Bonjour à tou.te.s,
Quelle différence y a-t-il entre une collection et une accumulation? Quand une accumulation peut-elle devenir une véritable collection? Je me pose souvent cette question lorsque j'ouvre mon tiroir à montres pour observer les modèles que j'ai acquis en une quinzaine d'années et dont j'ose vous faire la présentation ici, malgré la modestie des références. On y trouve un pêle-mêle de neuves et de vintages, des plongeuses, des aviatrices, des chrono, des simples dates.... Rien de cohérent?
Ma première montre: l'
Oris Pointe Date.
C'est ma première vraie montre, achetée lorsque j'étais étudiant, après des années d'économie. Je n'ai jamais regretté cet achat.
J'avais fondé un blog (Le Blog des Montres) dont je me suis occupé pendant 7 ans (peut être certains d'entre vous s'en souviennent encore). Même si ce n'était pas son but, ce site Internet m'avtait permis d'acquérir certains modèle gratuitement ou avec un prix sortie d'usine.
C'est dans ce cadre que j'ai acquis trois montres russes:
une plongeuse et une Dual Time Vostok Europe et une
Okeah de Sturmanskie dotée un calibre Poljot. J'ai beaucoup porté la plongeuse, en vacances ou en wweekend, jsqu'à ce que la couronne ne se visse plus. J'ai remarqué dernièrement que le traitement luminescent des aiguilles s'effrite. La Dualtime ne fonctionne guère mieux puisqu'il est impossible de régler le second fuseau horaire ni meme parfois de mettre la montre à l'heure... Gros problème de fiabilité sur mes deux Vostok. Rien à redire par contre sur la Sturmanskie, toujours aussi élégante à mon goût.
Viennent ensuite 3 montres
Prometheus Watch Company offertes par la marque. J'ai toujours eu un faible pour la
Ocean Diver avec sa lunette interne et la
Jellyfish (avec cadran bleu) pour son côté robuste et montre à tout faire.
Je me suis acheté un petit chrono de type aviateur, avec un mouvement chinois Seagull à roue à colonnes. Le cadran est assez banal, mais avouons que le fond transparent dévoile un spectacle assez sympathique!
Ma première vintage est venue dans ma collection début 2009. Une petite montre
Ulysse Nardin type militaire des années 60, avec un cadran noir et des index malheureusement mal refaits et un petit jeu du mouvement dans le boîtier.
Encore une plongeuse ensuite avec la
SKX007 de Seiko, que tout le monde doit connaître ici. C'est Le couteau suisse de l'horlogerie, irréprochable à tout point de vue.
A l''exact opposé une autre plongeuse, massive, lourde,
Artego, que la marque m'avait envoyée pour son lancement. Je ne l'ai quasiment jamais portée.
En voyage en Serbie, j'ai trouvé chez un horloger
une petite Marvin en or des années 70, trace d'une époque où les entreprises yougoslaves récompensaient les ouvriers et cadres les plus méritants avec des montres suisses!
En 2011, ma femme m'a offert un magnifique cadeau de fiançaille: une
Dodane Type 21 neuve (qui était à l'époque encore rrelativement abordable). C'est l'une de mes trois montres montres préférées avec l'Oris et le prochain modèle que je vais vous présenter. J'ai toujours aimé cette montre et il ne se passe pas une semaine où je ne la porte pas.
L'un de mes deux grands-pères m'a quand à lui transmis deux de ses montres de son vivant,
une petite Tissot en or des années 60-70 (?) et une
Omega des années 50-60 avec un magnifique cadra qui a pris avec le temps une teinte crème. Elle fait partie de mes trois montres préférées, et sans doute a plus chargée sentimentalement.
Quasiment à la même période,
Lip m'avait envoyé une réédition de sa
Type A avec son affichage si particulier. Pas facile à porter mais amusante à regarder!
En 2013, en voyage au Rajasthan, je m'étais promis de ramener u
ne Favre-Leuba années 70 dont les Indiens ont le secret. Je n'ai pas été déçu, c'est une vraie "freak watch", avec une aiguille des heures qui fait le tour en 11 heures et une aiguille des minutes qui met seulement 50 minutes à achever sa révolution. A moins qu'elle ne décide de marcher en sens inverse (ou presque!).
Mondaine m'avait envoyé une jolie petite montre rappelant les horloges de gares suisses, dans un pure style Bauhaus.
Deux enfants ayant fait apparition dans mon espace et une maison à rembourser ont eu raison de cette accumulation que j'ai mis en suspend jusqu'à cette année. J'ai en effet craqué une une quartz (veuillez me pardonner cet écart): une
MoonSwatch Omega/Swatch, qui me rappelle qu'à trois ans de la quarantaine, je n'ai toujours pas de Rolex et ne seri jamais capable de m'acheter une Speedmaster avec le fameux calibre 321..., et une
Lip Dato des années 50, chinée pour 15 euros sur laquelle j'ai monté un vieux bracelet chromé assez fin.
On est d'accord, il s'agit pas vraiment d'une collection qui aurait été largement pensée à l'avance, puis gérée avec des entrées et des sorties. Malgré tout, encore aujourd'hui, ces montres me donnent toujours du plaisir à regarder et à porter, à part
[edit modération : sur FàM, c'est interdit de faire ça sur les fils de discussion, lire les règles...].
PS/ j'ai du mal avec l'insertion de certaines images dont certaines apparaissent à l'envers, ou d'autres en petit format... excusez moi