Actu : Breitling 125 ans et toujours au top

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Breitling 125 ans et toujours au top

Face à Rolex ou Cartier, la marque suisse mise sur la technologie : ses montres font bien plus que donner l’heure…
Brad Pitt et Richard Branson la portent fièrement au poignet. Mais ce sont deux inconnus qui ont offert à la Breitling Emergency sa plus belle publicité. Sans elle, Steve Brooks et Hugh-Quentin Smith ne seraient sans doute plus de ce monde. Partis en 2003 survoler le pôle Sud dans un petit hélico, ces Anglais casse-cou se sont crashés sur la banquise. Par chance, le déclenchement de la balise de détresse intégrée à leur Emergency, un modèle à 5 000 euros, a permis aux secours chiliens de les localiser. Et Steve Fossett ? L’aventurier milliardaire, dont les restes ont été retrouvés en novembre dernier dans le désert californien, possédait bien, lui aussi, une Emergency. Mais il ne la portait pas le 3 septembre 2007, jour de son ultime décollage. Une précision que la filiale américaine s’est fait un plaisir de divulguer.

La marque suisse ne perd jamais une occasion de cultiver sa légende. C’est indispensable pour garder sa place dans un marché de la haute horlogerie dominé par les géants Swatch Group (Blancpain, Omega, Breguet), Richemont (Cartier, Vacheron Constantin, Jaeger-LeCoultre) et LVMH (Zenith, Tag Heuer, Hublot), et par quelques indépendants archiconnus comme Rolex. La force de Breitling, inventeur du premier chronomètre au poignet, est justement de n’avoir pas une seconde dévié de sa spécialité : les montres instruments. Une originalité qui fait de Breitling la marque préférée des pilotes et, plus largement, de tous ceux qui rêveraient de l’être. Le fabricant a vendu 200 000 montres l’an dernier pour un chiffre d’affaires estimé – secret suisse oblige, les résultats ne sont pas publiés – à 400 millions d’euros. Rien qu’en France, 8 500 modèles ont été écoulés en 2008 pour un total de 17 millions d’euros. Un score stable malgré la crise. A croire que l’horloger des airs se joue des turbulences.

Dans les labos, le poussoir est actionné 15 000 fois d’affilée

Créée en 1884 par le Suisse Léon Breitling, un passionné de chronos, la maison s’est vite fait un nom chez les «fous volants» du début du XXe siècle. En 1936, elle est devenue le fournisseur officiel de la Royal Air Force, puis de l’US Air Force avant d’équiper la plupart des compagnies aériennes. Lisibles, précis et résistants aux vibrations, ses chronos sont même plébiscités par les as de la patrouille de France. Une imagerie que Breitling, racheté en 1979 par le très discret Ernest Schneider (un ancien pilote passionné de microélectronique), rappelle sans cesse dans sa communication. Le logo ? A ailettes. Les pubs ? Pas une ne sort sans un coucou en arrière-plan. L’égérie ? John Travolta, 5 000 heures de vol au compteur et trois avions, dont un Boeing 707, au garage. Les ambassadeurs ? Sept anciens pilotes de chasse réunis dans la Breitling Jet Team basée à Dijon, la seule patrouille civile volant sur jet.

Chaque année, la direction s’offre même, au Salon aéronautique du Bourget, un stand qui, selon un habitué, «n’a rien à envier à celui de Dassault». Cette reconnaissance de la profession ne tombe pas du ciel : depuis cent vingt-cinq ans, Breitling s’astreint à une qualité sans faille. Démonstration dans ses ateliers de Granges, au sud de Bâle, où chaque prototype fait l’objet d’une interminable séance de torture.

