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 Fiedler diamante les aiguilles des plus belles montres suiss

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ZEN
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MessageSujet: Fiedler diamante les aiguilles des plus belles montres suiss   Fiedler diamante les aiguilles des plus belles montres suiss EmptyVen 13 Oct 2006 - 18:54

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Fiedler diamante les aiguilles des plus belles montres suisses

13 Octobre 2006





Installée depuis quelques semaines dans sa nouvelle unité de production à Carouge, l’entreprise fournit les plus grands noms de l’horlogerie. En or, en laiton et divers alliages de cuivre, ses aiguilles marquent l’heure. A travers le temps.

C’est tout en douceur que la nouvelle génération prend, peu à peu, sa place dans le management de Fiedler. Un passage de témoin qui a commencé en 2001 entrePierre Chillier, 61 ans, et sa fille Isabelle, 34 ans. Et, depuis quelques semaines, cette passation de pouvoir se poursuit dans la toute nouvelle fabrique implantée à Carouge, à quelques centaines de mètres de l’ancienne. Derrière l’élégante façade en verre sombre, la production d’aiguilles a redémarré le 14 août. «Nous finalisons les installations et apportons les dernières retouches», précise Pierre Chil-lier, soucieux du moindre détail qui participe à assurer la réputation de l’entreprise.

Chaque année, Fiedler vend 4 millions d’aiguilles de montre, sans aucun représentant ou commercial. Principalement le père et aujourd’hui sa fille vont à la rencontre des clients aux noms prestigieux comme Audemars Piguet, Patek Philippe, Piaget, Vacheron Constantin, Rolex, Longines et Omega. «Nous sommes en relation étroite avec les départements achats et ceux de création. Il s’agit de répondre aux attentes au niveau technique, d’assurer leur concrétisation tout en restant dans les budgets. »

Une démarche qui s’appuie sur la longue expérience de l’entreprise et sa renommée. Car, en matière commerciale comme en matière de recrutement, le bouche à oreille fonctionne à plein chez Fiedler. Forte d’une longue histoire, avec de premiers ateliers créés rue de la Servette à Genève en 1848, Fiedler a imposé son nom en toute discrétion, au fil des décennies (lire encadré). Et depuis son déménagement, l’entreprise a créé une dizaine de nouveaux postes de travail, passant ainsi à 102 collaborateurs, dont 7 seulement pour l’administration.

Avec une superficie agrandie de 1000 à 4000 m² dans la nouvelle unité de production, la société a pour principal objectif de se concentrer sur ses clients de toujours, et de les suivre dans leur croissance en maintenant le niveau de qualité auquel ils sont habitués. Grâce aux moyens de contrôle développés dans les maisons d’horlogerie de Suisse romande, Fiedler doit sans cesse «aller de l’avant» et «poursuivre sa recherche vers une qualité encore plus grande», ajoutent, de concert, père et fille, parfaitement complices dans cette recherche de satisfaction du client.

Le prix de l’indépendance

La société est aussi fournisseur de Baume & Mercier, Ebel, Roger Dubuis, De Witt ou encore Harry Winston. «Nous pourrons livrer quelques autres fabricants de montres», concède Pierre Chillier, qui a tout prévu pour augmenter la capacité du site de 25%, à partir de fin 2007.

La société familiale, entièrement détenue par l’actuel président et son épouse, vient de consacrer 25 millions à sa nouvelle unité de production. Ce qui est en quelque sorte le prix de l’indépendance. «Il fallait investir pour garder l’entreprise dans la famille ou vendre», expliquent une fois encore au diapason Pierre et Isabelle Chillier. Car depuis de longues années, l’entreprise a su résister aux propositions alléchantes de groupes actifs en Suisse ou en Asie.

Pour garder sa liberté, Fiedler a dû présenter des garanties sur son futur. Un défi accepté parIsabelle Chillier. Entrée au sein de l’entreprise il y a cinq ans, cette jeune économiste, a été chargée de la mise en œuvre des grands projets, en particulier informatiques, tels que l’introduction, en 2004, d’un système visant à optimiser le fonctionnemen de la société et celle d’un système de gestion de la production assistée par ordinateur en 2005. «Son principal atout est de permettre une gestion mieux maîtrisée des ordres de fabrication. Notre activité, en effet, se caractérise par une multiplicité de commandes menées en parallèle, à différents stades de la production», détaille celle qui est appelée à diriger la société.

