Invité Invité
| Sujet: ZENITH : le livre Sam 20 Déc 2008 - 12:18 | |
| Merci aux modos de déplacer mon message s'ils jugent l'endroit non approprié... Quand la passion de l'horlogerie rejoint le talent de l'écrivain, sortie l'année prochaine du dernier roman de mon ami Jean Grégor, qui s'intitule " ZENITH" Je vous renvoie vers son site, vous allez vite comprendre la raison de ce titre évocateur http://www.jeangregor.com/biblio.php amicalement Laurent |
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caput Membre référent
Nombre de messages : 7037 Localisation : Ile de France Date d'inscription : 26/08/2008
| Sujet: Il était une fois une vieille montre de la marque Zenith Ven 27 Fév 2009 - 19:17 | |
| Un roman de Jean Grégor Conte à rebours - Citation :
Il était une fois une vieille montre de la marque Zenith. Quel homme fut ce Louis Cabolet, censé avoir été son premier propriétaire?
Stéphane Haskell Jean Gregor
Le narrateur de ce beau roman se lance dans une enquête qui, très vite, va se doubler d'une quête existentielle. A mesure que ses recherches avancent, entre rencontres et fausses pistes, il livre, par bribes, des éléments de son propre passé et tente d'en éclaircir les zones d'ombre. Il se débat avec le souvenir traumatisant d'un père, ancien pompier, modèle de sérieux, qui le jour de ses 42 ans et demi (comme le nombre de chapitres du roman et comme l'âge dont le narrateur approche dangereusement) se jeta sous un train. L'histoire s'achèvera comme elle avait commencé: par le don d'une montre. Mais, entre-temps, tout aura changé. Le narrateur sera passé à l'âge d'homme, et peut-être aussi aura-t-il trouvé la matière qui lui manquait tant pour écrire enfin un livre digne de ce nom.
Jean Grégor, qui est le fils de Pierre Péan, réussit avec «Zenith» un roman d'apprentissage complexe et sensible, qui livre une belle réflexion sur la paternité et la filiation. La mécanique de la montre vaut bien sûr pour symbole de l'ambitieux écheveau narratif. A l'image des systèmes d'horlogerie les plus élaborés, dans «Zenith», l'art cache l'art. On ne peut qu'admirer la fluidité avec laquelle les diverses strates du récit se mêlent et se succèdent. Sans que jamais l'émotion ne soit sacrifiée. Les enquêtes sur la montre et sur le passé s'étaient, se stimulent, s'éclairent l'une l'autre. Et cette alternance féconde permet un approfondissement de l'intrigue et de la psychologie des personnages. Le portrait du père, en particulier, est magnifique: le suicidé un peu terne du début finit par prendre une dimension presque héroïque. Les diverses révélations arrivent toujours à point, sans rien d'artificiel. Un roman parfaitement huilé.
http://bibliobs.nouvelobs.com/20090227/10911/conte-a-rebours |
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