ZEN Rang: Administrateur
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| Sujet: Actu: Comment se prémunir contre le risque de manque de compétitivité Dim 3 Fév 2008 - 22:08 | |
| - Citation :
- Comment se prémunir contre le risque de manque de compétitivité
Un temps d'avance.
François Courvoisier
Vendredi 1 février 2008
Les compagnies de diligences ont fait faillite lors de l'avènement des chemins de fer. Des entreprises de tourne-disques ont disparu avec l'apparition des disques compacts. La messagerie électronique pourrait bien supplanter le courrier postal... Les exemples ne manquent pas d'entreprises qui ont sombré, ou ont sérieusement dû se reconvertir lors de changements technologiques. Hormis les erreurs de management, le risque technologique est la cause majeure de disparition de bien des entreprises qui ne sont pas restées compétitives.
Comment donc prendre en compte ces risques technologiques et anticiper un manque de compétitivité?
La veille stratégique permet de surveiller l'évolution des marchés et de l'environnement de l'entreprise. Elle se pratique par une récolte régulière d'informations sur la technologie, notamment sur ses percées et ses améliorations, ou sur les brevets. Il s'agit également de se renseigner sur l'évolution de la société en matière d'habitudes et de comportements d'achat des clients, par exemple. Et enfin, il faut se tenir informé du cadre juridique, c'est-à-dire des normes pouvant favoriser ou freiner l'activité économique.
Ces informations peuvent être obtenues par différentes sources comme la presse quotidienne ou spécialisée, des rapports sectoriels ou spécialisés, des études de marché, des rapports de visite, entre autres.
La veille concurrentielle permet d'observer les actions de ses concurrents, voire d'anticiper l'arrivée de nouveaux compétiteurs, partant du principe que les entreprises que l'on n'a pas repérées sont souvent les plus dangereuses. Il n'y a pas que les concurrents chinois, mais aussi les Indiens, les Brésiliens, les Russes... Il est nécessaire de comprendre leurs objectifs, leur métier, leur avantage compétitif, leur stratégie de conquête.
Quel concurrent est le plus enclin à réagir à notre activité? Quel est le meilleur scénario à élaborer? Le pire? Comme au jeu d'échecs, quel sera le coup suivant? Telles sont quelques-unes des questions à se poser.
Les instruments de veille concurrentielle sont notamment les sites web et les publications des concurrents, la fréquentation des foires et salons, les questions posées aux fournisseurs et clients de ses concurrents, les visites d'entreprises.
Les entraîneurs d'équipes sportives disent volontiers que la meilleure défense, c'est l'attaque. Pour se prémunir contre le risque d'obsolescence technologique, conduisant à un manque de compétitivité, le meilleur remède de l'entreprise est encore l'innovation.
Innover revient à se différencier de ses concurrents et à offrir plus de valeur ajoutée à ses clients, dans les processus, les produits et les services: il s'agit de créer de la valeur en évitant de se battre sur le terrain des prix. Comme l'a dit un jour Jean-Claude Biver, le CEO de Hublot, il faut avoir un état d'esprit d'obsession de la différence. Le succès qu'on lui connaît parle en faveur de la justesse de cette remarque.
Pour les entreprises qui se battent sur l'échiquier national ou mondial, il est donc conseillé de se concentrer sur des niches à haute valeur ajoutée et de construire leur différence par le biais de prestations que d'autres acteurs n'offrent pas. Pratiquer la veille commence par mettre à contribution son propre personnel en faisant remonter l'information du terrain vers les centres de décision de l'entreprise, et cela peut aller jusqu'à créer une plateforme de veille informatisée en recourant aux outils de l'Internet. Veiller au risque technologique, c'est ouvrir tout grands ses capteurs sur le monde! http://www.letemps.ch/emploi/affichearticle.asp?artid=224575 _________________ Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
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toureiffel Membre très actif
Nombre de messages : 233 Date d'inscription : 21/11/2007
| Sujet: Re: Actu: Comment se prémunir contre le risque de manque de compétitivité Dim 3 Fév 2008 - 22:53 | |
| Pas la peine pour les montres au contraire la tradition a du bon et puis le label suisse ne fait que la concurence ne peut venir que de suisse sauf a changer d'image. Mais la je pense que les cycles sont trop long pour en être victime. L'horlogerie suisse a vraiement la meilleure image qu'il soit au monde (que cela soit justifié ou non chacun pourra en débatre mais il est indéniable objectivement que niveau image c'est la référence). Donc pas de problème à l'horizon....sauf si la mode fait que porter une montre c'est hasbeen et pas geek.... |
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PIFPAF Membre référent
Nombre de messages : 5332 Age : 46 Localisation : parc de sceaux, avec les écureuils, dans le maquis... Date d'inscription : 24/04/2007
| Sujet: Re: Actu: Comment se prémunir contre le risque de manque de compétitivité Lun 4 Fév 2008 - 0:05 | |
| Je pense que cette question c'est ultimement posée il y à 40ans avec l'avénement du Quartz.... Grace à Nicolas Hayek ou Biver (PdG de blancpain à l'époque dont le slogan au début des 80' était "Blancpain n'a jamais fait de quartz et n'en feras jamais), les suisses ont pu relancer leur industrie mécanique mal en point. Aujourd'hui la compétivité dans l'horlogerie est avant tout affaire d'image, les suisses ont une bonne longueur d'avance, leurs marketeux étant souvent meilleurs que leurs horlogers. A force de sur-tarification, de com' foutage de gueule et autre politique de raréfaction du produit ils couperont la branche sur laquelle ils sont posés. Ca c'est vu dans d'autres secteurs. Les passionnés comme nous, acheterons des vintages des années 2000 sur la bay pour une misére. L'éternel recommencement. Voir ici également: https://forumamontres.forumactif.com/forum-general-de-discussions-horlogeres-f1/actu-le-supercycle-horloger-touche-a-sa-fin-t29873.htm#348436 |
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