jackyaudio Membre référent
Nombre de messages : 8546 Date d'inscription : 06/05/2008
| Sujet: epaisseur...? Jeu 7 Mai 2009 - 18:17 | |
| bonjour a tous, quand on parles de l'épaisseur d'une montre, elle se prends où..?? depuis le fond jusqu'a la lunette ? ou au sommet du verre..? |
|
cheminal67 Puits de connaissances
Nombre de messages : 4856 Age : 67 Localisation : tout au bord du RHIN Date d'inscription : 27/06/2007
| |
Invité Invité
| Sujet: Re: epaisseur...? Jeu 7 Mai 2009 - 19:03 | |
| L'épaisseur se mesure, comme chacun sait, au pifomètre ! - pour rappel, le système pifométrique a écrit:
La pifometrie est une science trés ancienne et universelle. La preuve en est, en ce que les enfants naissent avec leur propre pifometre incorporé. Ce qui est d'ailleurs aussi la preuve de la transmissibilité des caractères acquis. Dans ces conditions, il est surprenant qu'elle ait suscité trés peu de travaux. Il n'existe pas, au pavillon de Breteuil ou ailleurs, d'étalons d'unités pifométriques, quoique celles-ci soient d'usage courant. Rares sont, d'autre part, les auteurs qui ont cherché à définir les lois qui régissent cette science.
A ma connaissance seul Jacques Perret, dans "Rôle de plaisance" a consacré quelques pages, d'ailleurs trés profondes, à ce sujet. C'est lui qui a, le premier établi quelques principes : 1 - Le pifométre est strictement personnel, inaliénable, consusbstantièl à l'individu et inutilisable par autrui.
2 - Deux pifômes de sens contraires contraires ne s'annulent pas.
3 - Il n'y a rien d'intéressant à tirer d'une moyenne pifométrique
Cette porte ouverte sur un champ de recherches immense et inexploré eût dû attirer le chercheurs. Au moment où les "systèmes" s'organisent où le C.G.S. a vécu, où le M.T.S. n'est plus qu'un souvenir, et où le M.K.S. (avec ou sans A) triomphe dans les recommandations ISO, où AFNOR consacre trois normes, X02-002, X02-003, X02-004 (1) aux unités, il est stupéfiant que rien n'ai paru sur les unités pifométriques. Il m'a paru essentiel de combler cette lacune.
Quelques observations liminaires s'imposent : Le Pifomètre, instrument personnel, n'est en vente nulle part, bien entendu. Mais sa précision est inégalable. Jamais personne n'a eu besoin d'utiliser un pifomètre a vernier, encore moins un pifomètre à vis micromètrique. L'instrument banal, incorporé, suffit en toute occasion.
Il faut délibérément mettre de coté la pifométrie spécialisée pour diverses raisons :
Elle est souvent discutable. Par exemple, la pifométrie gastronomique utilise des unités mythique : Il est souvent question d'une noix de beurre alors que jamais aucun cuisinier n'a sculpté de beurre en forme de noix. Elle est parfois trop centrée sur la profession ; c'est pourquoi, le coeur serré, je renoncerai à parler des unités pifométriques maritimes qui n'évoquent rien pour les terriens : je me borne avec nostalgies à en citer quelques-unes :
...................... - Unité de numération.................................... la palanquée ...................... - Unité de longueur........................................ la trouée ...................... - Unité de volume.......................................... la moque ...................... - Unité de vent............................................... le corne-cul ...................... - Unité de mauvais temps............................... le foutre..................etc.
Laissons donc ce domaine de coté et revenons au sujet général.
Les règles de la pifométrie n'ont pas été rédigées mais chacun les applique d'instinct et vous conviendrez du respect que vous leur témoignez. Je n'ai pas l'ambition de les citer toutes, mais seulement les principales :
- 1 - La multiplication d'une unité pifométrique par un scalaire quelconque égale l'unité pifométrique initiale. Exemple : "Deux minutes d'attente" ou "trois minutes d'attentes s'il vous plait" représentent exactement le même temps que " une minute".