A chaque pièce, son supplice. Le cadran passe trois jours sous une lampe UV avant d’être plongé dans un produit chimique ultracorrosif. La vitre doit supporter le choc d’une bille de 63 grammes lâchée d’une hauteur de 82 centimètres. Le bracelet est secoué sans interruption durant cinq rounds d’une demi-heure. Le poussoir du chronomètre est enclenché 15 000 fois d’affilée. Pour finir, un marteau envoie valdinguer la montre à 1 mètre. Si elle s’en sort indemne, la production en série peut enfin commencer. Avec le même souci du détail.

Avant d’arriver dans l’atelier ultramoderne situé à La Chaux-de-Fonds, la Mecque de l’horlogerie suisse au cœur du Jura, les composants (Breitling s’approvisionne chez une centaine de fournisseurs) sont contrôlés un à un. Dans un souci de qualité, l’assemblage, auparavant sous-traité, a été rapatrié en 1997. «Nous avons tout simplement racheté l’entreprise qui réalisait cette opération», explique Jean-Paul Girardin, le vice-président de Breitling. Cette année, la société franchit un nouveau cap en produisant pour la première fois son propre mouvement, c’est-à-dire l’ensemble des organes et mécanismes principaux qui composent la montre. En gestation depuis cinq ans, ce mouvement, certifié par le très rigoureux Contrôle officiel suisse des chronomètres, va remplacer progressivement les mécanismes achetés à ETA, la filiale du groupe Swatch qui fournit la majorité des horlogers suisses. Un gage de prestige. Breitling pourra désormais côtoyer Rolex et Jaeger-LeCoultre dans le club très restreint des «manufactures», terme qui, dans l’industrie horlogère helvète, désigne les maisons qui fabriquent quasi entièrement les montres.

L’association avec Bentley a fait scandale chez les puristes

Parallèlement à cette montée en gamme, la marque a opté pour un circuit de distribution plus sélectif. Sur le territoire français, le nombre de points de vente (environ 130 aujourd’hui) a été divisé par trois depuis 1999. Les bijoutiers retenus doivent se plier à un cahier des charges draconien. Primo, les marques qui côtoient Breitling doivent être «équivalentes ou supérieures». Une manière habile de valoriser son image malgré des prix plus bas que la concurrence : 4 000 euros en moyenne, soit 20% de moins que Rolex. Deusio, la présentation des 32 modèles, dont seulement quatre pour femme, est strictement codifiée. Le commerçant s’engage par contrat à présenter dans sa vitrine un échantillon repré­sentatif de la gamme rangé par familles de produits (Navitimer, Windrider, Professional et Aeromarine). Le tout sur le présentoir officiel de Breitling orné d’une hélice d’avion.

En 2003, la marque s’est autorisé un petit écart de conduite : elle a développé avec Bentley, le constructeur de berlines de luxe, une série de montres tape-à-l’œil. Les puristes ont hurlé. Mais la gamme, qui compte treize références dont, oh scandale, trois modèles rectangulaires, a trouvé son public. «C’est vrai que c’est de l’automobile, confesse André Uzan, le directeur de la filiale française, mais Bentley, aussi, a des ailes sur son logo.» Vu comme ça…

Claire Bader

http://www.capital.fr/a-la-une/dossiers/breitling-125-ans-et-toujours-au-top-375899

Merci Zen pour ce post qui rend ses lettres de noblesse a cette tres belle marque suisse dont le serieux et le soucis de la qualite ne sont plus a demontrer.
Un simple renouvelement de sa gamme, autours de son nouveau chrono devrait garantir un bel avenir a Breitling. Une marque qui beneficie encore d'une tres belle image de marque aupres du grand public et des passionnes.

Lors d'un séminaire, ce matin, mon personnel a appris, au sujet du calibre B-01, qu'il s'en produira ces prochaines années, entre 30.000 et 50.000 unités

Pas de doute, la marque représente un très séduisant compromis de qualités :
. techniques (le déploiement du calibre B-01 l'accréditera de plus en plus, à côté de Superquartz très professionnels)
. esthétiques (on ne présente plus la Navitimer, et les réalisations sont toujours irréprochables)
. économiques (dans le neuf comme dans le vintage, on en a pour son argent)

Mais en outre, l'image de la marque est magnifiquement positionnée autour de l'aérospatiale.
C'est un bel avantage par rapport à d'autres marques de qualités (vous en connaissez...) qui n'ont pas pu ou pas su acquérir une telle "lisibilité" publique.

