J'avais le souhait depuis un certain temps de réunir les deux HM de Max Büsser sur une même photo ! L'occasion m'a été donnée aujourd'hui chez Chronopassion. Merci à Hervé !
En effet, ces photos sont rares. Car une HM se voit très peu mais 2 HM ensemble, cela relève de l'exploit !
Je vous avais déjà présenté la HM01 il y a quelques temps, montre sur laquelle Laurent Besse (Horloman) et Peter Speake-Marin, notamment, avaient travaillé :
Un mouvement propre, une montre excessive mais qui la rend très attachante.
La HM02 reprend quelques codes de la HM01 (les 2 cadrans) mais est très différente.
Sa forme et ses fonctions, notamment la phase de lune, le quantième, tranchent avec la HM01. Les fonctions horaires sont rassemblées sur le cadran de droite alors qu'elles sont éclatées sur la HM01.
Le travail sur le calibre, sur base GP 3000, n'a rien à voir. Les architecture des calibres sont opposées :
LA HM02 :
La HM01 :
Jean-Marc Wiederrecht, d'Agenhor, qui a obtenu le prix du meilleur horloger concepteur au Grand Prix de l’Horlogerie de Genève 2007 a participé grandement au développement du calibre de la HM02.
Au poignet, malgré sa taille imposante, là aussi, comme la HM01, cela le fait. Son défaut est d'être un véritable attrape-poussière.
Une chose est certaine : au poignet, cela ne passe par inaperçu !
La finition est impeccable :
Les deux HM réunies !
Les puristes préféreront la HM01 car c'est... la première, car son calibre est un calibre créé ex-nihilo, car elle est too much !
Pour un usage quotidien, la HM02, malgré son originalité, est plus sage et peut-être plus facilement portable.
La HM01 vaut 120.000 euros et la HM02 43.800 euros.
A noter que la HM02 existe aussi en or gris. Cela la rend beaucoup plus discrète mais je trouve que l'or rose lui va parfaitement.
Je comprends tout à fait que l'on puisse trouver ces montres totalement folles. Mais chacune a un style propre, inexistant par ailleurs, et au poignet, cela fournit des sensations uniques ! On adore ou on déteste mais elles ne laissent pas indifférents. Et comme je dis toujours : c'est bien l'essentiel, l'horlogerie indépendante est faite pour nous surprendre. Si c'est pour nous servir de l'eau tiède, on a déjà tout ce qu'il faut par ailleurs.
Un grand merci à Max Büsser, que j'ai eu la chance de croiser à Genève, et à toutes les personnes qui ont travaillé sur ses projets !
De nouveau, merci à Hervé !