Alors que cela fait bon nombre d’années que j’attends le moment de m’offrir la belle de mes rêves
Que tout est fait pour que je craque, propositions indécentes, fin de la pénurie donc visible dans presque toutes les vitrines des concessionnaires, etc, etc…
Même un horloger dont je tairais le nom me la mise en mains - le fourbe - j’étais à 2 doigts (de la carte bleue) de craquer.
Et pourtant, et pourtant, je n’ai pas franchi le pas – toujours les bonnes excuses : trop petite - c’est pas le bon moment (c’est jamais le bon moment) - c’est pas très WAF comme achat, etc, etc…
Entre temps, j’avais trouvé un ersatz nommé Tudor :
Bel ersatz tout de même, mais qui fût relativement vite revendue, sans trop de regret, c’est vrai qu’elle me plaisait bien, mais ce n’était toujours pas celle que je voulais.
Et puis, un jour, machinalement, je passe devant la devanture d’un concessionnaire local – comme quoi – et puis une autre belle me fait de l’œil, d’occasion. La poussette avec mon fils dedans et l’heure avancée de la journée m’ont fait rejoindre mes pénates.
Une quartz – quelle horreur – je ne vais tout de même pas m’abaisser à cela, ne pas me fourvoyer dans ce type de travers, surtout à ce prix !
Alors, je rentre chez moi et commence à pianoter sur mon ordinateur pour aller voir de plus prêt ce que l’on peut trouver sur le net.
Et là, le charme commence à agir. La boîte que je trouvais vilaine, il y a encore quelques années, commence à me plaire et je lui trouve même un certain charme désuet et atypique, voire décalé.
Certains lui trouvent même un faux air de AP RoyalOak (qui fût, soit dit en passant, l’une de mes plus grandes déception horlogère).
Et puis en flânant de-ci de-là sur des sites pervers qui osent montrer l’intérieur de la belle :
En expliquant qu’il était l’un des mouvement quartz des plus aboutis, que sa conception avait pris 5 ans et que sa finition était digne de son homologue mécanique (dans une certaine limite tout de même).
Du coup, le mardi suivant, je me suis rendu à l’échoppe sus citée pour sortir, cette fois ci, la carte en plastique magique (enfin pas si magique que ça).
Heureusement, elle m’attendait toujours, avec sa boîte (j’ai des doutes quant au modèle) et ses papiers (là, je n’ai pas de doute).
Présentée en 1977, l’OysterQuartz n’était pas certifiée COSC (calibre 5035 Mark I) pendant les quelques premières années (excepté le modèle Day-Date – calibres 5055 Mark I & II) et a existé dans 3 finitions différentes : Acier – Acier/Or Jaune - Acier/Or Gris équipées du calibre 5035 et en Or Jaune ou Or Gris (serties ou non) pour la version Day-Date / calibre 5055.
Calibres 5035 / 5055
Module Quartz 32,768Hz VCTCXO (Voltage Compensated Temperature Compensated Crystal Oscillator) à compensation de température.
Circuit Intégré : CMOS
Pile : UCAR 357 / 1,55V
Diamètre : 29,75mm
Hauteur : 6,5mm
Rubis : 11
Antimagnétique : 800 ou 1000 Gauss (suivant les sources)
OysterQuartz
Hauteur : 43mm
Largeur du cadran : 35mm
Largeur hors couronne : 38,5mm
Ce fût le troisième modèle de la marque à être équipée d’un verre saphir (après les 1530 Perpetual Date et 1630 Perpetual DateJust).
Elle a été produite à environ 25.000 exemplaire de 1977 à 2001 (soit un peu plus de 1.000 pièces par an), ce qui en ferait presque un modèle rare, eût égard aux quelques 700.000 pièces produites annuellement par Rolex.
Le calibre de l’OysterQuartz n’a jamais existé en version femme, étonnant quand on sait qu’elles ne sont pas très portée sur la mécanique (je vais encore me faire des amies).
Un de ces jours, il va tout de même falloir que je fasse des photos et je remercie www.oysterquartz.net où je me suis servi sans vergogne.