Bonjour
Il n'y a pas que les chats qui ont plusieurs vies. Je crois que certains êtres sont dotés des mêmes capacités. Ils se croisent , se reconnaissent ou non et passent leur vie à se chercher et puis ils passent à la vie suivante où recommence le cycle. Certains se demandent si c'est ou non heureux, la réponse est simple, tout dépend de ce que l'on fait de son cycle de vie. Ce qui est certain est qu'on a aucune certitude d'en connaître un autre mais que l'on peut croire en avoir déjà connu.
La force de l'imaginaire est de nourrir l'esprit, celui là même qui est le terrain fertile de ce en quoi l'on croit.
L'individu est habité par le doute. Il sait ce qu'il veut , pas toujours, il sait ce dont il ne veut pas , en général, et se nourrit parfois de ne pas s'avouer qu'il a le droit de faire aboutir ses envies et ses passions.
Si l'on devait se diviser en deux groupes, il y aurait ceux qui osent et ceux qui n'osent pas, ceux qui vivent et ceux qui survivent, ce qui se limitent au raisonnable et ceux qui croquent la vie. On peut pour une chose ou l'autre passer d'un clan à l'autre avec au final un bilan, celui qu'on a satisfait ou non à ses propres aspirations.
De là naissent les faux semblants, l'hypocrisie, des personnages qui ne sont pas ce qu'ils voudraient être et un dialogue de sourds entre des gens qui ne parlent pas les uns avec les autres mais parlent juste aux autres sans en attendre ni retour, ni dialogue.
Qu'on soit dans les domaines sociaux, professionnels, amicaux, affectifs, familiaux quels que soient les générations, les âges, les cultures et les milieux, la communication entre les individus est l'essence qui consumera leur complicité, cette connivence qui ouvre la confiance.
On sait à quel point se faire confiance est accélérateur des particules de l'efficacité des relations et c'est pourquoi, souvent on simule cette confiance au point parfois d'y croire alors qu'une simple introspection suffirait à la balayer.
Mosbilo n'avait d'autre vocation que celle de semer le doute, révéler aux êtres que derrière la vitrine d'un sourire, derrière des suites de mots il n'y avait pas toujours la grandeur des âmes affichées aux autres. Le sujet est inépuisable d'exemples tirés ici et là, de ces situations parfois pathétiques où la duperie n'aveugle que ceux qui en sont illuminés.
Combien de cadres , de personnels d'entreprises, d'amis prétendus, d'alliés, de membres de familles sont un jour surpris, déçus de constater que les engagements pris à leur égard n'ont finalement pas l'occasion de se concrétiser.
Combien de présidents d'entreprises en perdition ont caché à leurs collaborateurs la situation réelle de leur société lors de leur recrutement ou après, combien d'amis se trahissent, d'alliés ne sont qu'objectifs un temps et puis s'en vont, une fois pris leurs bénéfices.
Mosbilo vous a apporté ici ses chroniques grinçantes, caustiques parfois sur le seul registre de la dérision. Quelques semaines au vert vont lui permettre surement de cultiver davantage sa connaissance de l'univers des autres et de revenir encore plus aiguisé. Point de départ définitif donc mais juste une pause un peu plus longue, peut-être parsemée de parenthèses mais dont je souhaitais vous prévenir en vous ouvrant le paquet scellé de mes remerciements pour votre attention ...
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