revendeurs ne venaient plus ? Donc s’ils ne venaient plus c’est que le concept ne fonctionnait pas. Donc pourquoi relancer un concept foireux ? C’est là où je peine.. 

D’autres secteurs se sont réinventés, l’horlogerie devrait en être capable.
Ah non, les horlogers se recrutent entre eux.. le mariage entre cousins ça a ses limites.

Ils sont peut-être en train d'essayer de se réinventer ? avec des errements certes, déjà et souvent relevés.
Pas facile. 
Heureusement, les forums ne manquent pas de professionnels de la communication pour leur apprendre un métier qui n'est pas le leur.
Leur légitimité ? 

Si les salons étaient restés réservés aux pros, ils n'auraient pas eu besoin de tant de surface et de logistique coûteuses. 
Et comme le public ne rapporte rien s'il ne peut acheter sur place, mais au contraire coûte en plaquettes/catalogues/goodies... 
la réponse est dans la question du format, c'est très justement relevé.