Bon Anniversaire Breitling ! et j'espère que cette aventure continuera 125 ans de plus...

ça fait plaisir de le lire, un bel article en forme d'hommage.

Personnellement, je dirais que c'est la marque qui me "parle" le plus, que j'aime le mieux quoi... Je ne sais pas dire vraiment pourquoi, je sais juste que ce n'est pas une question d'avion, mais plutôt de "personnalité". Il y a bien entendu la classique Navitimer avec son style plus "chic", mais il y a surtout ces montres qui respirent la robustesse et l'aventure, et qui ont une vraie "gueule". Encore hier soir, je regardais le film "Blood Diamond" avec Di Caprio, ça se passait en Afrique, et il devait avoir une Avenger à mon avis. Bref, c'est des montres qui "accrochent" vraiment l'intérêt du spectateur... que je suis.

Je pense que Breitling est a situer un peu sur le même plan que Panerai au niveau de la cote d'amour..., on ne sait pas trop exactement pourquoi on l'aime (technique, finitions, fonctionnalités), mais je pense que c'est plutôt un "genre" qui dégage ce truc qui nous dit : "Sacrée montre" ! Vous voyez ce que je veux dire ? Ces deux marques, je les place dans cette catégories de "gueule", Panerai et Breitling. Et je pense pas qu'on peut dire la même chose d'autres marques qui occupent ce segment et même au-dessus comme Rolex, et qui sont plutôt de "belles montres", mais sans ce charisme spécial.

Dans tout ça, je n'ai toujours pas encore compris comment et pourquoi certains les qualifie de montres de garçon de café ? (pas encore saisi le rapport... )

Mais je cause, je cause, et je n'ai toujours pas de Breitling...

Aujourd'hui, je me dis "tant mieux" ! J'ai eu ma Longines, mon Omega, ma Zenith, et je suis bien content de ne pas m'être précipité sur la première Breitling qui m'ait tapé dans l'oeil. Ainsi, je serai sans doute un des privilégiés de l'année à avoir une Breit avec son fameux nouveau mouvement du premier coup

Dis-donc Boogie, c'est vrai ce que m'a répondu je ne sais plus qui sous un autre sujet : que tu avais déjà reçu des exemplaires de la B01 ? Il m'a semblé que tu avais parlé de juillet-août ?

Salut les gars !

Merci Zen pour nous faire partager cet article !
J'aime cette marque comme vous tous !
Tout ce qu'elle dégage est beau, positif, qualitatif, emblématique, robuste, magnifique, esthétique, formidable, admirable, technique, fiable. Bon là il faut j'arrête quand même.
Enfin c'est de l'art horloger.
C'est celle que j'ai choisi entre de nombreuses autres marques pour mon premier gros achat de montre. J'espère en avoir d'autres dans ma vie, mais il faut quand même avoir les moyens.
J'aimerais bien voir la prochaine Navitimer avec un B01 a l'intérieur. Mais je me laisserai bien aller pour une Avenger Skyland ou une Aerospace.
Je pense surement comme vous que Breitling est partie pour durer encore très longtemps et tant mieux !
En fait ZEN on est encore tous d'accord pour que tu fasses STP un sous-forum Breitling !
A+

Boogie a écrit:

Lors d'un séminaire, ce matin, mon personnel a appris, au sujet du calibre B-01, qu'il s'en produira ces prochaines années, entre 30.000 et 50.000 unités

Je ne sais pas exactement combien de montres mécaniques Breitling produit chaque année, Boogie, mais cela suffit-il pour alimenter les gammes Navitimer et Windrider, par exemple ?

