Actu : Wyler Genève promeut un nouveau label horloger

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Wyler Genève promeut un nouveau label horloger
Philippe Gumy
Le Poinçon du Jura garantit que 100% des mouvements sont d’origine suisse

Assiste-t-on à une prolifération des labels de qualité horlogère semblable à celle qui a prévalu il y a quelques années dans les aliments bio? Il est sans doute trop tôt pour l’affirmer, mais l’annonce par Patek Philippe, lors du dernier Baselworld, du lancement de son propre poinçon avait déjà suscité des interrogations.

La grande manufacture n’est pas un cas totalement isolé. Preuve en est que Wyler Genève, société en plein redémarrage, a présenté cette année un nouveau tourbillon estampillé «Poinçon du Jura». «Il est le premier à répondre aux critères de ce label, qui assure que les mouvements sont 100% suisses et usinés à 90% au moins dans l’Arc jurassien», s’enthousiasme Bryan St George, le nouveau patron de Wyler, entré en fonction lors de la récente Foire mondiale de l’horlogerie à Bâle.

Cet Hispano-Américain âgé de 36 ans s’est fixé des objectifs qu’il qualifie lui-même de «plutôt agressifs». «Nous avons pour objectif de croître fortement», explique-t-il. Sa société, qui emploie neuf personnes à Genève, écoule actuellement un millier de montres par an, dans une gamme de prix allant de 7000 à 127 000 francs, pour une moyenne de 12 000 à 13 000 francs. «Un doublement de la taille de mon entreprise est envisageable, mais je ne peux pas donner de calendrier», s’excuse-t-il. Car Wyler souffre comme tout le monde de la récession mondiale qui continue de sévir.


La marque a été relancée
il y a trois ans

Il n’empêche. Wyler Genève parvient pour l’instant à compenser le recul des ventes dans ses marchés clés (Amérique du Sud, Singapour, France et Italie) grâce à son expansion (Grande-Bretagne et Japon récemment, Allemagne bientôt). «Nous espérons que le chiffre d’affaires restera stable sur l’année», lâche finalement Bryan St George.

Vieux de 103 ans, Wyler a ressuscité en 2006 sous l’impulsion de son propriétaire italien, le groupe Binda. Détenue par les frères Simone et Marcello Binda, cette entreprise est active dans la distribution et la fabrication de montres et articles de mode, travaillant sous licence notamment pour Dolce & Gabbana ou Ducati.

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/f207615e-5791-11de-8617-d7d69efee15f/Wyler_Gen%C3%A8ve_promeut_un_nouveau_label_horloger

C'est marrant ce petit bout d'entreprise qui lance un pavé dans la mare!

Par contre ils doivent revoir la définition du poinçon car l'extraction de minerai dans le coin c'est pas franchement donné.