- 2 - Deux longueurs pifométriques égales ne sont pas superposables. Exemple : "La longueur d'un poisson manqué et son expression en unités non dénommées par l'écartement des mains du pécheur".
- 3 - Une unité pifométrique peut représenter des grandeurs différentes pour des individus différents : cela n'a aucune importance. Exemple : La "Giclée d'huile" ordonnée à l'apprenti mécanicien par son contre-maître conserve son efficacité quelle que soit l'interprétation donnée.
LES UNITES DE TEMPS
A tout seigneur tout honneur : le Temps, grandeur subjective a, bien entendu, intérressé au premier chef la Pifométrie, et les unités sont nombreuses. A noter que du strict point de vue du sabliern, du cadran solaire et du calendrier, toutes ces unités sont équivalentes mais leur personnalité s'affirme par les circonstances de leur utilisation.
.LE BOUT DE TEMPS est une unité classique employé aussi bien pour le passé que pour l'avenir. On peut avoir à attendre un Bout de temps ou évoquer un évènement qui s'est produit il y a un bout de temps. Il y a un sous-multiple : le Petit Bout de temps, et un multiple : le Bon Bout de temps.
.LE LAPS semblait jadis réservé à une élite : Cette unité tend à se démocratiser et c'est justice, car elle a une essence de certitude apaisante pour l'esprit scientifique ; elle possède cette qualité à un point tel qu'on la lui applique comme qualificatif homérique : comme on dit "l'artificieux Ulysse" on dit un certain laps de temps".
.L'ETERNITE est équivalente au Bout de temps mais ne s'applique que si l'intervalle a été difficilement supporté. On remarque ici que la Pifométrie ne se borne pas à mesurer une grandeur mais en précise la qualité.
.L'INSTANT est équivalent strictement au Bout de temps et à l'Eternité mais accorde à l'intervalle mesuré un préjugé d'aisance et légèreté.
.LE BAIL par contre laisse entrevoir l'intervention de puissances occultes et de tendance formaliste.
.LA PAYE ne s'applique qu'au temps passé : on dit "il y a une paye que..." mais jamais "dans une paye..."
Toutes les unités qui viennent d'être nommées ne s'emploient qu'au singulier ; je tiens à le signaler au passage avant de passer à la suivante.
.LA MINUTE ou MINUTE DE COIFFEUR n'a strictement aucune relation linéaire ou autre avec le jour solaire moyen. Il est facheux qu'une homonymie, purement accidentelle, ait pu amener quelques ignorants à faire des comparaisons avec la minute sottement mesurée à un grossier chronomètre ou à une horloge atomique, dont l'exactitude est, on le sait, sujette à varier suivant l'évolution des théories, qui vont vite par les temps qui court. La minute à deux sous-multiples : la petite minute, la seconde. La minute peut être utilisé au pluriel, mais cette opération relève plus de la poésie que de l'arithmétique et ne change rien à l'affaire.
LES UNITES DE LONGUEUR
Le mètre est une unité qui, accompagnée de ses nombreux multiples et sous-multiples,devrait s'appliquer à tout. On voit immédiatement le caractère artificiel et imprécis de cette (*) injustifiée : dés qu'on en arrive aux grandes dimensions, on est obligé d'abandonner les multiples du mètre pour parler en années-lumière ou en parsecs. A l'autre bout de l'échelle nous voyons apparaître le micron et l'angström La Pifométrie est beaucoup plus riche et a délibérément adopté une judicieuse série d'unités
.LE BOUT DE CHEMIN s'emploi pour les distances parcourues ou a parcourir ; il a bien sur un multiple. Le Bon Bout de chemin, mais on préfère en général utiliser la Trotte dont l'usage ne présuppose pas d'ailleurs le moyen de transport à utiliser. Mais les Pifométriciens ont depuis longtemps, et bien avant que la topologie n'ait fait son apparition dans les facultés, szenti l'importance des relations de proximité et l'unité topologico-pifométrique employée universellement est le Poil. On mesure (ou on passe) à un poil prés. Un seul sous-multiple, le Micro-poil suffit à apporter le maximum de précision. Le Pifométricien dispose en outre d'une unité qui n'a son équivalent dans aucun autre système. C'est :
.L'UNITE NON DENOMMEE qui s'exprime en étendant les bras à l'horizontale, les paumes parallèles et se faisant face : ce geste est obligatoirement accompagné de l'expression " Comme ça" L'Unité non dénommée est surtout employée par le pêcheurs mais elle est cependant d'usage courant dans beaucoup d'autres domaines.