La relève

Isabelle Chillier sera assistée parFélix Celetta, un Genevois parti à La Chaux-de-Fonds avant de rejoindre l’entreprise début 2006 pour reprendre, le 1erjanvier prochain, le poste de directeur de la production.

Quant à Pierre Chillier, il se consacrera un jour à l’élaboration de nouveaux procédés et de machines, toujours plus écologiques. Une passion dévoreuse d’heures, difficile à mener de front avec le management. Chez Fiedler, le temps de la relève sera alors venu.




Une longue histoire familiale
1848 Des ateliers sont créés par la famille Leisenheimer, rue de la Servette, puis rue de Lyon où la maison déménage à la fin du XIXe siècle.

1907 Théodore Fiedler, descendant d’une famille d’horlogers, entre dans la fabrique d’aiguilles de montre après un apprentissage d’ouvrier sur aiguilles.

1918 Il reprend à son compte l’entreprise qui emploie alors sept ouvrières.

1935 Ernest Fiedler rejoint son père. Ce mécanicien de formation apporte son savoir-faire dans le développement des machines.

1953 Ernest dirige à son tour l’entreprise, un an après le déménagement de la rue de Lyon, à Genève, pour la route de Saint-Julien, à Carouge. La société compte alors une quarantaine d’employés et se positionne de plus en plus sur le haut de gamme.

1969 Pierre Chillier arrive chez Fiedler avec, pour objectifs, de moderniser les installations ainsi que les ateliers et d’introduire l’informatisation.

1993 Il prend la direction de l’entreprise au décès de son beau-père. La maison Fiedler devient Fiedler SA.

2006 La société s’est installée dans de nouveaux locaux, toujours route de Saint-Julien, et emploie 102 collaborateurs, dont l’essentiel à la fabrication.




Entre artisanat et industrie
Savant mélange entre artisanat et industrie, la fabrication d’aiguilles de montre reste très manuelle, comportant 25 opérations. A chaque étape, elle intègre de multiples contrôles réalisés par le chef d’atelier.

Tout commence par les bandes de métal (or, laiton, bronze) qui seront prépercées, trou par trou, à l’aide d’une presse équipée d’un perceur et d’une matrice. Cette phase servira de repère pour les étapes suivantes. Puis on procède au canonnage, qui consiste à emboutir le canon sur la bande métal. Les bandes (le canon) sont ensuite diamantées pour assurer une finition soignée à la surface. Le découpage se fait aiguille par aiguille dans la bande de métal préalablement préparée. La forme est découpée à l’aide d’un poinçon, conçu pour chaque forme d’aiguille. Ces outillages sont fabriqués par l’atelier mécanique de l’entreprise.

L’opération suivante consiste au redressage des aiguilles, dont le parallélisme doit être minutieusement contrôlé afin d’éviter tout frottement lors de l’assemblage de la montre. Puis se succèdent différentes étapes: le repassage du trou, la recuite des aiguilles brutes qui sont terminées, passées dans un four à 420° pour le laiton et 460° pour l’or.

Arrivent les finitions. Certaines aiguilles sont alors mises en couleur par un procédé galvanique. D’autres peuvent être vernies pour leur donner leur couleur finale. Enfin, une à une, toutes sont encartées dans des cartes de conditionnement, et un contrôle systématique et minutieux est opéré sur chaque aiguille.

L’étape finale consiste à emballer les aiguilles dans du papier de soie avant de les expédier par lot de 100 ou 200 chez les clients. Le processus complet de fabrication dure au minimum 2 semaines.




De la finance à l’horlogerie
Avant d’être appelée à succéder à son père, Isabelle Chillier a suivi un parcours atypique. Sa licence d’économie en poche, elle est des plus naturellement entrée dans le monde de la finance à Genève, avant d’emprunter un chemin plus proche de sa passion pour l’art. Elle gagne Paris et rejoint Christie’s Education, l’institut de formation de la maison de ventes. Puis elle occupe différentes fonctions dans la communication et les relations pour des galeries et se consacre à la direction de projets culturels, notamment pour des théâtres. Du management culturel au management entrepreneurial, il n’y a qu’un pas qu’elle franchit il y a cinq ans, lors de son retour à Genève, en intégrant la société familiale.



Bilan

Florence Dumont

www.bilan.ch

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Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
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