Alors maintenant, je veux aussi mettre les meilleures photos de la montre.
Les boîtiers Niello sont les plus difficiles à photographier. C'est incroyable d'où ils tirent leurs reflets de l'environnement. C'est pourquoi il faut toujours un certain temps avant d'obtenir une image utilisable. Mais l'inconvénient d'une photographie plus précise est qu'elle fait alors apparaître les détails défectueux, qui se remarquent à peine sur les photos prises rapidement au poignet.
Ainsi, sur cette montre, on peut voir quelques rayures et imperfections dans le niellet. Mais cela n'a presque aucune importance spécialement pour cette série, car on l'achèterait dans n'importe quel état en raison de sa rareté.
Cette montre a été produite en 1902, comme l'indique le numéro d'usine. La montre est fabriquée en argent 800, qui était probablement l'alliage standard pour le niello. Pour les montres en relief de cette série, on connaît également des alliages en argent 875 et 900.
La ligne de blocage est déjà la version ronde, bien que le brevet de Zenith date de 1907. Mais elle a dû exister bien avant, car elle est également montée sur les horloges de la fête de tir de 1901. Cet encliquetage est l'une des plus grandes énigmes de la société Zenith. Il est incompréhensible qu'elle n'ait été brevetée que six ans plus tard. Peut-être y avait-il des problèmes de brevet avec le Suédois Olaf Ohlson, qui vivait en Amérique, et qui avait déposé un brevet pour un encliquetage très similaire dès 1906, mais qui l'avait cédé à Waltham.
Mais je m'éloigne du sujet...
Sur cette montre, le réglage des aiguilles se fait classiquement par la couronne de remontoir. Cela semble aller de soi, mais ce n'est pas le cas. On connaît 2 montres des saisons qui ont le petit poussoir à côté du pendant.
La montre est passée par le bureau de contrôle des douanes du Locle, ce qui n'est toutefois pas une surprise en raison du fabricant du boîtier, Huguenin Frères.
Le calibre est un 278 A typique de l'époque.