Comme j'ai le privilège de pouvoir répondre après la fermeture, je le fais.
Internet et les forums sont une école d'humilité . D'abord parce qu'il ne suffit pas toujours de faire un bon post pour avoir des réponses et ensuite parce qu'un bon sujet peut donner peu de fruit. C'est plus qu'un constat, c'est un postulat de départ pour quiconque participe.
Si chacun doit s'émouvoir à chaque fois que son post fait un bide, alors on ne s'en sortira pas. Certains sujets, dont plusieurs récents, m'ont pris 2 ans de recherche, des heures de correction d'images et de nettoyage pour les rendre lisibles, des heures de décryptage et 40 ou 50 minutes d'écriture. Parfois, cela donne 5 réponses... Et alors ? Je regarde aussi la case lecture et je vois 250 lecteurs avec un sujet qui n'attire pas tout le monde mais j'ai la satisfaction d'avoir écrit ce que d'autres n'ont pu faire.
C'est vrai qu'un sujet rolex de trois lignes peut faire 150 réponses et 2000 lecteurs ... Et alors ? On peut trouver son compte dans les deux sujets. Ce n'est pas en agressant les membres qu'on les incite à écrire ni en revenant tous les 3 mois sur un éventuel départ qui serait absurde.
Il faut du recul, de la passion et l'envie d'en parler ...Ca, ça marche tout le temps car nul n'est dupe : la vraie passion fait passer le courant.
Nous ne sommes ni dans une course à l'audience, ni dans un concours du plus grand.
FAM a pris une énorme ampleur parce que chacun s'y sent bien , à l'abri des invectives, des insultes et vient se détendre pour partager ... Tout le monde ne peut le faire tout au long de la journée faute de temps, il faut parfois des jours pour qu'un sujet captive mais c'est un plaisir souvent de relire des sujet de 2 ou 3 mois tellement riches qu'on est passé dessus sans les assimiler.
On a tous des hauts et des bas. Ta passion est la nôtre et la nôtre un peu la tienne, je l'espère. Le monde n'est pas si mauvais que tu le crois c'est juste que parfois, la fatigue aidant, on oublie que ce n'est que du virtuel tout ça ... Mais l'amitié que ce virtuel fait naître, n'a rien de virtuelle quant à elle.
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Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).