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 Montre CZAPEK

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sokol95
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Date d'inscription : 16/03/2009

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MessageSujet: Montre CZAPEK   Montre CZAPEK Empty16/3/2009, 21:45

Bonsoir, Je viens de m'inscrire et je profite à vous poser ma premiere question. Qq connais les montres de poche de la marque CZAPEK.?
J'en ai une!!!!!!!!! @+
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Bertrand
Puits de connaissances
Bertrand


Nombre de messages : 4244
Date d'inscription : 06/05/2005

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MessageSujet: Re: Montre CZAPEK   Montre CZAPEK Empty16/3/2009, 22:23

ancien associé de Patek avant Adrien Philippe.
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MessageSujet: Re: Montre CZAPEK   Montre CZAPEK Empty16/3/2009, 22:37

sokol95 a écrit:
Bonsoir, Je viens de m'inscrire et je profite à vous poser ma premiere question. Qq connais les montres de poche de la marque CZAPEK.?
J'en ai une!!!!!!!!! @+
salut il suffit de"rechercher"
Frantisek Czapek, un Polonais naturalisé d'origine tchèque, naquit le 4 avril 1811 à Semonitz, en Bohême, de Jean Czapek et de Catherine, née Walaschek. Ayant, lui aussi, participé à l'insurrection polonaise en qualité de soldat de la Garde nationale, à Varsovie, il émigra et finit par se fixer à Genève, ce qui pour un horloger comme lui était un choix judicieux. Le 22 octobre 1836, il épousa à Versoix Marie, fille de l'horloger Jonas Pierre François Gevril de Carouge.

Horloger de grand talent, Czapek avait sans doute appris son métier dans des ateliers où les normes de qualité de l'horlogerie de Vienne et de Prague étaient de rigueur: le régulateur de précision signé "Czapek" qui est exposé au musée privé de PATEK PHILIPPE & Cie en fait foi. C'est jusqu'ici le seul exemple connu d'une telle horloge de précision créée par Czapek.

La petite entreprise de Patek, Czapek & Cie, qui occupait une demi-douzaine d'ouvriers, produisait environ deux cents montres de qualité par an. Les quelques exemplaires conservés permettent de constater le degré de perfection de ces premières montres, résultat d'une union réussie entre la recherche artistique et l'habileté technique.

Lors d'une exposition à Paris en 1844, qui permit à la jeune firme des émigrés polonais de présenter ses produits à un public international, Patek entendit pour la première fois parler d'un horloger parisien qui exposait une invention sensationnelle, fruit de nombreuses années de recherches. Cette invention, dont l'importance pour le développement ultérieur de l'horlogerie avait jusqu'alors manifestement échappé aux Parisiens, était une montre de poche d'une minceur étonnante, remontée et mise à l'heure sans clef. A vrai dire, dès sa fondation en 1839, la firme Patek et Czapek avait produit de telles montres sans clef, mais le système de remontage utilisé, dû à Louis Audemars, du Brassus, était loin d'être parfait. Impressionné par ce mécanisme nouveau, Patek alla voir son inventeur, Jean Adrien Philippe, afin de faire sa connaissance et de le questionner sur les détails de son invention. La conversation qu'il eut avec Adrien Philippe le marqua si fortement qu'il proposa à celui-ci d'accepter le poste de directeur technique dans son entreprise à Genève dès que le contrat avec Czapek serait venu à expiration, en 1845: par suite d'un désaccord grandissant entre Patek et Czapek, dont les voyages prolongés en Pologne et en Bohême n'avaient sans doute pas été pour améliorer la situation, les deux hommes en étaient venus à décider la dissolution de leur entreprise commune. Adrien Philippe accepta la proposition de Patek et c'est ainsi que fut fondée, le 15 mai 1845, la compagnie PATEK & Cie avec siège à Genève, Quai des Bergues 15, les fondateurs étant cette fois-ci MM. Antoine Norbert de Patek, Jean Adrien Philippe et Vincent Gostkowski. Pour Patek et Philippe, ce fut là le début d'une collaboration qui allait durer jusqu'à leur mort, leur procurant bon nombre de satisfactions et de succès.

Czapek, de son côté, mit sur pied sa propre entreprise qui, sous le nom de Czapek & Cie, entra en concurrence directe avec celle de son ancien associé, son programme de production étant sensiblement le même que celui de Patek & Cie. Parmi les commandes qu'il reçut, il y eut notamment des montres-souvenir et des montres-jubilé gravées d'armoiries, de portraits, de dédicaces, de motifs religieux etc. dont la majeure partie étaient destinées à des acheteurs polonais, tant en Pologne même qu'en exil. Dès 1854, il y eut un centre de distribution de ses produits à Varsovie et, en 186o, une filiale de Czapek & Cie commença sa production rue Vendôme, à Paris. Mais neuf ans plus tard déjà, en 1869, l'affaire fut liquidée.

François Czapek est l'auteur du premier livre sur l'horlogerie jamais publié en langue polonaise: "Slôw kilka o Zegarmistrzowstwie ku uzytku zegarmistrzôw i publicznosci" - "Remarques sur le métier d'horloger à l'usage de l'horloger et du public". L'ouvrage fut imprimé à Leipzig en 1850.

Quant à l'avocat Vincent Gostkowski, l'associé de Patek et de Philippe dans la firme Patek & Cie, il était, lui aussi, un émigré polonais, né le 29 mars 1807 à Grzymki. A l'âge de quarante ans, le 30 juin 1847, il épousa la Française MarieAntoinette de Rabaudy originaire de Brest, de vingt ans sa cadette. Pour ce mariage, Antoine Norbert de Patek et Jean Adrien Philippe furent deux des trois témoins. Vincent Gostkowski mourut le 29 août 1884 à Genève; sa femme Marie-Antoinette lui survivra vingt-quatre ans.

cdt
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