Fleurance. Daniel a la brocante dans la peau


Portrait. Il est spécialiste de l'horlogerie et des mécanisme d'antan, collectionne les lustres, les moulins à café...





OAS_AD("Position1");


Daniel Antony, est le dernier des brocanteurs de la ville. On trouve toutes sortes d'objets : bibelots, curiosités. Il est spécialiste de l'horlogerie et des mécanismes de gardes temps du siècle dernier. Il est installé dans une ancienne ferme gasconne qu'il a restaurée par ses propres moyens, dans les années 1980. Son plaisir est de proposer des sujets sur des thèmes anciens et insolites. Il a le secret pour dénicher ces témoignages rares de la vie passée. Il les restaure et deviennent même aujourd'hui pour certains des placements sûrs. L'antiquité d'époque est loin des copies qui sont, chez Daniel, formellement interdites. Il se flatte de n'avoir que des objets qui ont un vécu et la patine du temps.
Il possède une impressionnante collection de lustrerie, des suspensions en bronze qui font de sa salle d'exposition un véritable musée de l'éclairage, tout comme de l'horlogerie avec montres, pendules et pendulettes.
Pour ce qui est des meubles on remonte le temps à travers les siècles du Louis XV, XIV, ou Louis XII. Si de nos jours, certains Fleurantins aiment réaliser les collections les plus diverses, Daniel Antony, dans sa maison de la route d'Auch, quant à lui, une impressionnante collection de voitures miniatures et de moulins à café. On peut trouver des modèles emblématiques comme la marque « Éléphant » datant des années 1890, puis des moulins en laiton ou acier, ainsi que de plus récents modèles polychromes en laiton nickelé des années 1900. Des modèles de moulins muraux de nos grands-mères à trémie et faïence blanche ou la mouture tombe dans un récipient en verre gradué qui indique le nombre de tasses, tout un art que l'on retrouve dans les appareils qui font fureur de nos jours.