Oui, cela fait plaisir à voir. J'adore cette marque et ce qu'elle dégage. J'ai quasiment toujours ma navi au poigné. Je me régale de la regarder.

Une navi avec le nouveau tracteur... ce sera formidable et donnera une nouvelle assise à cette super marque!

+1 pour un sous-forum et la réponse "au garçon de café"

Joyeux anniversaire Breitling !!

Je me souviens il y a 10 ans de ma première automatique qui était une Chronomat cadran blanc, il est clair que cette montre a déclenché chez moi une CHI qui ne s'est toujours pas arrétée !

C'est étonnant de parler de l'histoire de Breitling sans évoquer la fin des années 70 et la disparition de la marque avec sa vente par appartements entre le nouveau propriétaire, Sinn et O&W.

Brice Bling a écrit:

Boogie a écrit:

Lors d'un séminaire, ce matin, mon personnel a appris, au sujet du calibre B-01, qu'il s'en produira ces prochaines années, entre 30.000 et 50.000 unités

Je ne sais pas exactement combien de montres mécaniques Breitling produit chaque année, Boogie, mais cela suffit-il pour alimenter les gammes Navitimer et Windrider, par exemple ?

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si la marque a vendu 200.000 montres l'an passé, ça ne suffirait pas, je pense, mais j'imagine que les dispositions sont déjà prises pour augmenter ce nombre et faire bénéficier, je l'espère, la Navitimer de ce calibre, avant la Bentley, si possible.

Pour David, oui, c'est vrai, j'en ai une en stock

Au niveau des dimensions, une navitimer B01 serait comment par rapport à une Navi/7750 ?

Breitling, les montres de ma vie... 100 fois d'accord pour un sous-forum Breit !
Di Caprio a une Chrono Avenger dans Blood Diamond(http://breitlingsource.com/images/celebrities_ambassadors/leonardo_dicaprio.jpg).
La grosse différence avec Rolex, est que les possesseurs de Breit sont peut-être plus amateurs d'horlogerie que les porteurs de Rolex. Entendez par là (et je précise avant de passer au peloton d'exécution...) que même les non connaisseurs connaissent Rolex, ce qui n'est pas forcément le cas pour Breitling !
Longue vie à Breitling !!!

DeZ a écrit:

Au niveau des dimensions, une navitimer B01 serait comment par rapport à une Navi/7750 ?

Difficile de dire : le calibre B-01 fait 30 mm de diamètre, et la Navi classique 41,8 mm

J'imagine qu'il n'y aurait dès lors pas forcément besoin d'augmenter, ou de beaucoup augmenter le diamètre de la Navi...

D'ailleurs, en toute confidence, le mouvement a déjà été monté dans une Navi car, quand les gens de Breitling ont fait les essais de fiabilité au porté, c'est une Navi qui renfermait ce calibre....

clodor a écrit:

La grosse différence avec Rolex, est que les possesseurs de Breit sont peut-être plus amateurs d'horlogerie que les porteurs de Rolex. Entendez par là (et je précise avant de passer au peloton d'exécution...) que même les non connaisseurs connaissent Rolex, ce qui n'est pas forcément le cas pour Breitling !
Longue vie à Breitling !!!

Alors là, vraiment pas d'accord: Rolex COMME Breitling sont connues, appréciées, voire possédées, autant par des connaisseurs que par des non connaisseurs !

