Revue Photo - Zenith Elite Auto /!\ Modem /!\

Bonjour à tous,

Une nouvelle revue photo ce soir, qui, je sais pas pourquoi devrait plaire à notre cher ZEN…

Ce soir, je vous « montre » ma Zénith Elite.

Je possède cette montre depuis environ 8 mois et c’est un réel bonheur, contemplatif parfois.
Je ne m’évertue pas à vous raconter l’histoire de la marque, je la connais peu et mieux, vous la connaissez presque tous, alors, c’est toujours ça en moins à rédiger.

Pourquoi cet achat ? :
Tout commence le jour ou je revends pas mal de montre, pour enfin franchir certaines barrières pécuniaire et surtout psychologiques.
Me voilà donc avec un peu de « brouzouffs » en poche, près à traquer celle qui s’annoncera être une révélation pour moi (j’ai déjà une TAG Monaco SMcQ, mais c’est pas le pied…une Nomos Tangente, mais c’est pas pareil…), j’ai qu’une angoisse, me tromper.
Je passe donc la porte d’un établissement que je fréquente de temps en temps, j’explique alors ma démarche et demande à voir des montres dans des fourchettes de prix.
On m’expose alors une Bell&Ross Space3….le cadran, j’ai toujours adoré, le 7750, il me sort un peu par les narines, et ne correspond, de toutes les façons, pas à mes attentes du moment.
On me présente ensuite un chrono Zénith ElPrimero (une Class Sport Chrono). Bon état, verre traité anti-reflet, et le fameux mouvement visible de par le fond. Je la passe, dieu qu’elle est petite, visuellement, en tout cas, ça ne va pas, je suis déçu. On me présente ensuite une Zénith Class Elite Auto…
Ouah! Quelle beauté! Si fine, classe, raffinée même, c’est le coup de foudre.

Pourquoi je la trouve sympa ? :
Elle allie classicisme et modernité avec une certaine dextérité. Elle est sobre mais aussi intraséquement compliquée. Sobre de face, si complexe de dos. Les parallèle visuels et identitaires donnent un aspect très séduisant.

La montre :
Le boîtier
Il est en acier, de forme bien ronde, les corne ne partent, non pas de la lunette, mais se décrochent un peu et sont la continuité des fines carrures. Elles sont relativement fines donc, élégante et de formes plutôt douce (sensuelle ?). Le boîtier, est lui même très fin, limite extra plat. L’ensemble est poli miroir, sans failles. La couronne est elle bien proportionnée et a de gravé dessus, le logo de la marque. A titre indicatif, malgré le petit diamètre (39mm), visuellement, elle fait très grande, ce qui est plutôt agréable, pour moi et mes gros poignets en tout cas.
Le verre :
Le verre est en saphir et est traité anti-reflet. L’anti reflet est semble t-il maîtrisé, il n’a pas une « force » énorme, ce qui confère une certaine brillance pour accompagner le brillant de la boite et accompagner l’élégance de la montre. Cet anti-reflet confère d’ailleurs des reflets violet, aubergine superbes. En même temps, l’anti-reflet est suffisamment efficace pour permettre une lecture de l’heure aisée, malgré que…
Les aiguilles, le cadran :
Les aiguille, justement, sont en acier (or blanc ? j’en doute) et en forme de glaive, légèrement pliée en leurs centre. La trotteuse, placée à 9h est elle très simple, un bâton ! Donc, aucun traitement lumineux, et malgré tout, la brillance (aptitude à renvoyer la lumière) des aiguilles est telle, que peu de lumière, permettra de déchiffrer l’heure.
Le cadran noir, lui malgré ses aires simpliste, présente plus de particularité qu’il le laisse penser. En effet, son traitement de surface est particulièrement fin et ne présente aucunes imperfections, une vraie peau de bébé, parfaitement lisse. Les index et les chiffres arabes sont appliqués, ces derniers sont fins, légèrement en volume, très beau. Autre particularité intéressante, le cadran et « rentrant » au niveau de son périmètre extérieur, une particularité très typé « époque ».
Enfin, pour finir, une date est présente, située à 3h et judicieusement intégrée, car sur fond noir et avec des chiffres couleur métal, comme les index et les chiffres. Un détail, maîtrisé par les « grands noms » qui fait souvent la différence avec d’autres moins « prestigieuses ».
Le mouvement :
Il s’agit du Elite 680, il est automatique. A un empierrage de 26, bat à 28800 Alt./h et possède une réserve de marche d’environ 52 heures. Il est joliment décoré, perlage, côte de Genève et autre.
Le bracelet :
Il est en croco, de belle qualité et est de couleur noir. La boucle ardillon en acier a une forme plutôt rectangulaire et est affublée du logo de la marque.
Etanchéité :
30m.

Les photos ! :


















ZOOM :

Cadran & Aiguilles.


La boucle ardillon “rectangulaire”.


La petite seconde.


Relief du cadran.














Le périmètre extérieur du calibre perlé.


Un découpage de la masse, un peu grossier, décevant même.


Un montage, pour finir en douceur...

Au poignet (je suis en jean, ça passe, non ?) :


CONCLUSION :
Voilà une montre très agréable, qui permet, toutes proportions gardée, de toucher du doigt du bel ouvrage (le model réserve de marche, vous le savez est encore plus « impressionnant). L’allure générale est classique et moderne à la fois. Sans aucun excès, d’un côté ou de l’autre. Elle est légère, fine, précise, c’est un réel bonheur de la porter, agréable pour l’œil mais aussi pour l’allure générale, elle a en effet, le don de « fignoler » une tenue de circonstance, un costume par exemple mais c’est se faire également apprécier en jean basket. Ce qui a mon sens, est une capacité significative d’une montre réussie.