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 Actu : Surpris en bien par la nette reprise des affaires

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ZEN
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ZEN


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MessageSujet: Actu : Surpris en bien par la nette reprise des affaires   Actu : Surpris en bien par la nette reprise des affaires EmptyJeu 6 Jan 2011 - 4:26

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Surpris en bien par la nette reprise des affaires


La fièvre acheteuse en Asie, le franc fort, une meilleure protection du Swissness et la lutte contre les contrefaçons: Jean-Daniel Pasche, président de la Fédération de l'industrie horlogère suisse, revient sur une année 2010 mouvementée pour la branche.




Rolf Löffler
Traduction Marcel Gasser

En novembre 2010, l'industrie horlogère suisse a augmenté ses exportations de 30% par rapport au même mois de 2009. Jean-Daniel Pasche, comment est-elle parvenue à tels chiffres?

En premier lieu, nous avons clairement profité d'une forte demande en provenance d'Asie. Mais ce n'est pas parce que les gens possèdent davantage d'argent qu'ils le dépensent forcément pour acheter des montres. Il y a aussi le grand nombre de modèles attractifs, des collections sans cesse renouvelées et notre excellente réputation. Tout cela constitue un ensemble qui, à l'évidence, maintient l'industrie horlogère suisse sur les rails du succès.


Vous attendiez-vous à de tels résultats pour 2010?

Nous nous attendions à une meilleure année que 2009, mais honnêtement nous n'espérions pas des chiffres aussi positifs, nous sommes donc surpris en bien.


Sur le plan de la croissance, l'Asie fait figure de locomotive, mais la France également est devenue un important pays pour l'exportation de montres.

Oui, une partie de cette évolution en France s'explique par le tourisme. La France est la destination touristique numéro un. Or, durant leurs vacances les gens ont le temps de faire des achats. Et pour les Asiatiques, justement, l'achat d'une montre de luxe suisse à Paris ou dans le sud de la France est un moment incontournable, émotionnellement très fort. Il y a sûrement d'autres raisons, mais ce ne seraient que des conjectures.


Quelle est votre analyse de la situation aux Etats-Unis, qui est le marché le plus important après Hong-Kong?

Malgré une légère reprise, les Etats-Unis demeurent un terrain difficile. La crise a été profonde et nous nous retrouvons là au même niveau qu'en 2003-2004. A cela s'ajoute un phénomène nouveau: pour la première fois depuis longtemps, les Américains se mettent à épargner. Mais bon, les Etats-Unis vont se ressaisir, c'est dans leur mentalité.


Quels sont les autres pays qui vous ont surpris en bien?

La Turquie, la Russie et, à coup sûr, le Mexique, un pays où nous profitons d'un accord de libre-échange.


Dans quelles régions du monde voyez-vous un potentiel de progression?

En Asie d'une manière générale, En Chine bien sûr, Mais également en Indonésie, aux Philippines et au Vietnam. En Amérique latine aussi, surtout si ces pays gagnent en stabilité et si leurs marchés s'ouvrent. Le meilleur exemple reste le Brésil, où taxes et droits de douane entravent nos exportations.


Et l'Australie? L'Océanie? L'Afrique?

L'Australie et l'Océanie sont des contrées insuffisamment peuplées. Quant à l'Afrique, c'est un continent où l'instabilité empêche la croissance des marchés.


Où voyez-vous une marge de progression?

Il y a des disparités à l'intérieur de la branche et du chômage partiel. Sans parler des faillites. Quand une marque est très représentée sur des marchés qui connaissent les pires turbulences, comme c'est le cas actuellement aux USA et en Europe, alors elle connaît parfois de très grosses difficultés.


Côté exportations, le principal sujet de discussion, c'est la force du franc suisse.

Oui, la faiblesse simultanée du dollar et de l'euro est un phénomène nouveau auquel nous n'avons encore jamais été confrontés. C'est bien sûr préoccupant, mais en fin de compte nous ne pouvons pas faire grand-chose contre ça. Les marques de montres adaptent leurs prix en conséquence, mais ce ne sera pas éternellement possible. Même la Banque nationale suisse a peu de marge d'action.


