Nombre de messages : 57505 Date d'inscription : 05/05/2005
Sujet: L'aspect, le paraître et le vent. 13.02.09 8:05
On voit revenir dans les discussions l'intérêt des amateurs pour les calibres de manufacture. Les maisons horlogères tentent d'aller en ce sens en multipliant les nouveautés.
Hier, dans la période des années 50 à 70, cette notion de manufacture n'avait oas encore été "inventée" par les marketeux toiut comme le concept absurde de haute horlogerie.
On trouvait des calibre Valjoux à 2 chiffres et roue à colonnes dans des montres de grande qualité et de grandes marques et parfois aussi dans des marques exotiques. La qualité n'était même pas mise en cause et les calibres assurément d'une autre dimension que certaines des production très bien maquillées actuelles.
Une montre de qualité pourrait-elle encore aujourd'hui être reconnue par tous sans être équipé d'un calibre qui ne soit pas duiit de "Manufacture" ?
Ce n'est pas certain. Il y a derrière tout cela parfois un snobisme qui confine à l'absurde et voir se pâmer des amteurs sur un Unitas 6497 maquillé en calibre de haute horlogerie et présenté comme une pièce exceptionnelle parce que le sous-traitant d'un horloger qui se montre louope sur le front sait mieux le vendre qu'un autre est à ce titre un peu inquiétant parfois. Un col de cygne, des cotes de genèves, des vis bleuies et un fond vitré ne font pas une pièce exceptionnelle y compris à plus de 5000 euros.
Une montre à fond plein avec un calibre de qualité est bien plus intéressante horlogèrement ...
_________________ Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
grosseiko Passionné de référence
Nombre de messages : 3466 Localisation : Gironde Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: L'aspect, le paraître et le vent. 13.02.09 9:25
Je ne sais que dire:
Oméga:1128 VS Rolex:3185 ont tous deux fait leur preuve. Poutant l'un des deux n'est, à la base, pas un mouvement de manufacture...
GS
Invité Invité
Sujet: Re: L'aspect, le paraître et le vent. 13.02.09 10:28
C'est peut-être moins une question de "snobisme" (dont l'étymologie est particulièrement adaptée à de l'Unitas fardé ) ou de méconnaissance technique, que simplement la fonction contemporaine des montres mécaniques.
Ce ne sont plus des instruments de mesure du temps comme l'a été l'horlogerie mécanique dans sa période de "gloire technique", entre disons Harrison / Breguet / Berthoud etc... (à compter du développement de la chronométrie pour les besoins de la marine, et l'évolution technique des montres de poche, la course à la fiabilité et la précision) et 1970.
Puis, au 1çème et 20 ème, la démocratisation (pas seulement avec Roskopf), la révolution industrielle, la mesure du temps est vraiment civile et individualisée.
Aujourd'hui, c'est le quartz qui assure ce besoin. Et la clientèle du valjoux 72 dans une marque de second rang, c'est peut-être aujourd'hui celle de la casio multifonction ?
La montre mécanique est en grande partie redevenue ce qu'elle était au 17ème, un bel objet, cher, réservé à une élite, pour lequel le paraitre est essentiel (au 17ème l'émaillage, les boites en métal précieux travaillé, le mouvement décoré, etc...).
Zorrino Animateur
Nombre de messages : 1053 Localisation : 92 Date d'inscription : 11/05/2007
Sujet: Re: L'aspect, le paraître et le vent. 13.02.09 10:39
ZEN a écrit:
On voit revenir dans les discussions l'intérêt des amateurs pour les calibres de manufacture. Les maisons horlogères tentent d'aller en ce sens en multipliant les nouveautés. (...) Il y a derrière tout cela parfois un snobisme qui confine à l'absurde et voir se pâmer des amateurs sur un Unitas 6497 maquillé en calibre de haute horlogerie et présenté comme une pièce exceptionnelle parce que le sous-traitant d'un horloger qui se montre loupe sur le front sait mieux le vendre qu'un autre est à ce titre un peu inquiétant parfois. Un col de cygne, des côtes de Genève, des vis bleuies et un fond vitré ne font pas une pièce exceptionnelle y compris à plus de 5000 euros. ...