L'UNITE DE VITESSE
Pour déblayer le terrain, je précise qu'il convient d'éliminer quelques termes en lesquels des esprits confus ont cru reconnaître des étalons de vitesse de vitesse, alors qu'ils nesont que des éléments de comparaison, respectables certes, mais sans valeur d'Unité.
Ce sont le "Tout Berzingues" le "Toutes Pompes", le "Tonnerre" et autres de la même farine. Il n'y a qu'une unité de vitesse mais elle est beaucoup plus élaborée que celle des systèmes classiques. Dans ceux-ci, en effet, la vitesse a pour équation aux dimensions LT-1. Dans la système Pifométrique, on envisage la vitesse du temps. D'aucuns, sans réfléchir autrement objecteront que TT-1, cela donne une grandeur sans dimensions.
Mais il y a T et T, temps et temps, le temps qui passe et le temps pour tout, desorte que bien avant Einstein, la Pifométrie a reconnu la relativité du temps et a mesuré la vitesse de son écoulement. L'Unité de Vitesse est donc unique : C'est la "De ces vitesses". On l'emploie toujours seule.
Une voiture roule à une "de ces vitesses" et le temps passe à une "de ces vitesses". Tout le monde a senti letemps passer vite ou lentement mais le Pifométricien seul a songé à évaluer la vélocité de la variation du temps. C'est là un de ses titres d'honneur et non le moindre...
LES UNITES DE VOLUME
La plupart des unités de volumes usitées en Pifométrie, le Pot, le Godet, le Setier, et autre Boujarons relèvent de la gastronomie et n'entrent pas dans mon propos. Reste la Giclée et son multiple la "vieille Giclée" appelée dans certains milieux la "Sacré Giclée" qui représentent avec précision l'étalon utilisable en toute occasion. C'est donc une question toute simple.
LES UNITES DE QUANTITE
Le problème est plus complexe et des unités différentes sont d'ordinaire usitées suivant l'importance qualitative ou quantitative des grandeiurs, et le fait qu'elles ont ou non une nature concréte.
Par exemple l'Idée et le Fifrelin(1) s'appliquent au tangible seul, tandis que la "Bonne Dose" est d'un emploi beaucoup plus vaste. Qui n'a entendu évaluer une bonne Dose de patience ou de philosophie.
Quant à la Ration, elleévoque étymologiquement parlant, la raison et la perfection. Pourquoi alors certaines personnes éprouvent-elles le besoin de parler de Bonne Ration, ce qui est a proprement parler un pléonasme. On peut par contre utiliser la Sacrée Ration qui implique un dangereux voisinage de l'excés.
Mais l'unité la plus usuelle, celle qui revient dans toutes les numérations et dans toutes les bouches, si toutefois j'ose m'exprimer ainsi, étant donné son étymologie scatologique, je n'éprouve même pas le besoin de la nommer tant elle est connue.
Seule, elle évoque déjà des multitudes : accompagnée de son préfixe Méga, elle accède à l'ampleur galactique.
LES UNITES DE TEMPERATURE
Dans ce domaine la Pifométrie se rapproche des autres systèmes ; en effet, d'une part? LE Pifométricien, homme de bon sens, se gardera d'appliquer son pifomètre et par voie de conséquence son épiderme sur un corps pour en apprécier la température. D'autres part, les systèmes classiques ne répugnent pas a sortir des étalons MKS ; le rouge cerise et la glace fondante par exemple sont d'usage courant.
S'il s'agit de la température ambiante, l'objection disparaît puisque le Pifomètre est automatiquement en fonction, mais, pour des raisons d'uniformité, on continue à se référer seulement a des éléments connus : le froid de loup, de canard, ou polaire sont balancés harmonieusement par des chaleurs de fournaise ou tropicales.
