La difficulté des marques aujourd'hui est simplement de ...vendre. Les bureaux d'études ont tourné au maximum, la recherche et développement a tenté d'innover, mais la difficulté est ailleurs, c'est le commercial qui n'arrive plus à suivre et à ouvrir les marchés.
Les efforts de la communication et du marketing sont sans limlite mais les budgets sont plus serrés et la question récurrente est de savoir comment toucher le client.
D'une marque à l'autre, la difficulté est plus ou moins constante et si en attendant Baselworld on tente de cacher la réalité, on sait déjà qu'après, il faudra une fois de plus ajuster la ressource aux ventes.
Ajuster les ressources, c'est passer au chomage partiel ou licencier encore. Du coup on concentre, on regroupe, ou exploite les synergies... Produire des montres à 40 000 ou 50 000 euros et n'en vendre aucune devient insupportable. Les marques bradent ici et là sous forme de ventes privées mais c'est insuffisant, la trésoreie est quasi à 0 quand elle n'est pas en négatif. Si aucun groupe n'est derrière, c'est la catastrophe...
Les banques , méfiantes commencent à cesser de croire à la reprise horlogère et indiquent que la crise est bien ancrée et que le luxe suivra bien plus tard que la consommation courante.
"On ne sait pas quelle communication choisir" disait une professionnelle en mal d'inspiration. trop luxe on s'éloigne des client et pas assez on ne crée plus l'envie. "On est au creux de la crise " ajoutait un CEO et cela ne peut plus aller plus mal ajoutait un autre. On se dit confiant mais on est très attentif car mis à part à Singapoure qui esquisse une légére reprise, le reste du monde est à plat...
La grande question est de savaoir aussi ce qui va se passer pour Noël...
"Il nous faut surprendre avec des produit nouveaux qui seront proposés autrement " ... Pas simple de motiver des achats superflus....
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Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).