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avant l'avènement des radios compas, gps et autres équipements pouvant vous donner votre position précise, les capitaines des bateaux, faisaient des relevés de position au sextant, à 12h chaque jour, ce qui nécessitait dans chaque navire un montre précise gardant l'heure avec le moins possible d'erreur. Ces chronomètres sont répertoriés et certifiées par les nomes cos.
définition officille des montres de marine :
Chronomètre de marine
Chronomètre de marine russeÀ l'origine, les chronomètres étaient destinés à être utilisés sur des bateaux pour déterminer la longitude selon les principes de la navigation céleste.
Jusque vers 1750, la position d’un navire en haute-mer ne pouvait pas être connue avec une grande précision, celle-ci étant estimée à partir de la dernière position connue, c’est-à-dire depuis la dernière terre connue. Les navigateurs pouvaient déterminer leur latitude avec précision. Afin de pouvoir déterminer la longitude, il faut disposer d’un appareil de mesure du temps fiable, stable et précis; en effet la longitude se détermine par la mesure de l’heure du passage du soleil au méridien et par comparaison avec l'heure de ce passage au port de départ : chaque minute d’erreur sur cette mesure conduit à une erreur sur la position au maximum égale à 15 milles marins à l’équateur; une seconde d'erreur en temps correspond à une erreur de positionnement de 463 mètres.
Résoudre le problème des horloges était difficile. À l'époque, les garde-temps les plus précis étaient basés sur le principe de l’horloge à pendule, qui étaient continuellement déréglées par le roulis du navire en mer. John Harrison, un charpentier-horloger anglais, développa une horloge avec une paire de pendules oscillants en sens contraire, connectés par des ressorts, dont les mouvements étaient soustraits à l'influence de la gravité et des mouvements d'un bateau. Ses chronomètres H1, H2, H3, conçus selon ce concept, étaient grands et lourds et devaient être suspendus librement dans le navire.
Il résolut finalement le problème avec son prototype H4, en principe une montre de grand diamètre, remportant ainsi le prix de l'Amirauté britannique. Son nouveau concept était basé sur l'utilisation d'une roue oscillante, le balancier, thermo-compensée. Ce principe est parfois encore en usage dans les chronomètres mécaniques actuels. La détermination de la longitude continua de se faire par l'observation astronomique, essentiellement pour des raisons de coût.
Par la suite, le Royaume-Uni fut un grand demandeur en « chronomètres de marine » et des concours de précision étaient régulièrement organisées par divers observatoires.
Un chronomètre est toujours règlementairement présent à bord des navires[1]. Positionné dans la passerelle et protégé le plus possible des vibrations, sa marche est contrôlée journalièrement par écoute de tops horaires des stations radio terrestres ou plus simplement par comparaison avec les horloges des systèmes de positionnement par satellites. On appelle marche horaire du chronomètre l'avance ou le retard qu'il prend en une heure. Un chronomètre de qualité a une marche diurne (ou marche journalière) faible et presque constante (de l'ordre de quelques secondes)[2].
Chronomètre de chemin-de-fer
Aaron Lufkin Dennison fut le pionnier de la révolution industrielle dans la manufacture horlogère dès 1849 et développa l'American System of Watch Manufacturing en établissant la production en quantités des parties constitutives de la montre parfaitement interchangeables à la Waltham Watch Company, qui fut la base des méthodes de production actuelles dans le monde entier.
En 1893, Webb C. Ball établit les critères de base pour le Chronomètre de chemin-de-fer, à la base des critères actuels pour les chronomètres officiellement certifiés COSC.
Chronomètre C.O.S.C. ou COSC
L'appellation « chronomètre » est définie par la norme ISO 3159, et protégée par certaines législations nationales, qui accréditent des organismes habilités à pratiquer la certification de mouvements. Le Contrôle officiel suisse des chronomètres (COSC) est le plus important de ces organismes, et le seul capable de certifier des quantités industrielles de mouvements (environ un million par an).
amicalement
didier