La fièvre peut être de cheval, mais cette expression doit être utilisée avec la plus grande circonspection en raison du fait que le cheval est lui-même une unité pifométrique comme nous allons le voir.
LES UNITES SPECIFIQUES
La Pifométrie est une science qui, en raison de son caractère subjectif, ne souffre pas l'imprécision. Elle a donc dû adopter, pour corriger ce que lessystèmes classiques ont d'approximatif, des unités de caractère trés particulier que le lecteur reconnaîtra au passage, car elles lui sont familières.
.UNITE D'IMPRECISION le Cheval, sert àindiquer que la grandeur sont on vient de donner la mesure eût mérité d'être traitée avec plus d'acuité. Exemple : 30 kilogrammes, à un cheval prés. 25 mètres, à un cheval prés.
.UNITE D'ADDITION le pouce, sert à indiquer que la mesure effectuée était par défaut, et qu'il convient d'y apporter plus de précision si l'on veut être sérieux. Exemple : 400 grammes et le pouce ! 1500 mètres et le pouce ! Depuis le 1er janvier 1968, le pouce, multiplié par 16,66 centièmes, est appelé T.V.A.
.UNITE D'AJUSTAGE les Poussières. Le Pifomètres, instrumental de précision peut aisément évaluer la poussière. Mais le Pifométricien averti sait que cette sensibilité est inaccessible à la majorité des physiciens et emploie toujours le pluriel pour ajuster la mesure d'une grandeur à l'expression vulgaire qui vient d'en être donnée dans un système classique. Exemple : Un tuyau de 35 millimètres de diamètre, et des poussières.
UNITES DIVERSES
Un certain nombre d'unités ne soulèvent pas de difficultés et il suffit d'en faire mention trés bièvement.
.UNITE DE FORCE le Coup Exemple : "Pousse un coup"
.UNITE DE TRAVAIL le Peu, Quoi. Exemple : "Travaille un peu Quoi !"
.UNITE D'ENERGIE CINETIQUE la Raclée
.UNITE DE QUANTITE D'ELECTRICITE la Châtaigne
.UNITE D'INTENSITE LUMINEUSE la Chandelle
Certaines grandeurs n'ont pas d'unité de mesure car leur existence même est mise en doute. Ce sont :
.LA SURFACE on parle sans cesse de la surface corrigée.
.L'ANGLE PLAT la Pifométrie considérait bien l'existence cu coin, mais compte tenu du fait que nul n'hésite à placer quelque chose sur le coin de son assiette. Il est apparu que l'angle n'est qu'une grandeur légendaire utilisée seulement pour la commodité de la conversation.
Il existe d'autres unités, mais je suis obligé de les éliminer car elles sont d'usage local ou leur théorie n'est pas encore suffisament au point pour que la Pifométrie Normalisé leur accorde droit de cité. Par exemple : Le Micro Machin, employé comme unité de stupidité, ne peut avoir cours que dans un milieu ou le nommé Machin est connu. Elle n'a donc pas les caractères d'ancienneté et d'universalité que j'ai décrits et qu'exige le Pifométricien.
o O o
L'étude qui précède n'a nullement la prétention d'être exhaustive et les progrés continus de la Pifométrie risquent de lui conférer rapidement une apparence désuète, mais il était cependant indispensable qu'elle fût faite pour marquer une étape.
Il est hors de doute que, dans un prochain avenir, il deviendra indispensable d'ouvrir l'Ecole Nationale Supérieure des Ingénieurs Pifométriciens (E.N.S.I.P.) dont l'absence se fait lourdement sentir.
Le choix de la ville où elle sera bâtie ne soulèvera pas de difficult puisque aussi bien elle ne saurait, bien sûr s'élever..."qu'aux environs"
(1) Vous pouvez utiliser ces références, elles sont authentiques.
Dernière édition par Neo[blue] le Jeu 7 Mai 2009 - 19:05, édité 1 fois |
|