La Cabestan

Sur Time TV :



http://home.edt02.net/emc/R/emcrV4c.php?c=54530-184131-122953-1157193-1518807-0-0-026-0-0-0-0-1556

foversta a écrit:

Sur Time TV :



http://home.edt02.net/emc/R/emcrV4c.php?c=54530-184131-122953-1157193-1518807-0-0-026-0-0-0-0-1556

c'est un truc de malade ...

Les propos de l'investisseur me font froid dans le dos, c'est un autre monde...

Et puis là ou le designer voit un bateau, moi je vois ça :


Trop pour moi, je

Amitiés,
Clément

A part l'originalité.....

"On voulait lancer un vrai univers pour les très très riches, pour ceux qui ont déjà tout."

Je trouve ces propos scandaleux, sans aucune éthique.

ArnaudLP a écrit:

"On voulait lancer un vrai univers pour les très très riches, pour ceux qui ont déjà tout."

Je trouve ces propos scandaleux, sans aucune éthique.

Bon... comment dire ?

On est dans un business.

Les montres c'est un business.

L'investisseur est là pour gagner de l'argent.

Se payent ce type des montres les très gros collectionneurs qui ont déjà une méga collection patek, lange, vacheron et qui veulent sortir de leur train-train. C'est la clientèle traditionnelle Urwerk, De Bethune etc...

Donc à part enfoncer une porte grande ouverte, je ne vois pas ce qu'il y a de scandaleux dans ces propos.

On peut décider aussi de faire du politiquement correct mais vu le prix de la montre, on se doute que ce n'est pas pour monsieur tout le monde...

moi je dis beaucoup n'y on pa cru et il l'a fait pour 290 000 € certe mais il l'a fait
Le réglage d’un tourbillon vertical – le seul qui soit à peu près justifié sur une montre-bracelet – est un art qui reste... compliqué !
La mise au point d’un échappement à force constante relève de la haute expertise, surtout avec un système à fusée et chaîne, à plus forte raison quand on veut garantir une chronométrie réellement linéaire (A. Lange & Söhne a mis du temps à maîtriser cette complication).
Côté fabrication, on est dans le cauchemar d’une chaîne de plusieurs centaines de micro-pièces. La mise au point des deux « coques » en verre (Pyrex) a fait appel à des techniques venues de l’industrie électro-nucléaire. Malgré tout cela, elle marche !
Présentée en off pendant les salons, la Cabestan a effacé d’un trait la quasi-totalité des autres montres un peu innovantes.
Au poignet, c’est un bonheur : légère, habilement proportionnée, ultra-portable et totalement singulière, la Cabestan est une des plus séduisantes concept watches de ces dernières années. En titane clair ou noir, elle impose son style sans jouer les fiers-à-bras. La manivelle qui se range dans la boucle déployante est un chef-d’oeuvre d’ingéniosité. C’est un des plus habiles dosages d’élégance et d’innovation qui puisse s’imaginer : bien au-delà d’une proposition disruptive, on est ici dans la refondation.
La Cabestan s’impose comme un des bannières de la nouvelle génération horlogère.
• Pour l’anecdote, il semblerait que cette Cabestan ait été proposée à plusieurs grandes marques, qui auraient hésité devant son concept « nautique » un peu trop radical et devant la haute technicité de sa construction.
Il est également possible que la réputation du tandem Ruchonnet-Halter ait été dissuasive, le premier restant marqué par son association au serpent de mer Monaco V4 (toujours en gestation prolongée chez TAG Heuer) et le second entré dans la légende noire de l’horlogerie avec son Opus 3 (géniale, mais toujours virtuelle chez Harry Winston)...
BUSINESS MONTRES & JOAILLERIE
Dans Ruchonnet, il y a ruche, avec tout ce que cela présuppose d’activités bourdonnantes et empressées. Au plus creux de la vague, Jean-François Ruchonnet a maintenu son réseau amical dans les vallées, en particulier avec des « stars » de la complication qu’on connaît encore mal et qui font le bonheur des manufactures qui ont pignon sur rue.
Comme on l’a beaucoup vu à L’Orient, chez Breguet, on a fini par savoir qu’il était dans le coup du double tourbillon lancé en 2006 par la marque, sur un concept « orbital » qui n’a pas forcément enchanté Jean Dunand et la manufacture Claret.
On prend les mêmes et on recommence ? Pas si simple ! Cette fois, Jean-François Ruchonnet a « bétonné » ses arrières, fiabilisé son dispositif de production et engagé les compétences nécessaires pour aller jusqu’au bout.
La personnalité est indéniable, l’énergie évidente et la créativité surmultipliée : c’est un « influenceur » potentiel de demain. A peine un peu moins « grande gueule » qu’avant, le Ruchonnet nouveau est arrivé : capable de tenir parole, il n’a pas fini de vous surprendre !
• La Cabestan n° 2 devrait être ainsi un vrai délire de mécanicien horloger, avec une énergie distribuée selon le principe de la pompe à huile : je ne peux pas en dire plus, mais ça va faire tousser les intégristes du Poinçon de Genève !

magnifique pièce de musée
et heureusement qu'il y a des riches pour se l'offrir et permettre ainsi aux créateurs de s'exprimer sans frein à leur imagination ou à leur délire
"et qu'est-ce qu'on dit ?"
MERCI les riches

Bon, je n'aurai probablement jamais les moyens de m'en offrir une mais en tout cas j'adore !

Et je trouve qu'il a raison de dire que c'est pour les très très riches, après tout, pourquoi le cacher ?

J'avais longuement discuté avec Ruchonnet au salon belles montres l'année dernière... un sacré personnage !

