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| Sujet: Actu : Microtechnologies, certes, mais grand business Mer 4 Juin - 7:34 | |
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- Microtechnologies, certes, mais grand business
La 7e édition du salon d'affaires réunissant les fournisseurs des branches de l'horlogerie et de la joaillerie attire 30% de sociétés étrangères.
Agrandir la taille du texte Réduire la taille du texte Imprimer l'article Envoyer par email Réagir sur l'article Recommander KATARZYNA GORNIK | 04 Juin 2008 | 00h16
Osvaldo Agresti, artisan florentin réalise des armoires à joyaux en bois précieux. Grospiron SA est un lapidaire de précision basé à Paris. Quant à Microprecis, c'est une société genevoise fabricant des vis horlogères de 0,70 millimètre. Quel lien entre toutes ces enseignes? Toutes possèdent un stand d'exposition au salon international EPHJ/EPMT, réunissant depuis hier et jusqu'à vendredi les professionnels de l'horlogerie, de la joaillerie et des microtechnologies.
Pour sa septième édition au Palais de Beaulieu, à Lausanne, la plate-forme EPHJ (pour Environnement professionnel horlogerie joaillerie) a attiré cette année 370 exposants, dont près de 30% venus de France, Italie, Allemagne, Belgique, Espagne et Grande-Bretagne. Quant à son petit frère, EPMT (Environnement professionnel des microtechnologies) né en 2007, il compte plus de 100 exposants, dont un tiers de l'étranger et 25% de surface d'exposition de plus par rapport à l'année passée.
Deux cafés et un contrat Le succès est là, puisque le salon a dû une nouvelle fois refouler des exposants. Car pour les fournisseurs et sous-traitants des branches concernées, c'est un moment idéal pour remplir son carnet de commandes. «87,8% des exposants ont conclu ou amorcé des affaires sur place», souligne Olivier Saenger, l'un des initiateurs de ce salon.
Quant à leurs visiteurs, il s'agit de représentants des grandes marques, à la recherche de services bien particuliers. Pour la dernière édition, 75% d'entre eux avaient un pouvoir décisionnel au sein de leur entreprise. Car on trouve de tout dans le salon: machines, outils d'une extrême précision, écrins, logiciels de design...
Unique salon en Europe à offrir un espace de rencontre aux fournisseurs, il crée une dynamique certaine au sein même du métier. «Beaucoup d'exposants confirment qu'ils font aussi affaire entre eux, et non plus seulement avec les marques», précise Olivier Saenger.
L'horlogerie est en quelque sorte la mère de la microtechnique, lance Olivier Saenger, et la précision un atout certains de la Suisse. Dans la halle «EPMT», ce sont les professionnels de la micro et de la nanotechnologie qui sont à l'honneur. Un secteur qui bien que méconnu du grand public est ressenti comme une locomotive, voire un poids lourd de l'économie suisse. En effet, ses professionnels se distinguent à l'international dans des domaines aussi variés et pointus que l'aéronautique, le biomédical ou la robotique.
Si ce volet de la manifestation possède des concurrents au niveau européen, il est en revanche le seul en Suisse à regrouper l'ensemble des microtechnologies sous le même toit. Une mise en relation de domaines voisins mais habitués à fréquenter des foires spécialisées qui ne peuvent que favoriser la créativité, affirme encore Olivier Saenger. http://www.tdg.ch/pages/home/tribune_de_geneve/l_actu/economie/detail_economie/(contenu)/233252 _________________ Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
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