Je pensais pourtant m'en tirer vivant.. Je disais simplement que la marque Breitling est moins connue des profanes que Rolex, ce qui n'enlève rien à l'une ou l'autre des marques. Je vois beaucoup de patients en consultation et, amour des montres oblige, je regarde leurs montres. Les possesseurs de Breitling que j'ai rencontrés connaissaient très souvent l'histoire de leur montre et de la marque, ce qui n'était pas le cas pour Rolex. Mais ce n'est qu'une constatation...

clodor a écrit:

Je pensais pourtant m'en tirer vivant.. Je disais simplement que la marque Breitling est moins connue des profanes que Rolex, ce qui n'enlève rien à l'une ou l'autre des marques. Je vois beaucoup de patients en consultation et, amour des montres oblige, je regarde leurs montres. Les possesseurs de Breitling que j'ai rencontrés connaissaient très souvent l'histoire de leur montre et de la marque, ce qui n'était pas le cas pour Rolex. Mais ce n'est qu'une constatation...

Tu es docteur ?

Je vois d'ici le tableau : Monsieur Dupond est tombé du muret de sa vigne, s'est empalé sur un échalat et se précipite chez le bon Docteur Clodor, l'échalat toujours fiché dans son ventre.

Dr. Clodor : "Ahhhh Monsieur Dupond, vous n'avez pas l'air en forme dites-moi, mais qu'est-ce que c'est que ce truc en travers de votre ventre ? Non non, ne touchez pas, vous allez salir votre montre. Hooo mais attendez une minute, c'est bel et bien une Breitling que vous avez-là ? Vous êtes un amateur d'horlogerie ?... en tout cas, c'est une très belle marque, puis-je vous demander la permission de l'essayer ? ... Non non, ne touchez pas, vous avez les mains plein de sang, laissez moi l'enlever. Ahhh, Monsieur est un connaisseur, une authentique Navitimer 40Th, vous connaissez son histoire ? Ah vous l'avez acheté à l'occasion de vos noces d'argent ? Mais arrêtez donc de geindre Monsieur Dupond, et essayons d'avoir une conversation de passionnés, je m'occuperais de votre échalat dans un moment..."

... Non sans deconner, tu causes souvent de tocantes avec tes patients ?

Pour ta gouverne, les consultations libérales sont rarement des urgences et si une relation amicale s'installe avec le patient et que je vois une belle montre, alors oui j'embraye là-dessus. Cette après-midi même, j'ai parlé Breitling avec un possesseur d'une très belle Navitimer vieille de 30 ans tout en lui faisant une injection dans le genou. Et tu me croiras ou pas, çà ne l'a pas choqué

J'espère que tu as quand même compris que c'était à prendre au second degré mon cher docteur, alors s'il te plait, pas de réplique sur le ton de "Pour ta gouverne...", là ça fait un peu... Professeur Sacrin

clodor a écrit:

Je pensais pourtant m'en tirer vivant.. Je disais simplement que la marque Breitling est moins connue des profanes que Rolex, ce qui n'enlève rien à l'une ou l'autre des marques. Je vois beaucoup de patients en consultation et, amour des montres oblige, je regarde leurs montres. Les possesseurs de Breitling que j'ai rencontrés connaissaient très souvent l'histoire de leur montre et de la marque, ce qui n'était pas le cas pour Rolex. Mais ce n'est qu'une constatation...

j'avais bien compris, Clodor, mais je trouve, moi, que, au même titre que Rolex, Breitling est une marque très connu, du connaisseur comme du néophyte !!
J'ai beaucoup d'amis qui ne connaissent rien aux montres, et qui connaissent Rolex et Breitling, alors que patek philippe, audemars piguet, jaeger le coultre,... leurs sont complètement inconnues !!(quel dommage !!)

c'était juste une constatation personnelle !

Pour ce qui est du second degré je m'en doutais mais l'on m'a déjà fait la même remarque ("tu parles montres à des gens qui ont un problème de santé ? qulle horreur !"), et je tenais à préciser que c'est réellement réel. On dira que j'ai fait du troisième degré.

+1 avec Sipary

Plus 1 pour le sous forum Breitling .Et une petite demande à Boogie: pourrais tu nous faire des photos de la nouvelle chronomat B01 car je dois dire que je suis un peu resté sur ma faim avec les photos officielles de leur site ......