C'est beau comme un caisse enregistreuse chez ED...

Mais si, l'épicier...

Et puis là ou le designer voit un bateau, moi je vois ça :


Trop pour moi, je

Amitiés,
Clément[/quote]

Ca c'est méchant, mais original et drôle. L'investisseur va faire breveter la machine à pâtes à remontage automatique !

GYROTOURBILLON a écrit:

moi je dis beaucoup n'y on pa cru et il l'a fait pour 290 000 € certe mais il l'a fait
Le réglage d’un tourbillon vertical – le seul qui soit à peu près justifié sur une montre-bracelet – est un art qui reste... compliqué !
La mise au point d’un échappement à force constante relève de la haute expertise, surtout avec un système à fusée et chaîne, à plus forte raison quand on veut garantir une chronométrie réellement linéaire (A. Lange & Söhne a mis du temps à maîtriser cette complication).
Côté fabrication, on est dans le cauchemar d’une chaîne de plusieurs centaines de micro-pièces. La mise au point des deux « coques » en verre (Pyrex) a fait appel à des techniques venues de l’industrie électro-nucléaire. Malgré tout cela, elle marche !
Présentée en off pendant les salons, la Cabestan a effacé d’un trait la quasi-totalité des autres montres un peu innovantes.
Au poignet, c’est un bonheur : légère, habilement proportionnée, ultra-portable et totalement singulière, la Cabestan est une des plus séduisantes concept watches de ces dernières années. En titane clair ou noir, elle impose son style sans jouer les fiers-à-bras. La manivelle qui se range dans la boucle déployante est un chef-d’oeuvre d’ingéniosité. C’est un des plus habiles dosages d’élégance et d’innovation qui puisse s’imaginer : bien au-delà d’une proposition disruptive, on est ici dans la refondation.
La Cabestan s’impose comme un des bannières de la nouvelle génération horlogère.
• Pour l’anecdote, il semblerait que cette Cabestan ait été proposée à plusieurs grandes marques, qui auraient hésité devant son concept « nautique » un peu trop radical et devant la haute technicité de sa construction.
Il est également possible que la réputation du tandem Ruchonnet-Halter ait été dissuasive, le premier restant marqué par son association au serpent de mer Monaco V4 (toujours en gestation prolongée chez TAG Heuer) et le second entré dans la légende noire de l’horlogerie avec son Opus 3 (géniale, mais toujours virtuelle chez Harry Winston)...
BUSINESS MONTRES & JOAILLERIE
Dans Ruchonnet, il y a ruche, avec tout ce que cela présuppose d’activités bourdonnantes et empressées. Au plus creux de la vague, Jean-François Ruchonnet a maintenu son réseau amical dans les vallées, en particulier avec des « stars » de la complication qu’on connaît encore mal et qui font le bonheur des manufactures qui ont pignon sur rue.
Comme on l’a beaucoup vu à L’Orient, chez Breguet, on a fini par savoir qu’il était dans le coup du double tourbillon lancé en 2006 par la marque, sur un concept « orbital » qui n’a pas forcément enchanté Jean Dunand et la manufacture Claret.
On prend les mêmes et on recommence ? Pas si simple ! Cette fois, Jean-François Ruchonnet a « bétonné » ses arrières, fiabilisé son dispositif de production et engagé les compétences nécessaires pour aller jusqu’au bout.
La personnalité est indéniable, l’énergie évidente et la créativité surmultipliée : c’est un « influenceur » potentiel de demain. A peine un peu moins « grande gueule » qu’avant, le Ruchonnet nouveau est arrivé : capable de tenir parole, il n’a pas fini de vous surprendre !
• La Cabestan n° 2 devrait être ainsi un vrai délire de mécanicien horloger, avec une énergie distribuée selon le principe de la pompe à huile : je ne peux pas en dire plus, mais ça va faire tousser les intégristes du Poinçon de Genève !

http://www.businessmontres.com/breve_224.htm



Un jour, peut-être, Gyrotourbillon postera sur FAM un message de plus de deux lignes qui ne soit pas un copié / collé d'un article ou d'extrait de dossier de presse, et présenté sans source et sans "citation", comme s'il en était l'auteur.




Sinon, FX je suis bien d'accord sur la clientèle visée, la nécessité d'un investisseur pouvant supporter les coûts de développement notamment, et le fait que la plupart d'entre eux seront intéressé essentiellement par l'ouverture sur un marché que permet l'objet "montre" que l'objet lui même...


Mais je pense que ce qui hérisse ici un peu les passionnés, c'est que son discours ne montre aucun intérêt pour la technique horlogère mise en oeuvre, ou l'horlogerie en général, son discours est transposable à n'importe quel "produit".

Par ailleurs le sourire qu'il réprime vaguement à l'annonce du prix en francs suisse m'a fait moi-même sourire...


mais au final, je préfère cette franchises certes un peu brutale pour certains, plutôt que la langue de bois marketing de certains investisseurs qui cherchent à faire des coups financier en ressuscitant des marques disparues ou dans le coma, et couvrent cela dans les communiqués ou interview par la volonté de "ressusciter un pan de l'histoire horlogère" ou autre "blabla glorieuse histoire... blabla... offrir aux passionnés produits technique de pointe révolutionnaire sextuple tourbillon diagonal blabla..."

Je trouve cette montre vraiment originale. Elle est a classer avec les DB et autres Urwerk, donc dans les Dreamwatches, donc pour les "riches". Je n'aime pas trop cette classification car comme dit plus haut, c'est graceà des clients "riches" que nous avons le plaisir de découvrir des engins comme la Cabestan!