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Après la mécanique, l'horlogerie


L?anatomie des horloges au féminin.. À cause d'une maladie, professionnelle qui l'a obligée à quitter l'industrie où elle exerçait le métier d'ajusteur outilleur, Élisabeth Wolff s'est lancée dans l'horlogerie.
Elle a travaillé dans la même entreprise mécanique pendant vingt ans. Elle y fabriquait des outils de presse et de machines à souder spécifiques. Aussi, après l'interruption pour raison médicale, l'odeur de l'huile chaude, le tour, la fraiseuse, lui manquaient.
Une des premières filles en classe
de mécanique
Pour s'en rapprocher, elle suit une formation en Haute-Savoie pendant deux ans. Son objectif : la création d'une entreprise de réparation d'horlogerie.
En 1983, elle était la seule fille de sa classe au lycée Blaise-Pascal de Migennes. « Au départ je voulais faire de l'électromécanique, mais mes dossiers d'inscription se sont mélangés entre deux établissements scolaires. Je suis rentrée dans celui qui m'a répondu le premier. J'en suis ressortie avec deux CAP, l'un d'ajusteur, l'autre d'outilleur. » Vient ensuite la galère pour trouver un emploi dans une profession quasi masculine à l'époque. « Partout où je me présentais, on me riait au nez, quand je sollicitais un poste d'outilleur. Pourtant, un chef d'entreprise de Saint-Julien-du-Sault m'a proposé un essai d'un mois. J'y suis restée 19 ans. »
Aujourd'hui devant ses nouvelles machines-outils, certes dix fois plus petites, elle retrouve des sensations. Entre-temps, elle s'est formée à la pendulerie, au quartz, à la mécanique et au dessin industriel.
« Un engrenage, une vis, je sais faire?! »
« Bien sûr, on approche parfois le minuscule, mais je n'ai aucune appréhension [?] Un engrenage, une vis, ou l'exécution d'une aiguille, je sais faire?! » Profitant d'un atelier à son domicile, elle revient parfois, après le repas, opérer une mécanique récalcitrante.
Plus tard, elle s'orientera peut-être vers la vente, mais, « chaque chose en son temps. Dépanner ou fabriquer une pièce pour faire repartir un bijou, qu'un client croyait condamné, c'est déjà fabuleux. »

http://www.lyonne.fr/editions_locales/auxerrois/apres_la_mecanique_l_horlogerie@CARGNjFdJSsGFhIFBBs-.html

Elisabeth a de l'or dans les pattes .
Je ne pense pas m'avancer beaucoup à dire qu'elle était la meilleure de sa promotion dans sa formation horlogère . Ça fait plaisir d'avoir de ses nouvelles , et de voir que tout va bien pour elle .