Je suis entièrement d'accord avec ce constat de ZEN, ça rejoint ce que j'ai pu dire précédemment. Mais chacun est libre de placer la "légitimité horlogère" là où il l'entend, et les foules de glorifier les idoles qu'elles croient choisir.
Invité Invité
Sujet: Re: L'aspect, le paraître et le vent. 13.02.09 11:04
la manufacture c'est le marronnier horloger, A mon avis pour etre manufacture il faut commencer par fabriquer le coeur "spiral" et la il y en combien! Aujourd'hui l'horlogerie est décorative la technique n'amène rien dans la mesure du temps. Faire un beau calibre précie le tout enrobé d'une belle boite cadran aiguille avec ou sans complication, et des poussoir de chrono ROND doit suffire aux marketeux pour que le client trouve envie de craquer un peu de tune je retourne bosser
capdep Nouveau
Nombre de messages : 44 Localisation : 44/56 Date d'inscription : 06/06/2008
Sujet: Re: L'aspect, le paraître et le vent. 13.02.09 11:18
Oui l'art, la maniere, le fond , la forme , tout cela passer au tamis du commerce, repensé au profit de la rentabilité industrielle ou d'une "manufacture", et vue par la lorgnette du conaisseur ,de l'amateur ou simplement du consomateur .... Mais si malgrè tout on réussit encore à prendre plaisir en regardant l'objet qui est à notre poignet ou désirer la superbe montre derrier la vitrine ou sur les superbe photos de FAM !!
mat31 Membre Actif
Nombre de messages : 139 Date d'inscription : 29/07/2006
Sujet: Re: L'aspect, le paraître et le vent. 13.02.09 19:31
Quand je pense au nombre de fois où la Breguet Type XX s'est faite flinguer précisement parce que son calibre n'est pas de manufacture...
J'espère que les mêmes ne vont pas revenir pour dénoncer la dictature du marketing !
gregorypons Animateur
Nombre de messages : 803 Age : 117 Localisation : Genève-Paris-Neuchâtel et toute la planète horlo Date d'inscription : 26/03/2007
Sujet: Re: L'aspect, le paraître et le vent. 13.02.09 20:03
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Citation :
un snobisme qui confine à l'absurde et voir se pâmer des amteurs sur un Unitas 6497 maquillé en calibre de haute horlogerie et présenté comme une pièce exceptionnelle parce que le sous-traitant d'un horloger qui se montre louope sur le front sait mieux le vendre qu'un autre est à ce titre un peu inquiétant parfois. Un col de cygne, des cotes de genèves, des vis bleuies et un fond vitré ne font pas une pièce exceptionnelle y compris à plus de 5000 euros.
Pourquoi tant de haine contre ce pauvre Unitas, qui est un mouvement superbe, avec ou sans cosmétique marketing, qui fonctionne parfaitement et qui reste la providence des marques quand elles veulent rester à des prix accessibles tout en proposant des grands boîtiers ?
Pour ma part, je suis assez content d'avoir une Radiomir équipée d'un Unitas (Black Seal PAM 183), sans me sentir pour autant obligé de croire qu'il s'agit vraiment d'un calibre "fiable de haute horlogerie", comme l'affirme Panerai...
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LE_STURM Animateur
Nombre de messages : 1086 Age : 46 Localisation : Wild wild East Date d'inscription : 09/02/2008
Sujet: Re: L'aspect, le paraître et le vent. 14.02.09 18:10
Zen tu dis : "voir se pâmer des amteurs sur un Unitas 6497 maquillé en calibre de haute horlogerie"
Mais encor ? Tu parles de quel marque ?
Moi j'aimerais bien savoir quelles marques, comme Rolex, produisent entièrement leurs mouvements... Il semblerait que même Breguet ou Vacheron Constantin aient certains mouvements roturiers dans leur catalogue...