Qu'est-ce qui provoque le plus de dégâts dans les marges? La faiblesse du dollar ou celle de l'euro?

Seuls 30% de nos exportations vont dans la zone Euro, tout le reste s'écoule dans des pays où règne le dollar. Outre les USA, il faut savoir que l'Asie est pratiquement une zone dollar. On y paie soit en dollars, soit dans des monnaies qui sont alignées sur le dollar.


Autre sujet de préoccupation pour l'industrie horlogère et la FH, c'est la révision législative dite Swissness.

Oui, il faut absolument un durcissement dans ce domaine, il faut renforcer la protection de la désignation «suisse». Le projet de loi est en bonne voie. La commission juridique du Conseil national y apporte un soutien unanime.


Partez-vous de l'idée que la loi passera le filtre des Chambres sans trop de dommages?

Nous allons observer attentivement les débats au parlement. Le projet de loi subira certainement des adaptations, et il faudra accepter des compromis, car il s'agit de tenir compte des revendications de diverses branches. Mais pour régler les détails, il y aura des ordonnances en fonction du niveau des branches.


N'y a-t-il donc à l'intérieur de la branche horlogère aucune opposition à ce projet de loi Swissness?

Si, il y a toujours de l'opposition, mais il est vrai qu'on ne l'entend plus beaucoup.


Globalement, tout va donc bien pour la Fédération horlogère. Et qu'en est-il de votre lutte contre les contrefaçons?

La piraterie est à la fois un vol et une atteinte gravissime à la réputation de nos marques. Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser le champ libre aux faussaires. C'est un combat que nous devons mener. Mais d'un autre côté, nous restons réalistes: nous ne pouvons pas tout empêcher. Dans l'ensemble, pourtant, notre lutte contre les falsificateurs est couronnée de succès.


Pouvez-vous être plus précis?

En 2010, nous avons engagé des procédures contre 1500 sites Web qui proposaient des contrefaçons de montres et obtenu la fermeture de 500 d'entre eux, ce qui représente quand même un tiers. Pour la première fois, nous avons également obtenu gain de cause auprès d'un tribunal arbitral lors d'une foire horlogère à Hong-Kong. En effet, nous avions porté plainte pour abus du label Swiss Made contre un faussaire chinois, qui a finalement dû fermer son stand et plier bagage. Sur internet, nous sommes également parvenus à interrompre 300 000 mises aux enchères sur des sites de répliques. Sans compter que des centaines de milliers de contrefaçons ont été saisies un peu partout et détruites. Nos efforts portent leurs fruits, mais nous savons que c'est un combat sans fin.


Ces contrefaçons viennent-elles toujours principalement d'Asie?

Oui, principalement de Chine, de Thaïlande et de Corée du Sud. Le crime organisé est derrière tout cela, cela signifie que les faussaires disposent d'une solide infrastructure. J'en veux pour preuve la prise, par la Guardia di Finanza, de 800 000 montres contrefaites et composants de montres d'un seul coup, dans un atelier à Prato, en Toscane.


Le rôle de la FH horlogère a-t-il changé ces dernières années?

Outre nos tâches traditionnelles, à savoir la protection de l'industrie horlogère suisse, la lutte contre les contrefaçons, la création de normes ISO et notre engagement pour l'ouverture à l'exportation de tous les marchés, ces dernières années nous avons ajouté une tâche supplémentaire à notre cahier des charges: à titre préventif, nous observons de près toutes les lois qui, dans le monde, peuvent toucher l'industrie des montres, et nous réagissons si nécessaire. Je songe à toutes les lois qui relèvent de la protection de l'environnement, que ce soit en Californie ou ici en Suisse. /RL-MG



http://www.journaldujura.ch/Nouvelles_en_ligne/CEBS/89512

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MessageSujet: Re: Actu : Surpris en bien par la nette reprise des affaires   Actu : Surpris en bien par la nette reprise des affaires EmptyJeu 6 Jan 2011 - 11:24

On ne peut que se réjouir de la reprise de l'horlogerie , je souhaite simplement que face à l'augmentation de la production, le service après vente suivra !
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