ZEN Rang: Administrateur
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| Sujet: Maximilian Büsser veut révolutionner l’horlogerie 12/1/2007, 07:26 | |
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- Maximilian Büsser veut tout simplement révolutionner l’horlogerie!
le 11 Janvier 2007
Voici comment l’histoire a commencé… A 31 ans à peine, Maximilian Büsser est nommé «managing director» de Harry Winston Rare Timepieces. Contrairement à ce que semble indiquer la raison sociale, la petite marque américaine n’a pas encore de montres à son programme. En l’espace de cinq ans, Büsser renverse la situation, proposant avec la série Opus quelques-unes des montres les plus convoitées du monde.
La chance de sa vie
Aidé par une équipe de 80 collaborateurs, le voilà propulsé du jour au lendemain au firmament. Harry Winston lui offre même la chance de sa vie: créer sa propre entreprise. «Ce fut sûrement le moment le plus palpitant de mon existence», confie Maximilian Büsser.
Le jeune chef d’entreprise fonde aussitôt sa propre marque. Sous le label «mbandf» – Maximilian Büsser and Friends – il réunit les meilleurs artisans, stylistes, ingénieurs et spécialistes de la communication de la branche horlogère. Le premier enfant est présenté la même année. Son nom? L’Horological Machine Nr. 1, dont le prix atteint les 166000 francs!
«Toutes mes économies y ont passé, explique Max Büsser. Des économies qui ont permis d’achever le développement du prototype dont le mouvement a été fabriqué en quatre mois. J’ai dû convaincre les six vendeurs qui représentent «mbandf» dans le monde de me verser une avance sur les montres à venir. Mais ça a marché!»
Les 30 premières pièces de l’Horological Machine Nr. 1 sont aujourd’hui vendues. En 2007 sortira la Nr. 2 et en 2008, la Nr. 3, à la cadence annuelle de 30 exemplaires. La Nr. 2 – dont il existe déjà un prototype – sera «meilleur marché» que la première, mais elle coûtera toujours autant qu’une voiture de classe moyenne premium bien équipée.
Une Griffin dans le cœur
Vous l’avez deviné, Maximilian Büsser a aussi la passion des belles voitures. Son péché mignon? Une TVR Griffin, pour laquelle il a cassé sa tirelire! Mais son amour pour l’automobile ne date pas d’hier. A 5 ans déjà, il passe des heures à lire le Catalogue de la RA. Il est incollable sur les marques, les modèles, les cylindrées, etc. Puis, durant sa formation d’ingénieur, il effectue un stage chez Rolls-Royce, à Crewe.
Un accident de ski et le destin l’emportent vers l’industrie horlogère… Malgré son jeune âge et son manque d’expérience, Jaeger-LeCoultre l’engage comme «product manager». A l’époque, la marque prenait un nouveau départ. Cette expérience lui permet d’être engagé ensuite par Harry Winston Rare Timepieces.
Sex-appeal et glamour
La voiture de ses rêves? «Une Iso Grifo! Mais il faut d’abord que mon affaire tourne», confie Maximilian Büsser. Il entretient d’ailleurs des contacts étroits avec Peter Wheeler, l’ex-chef charismatique de TVR, mais aussi avec le chairman de Marcos, Tony Stelliga.
La voiture, selon Büsser? Charisme, sex-appeal et glamour! Ce qui explique son attirance pour les séries confidentielles anglaises.
Mais le plus clair de son temps, Büsser le passe en l’air, afin de présenter ses montres et ses projets à une clientèle dispersée un peu partout dans le monde. «L’Asie et les Etats-Unis sont des marchés prometteurs, mais la Suisse est plutôt frileuse en ce moment. Cependant, je reste optimiste. Il y a suffisamment de gens dans le monde en mesure de s’offrir ce qui est à leur goût. Montres comme automobiles…»
Dali n’est plus seul… Salvador Dali n’aurait sans doute pas fait mieux! L’Horological Machine Nr. 1 est un petit bijou sorti de l’imagination de Maximilian Büsser et de ses amis, Eric Giroud, Laurent Bess et Peter Speake-Marin. Le boîtier est livrable en or rouge et blanc et contient trois montres reliées entre elles.
Signes particuliers de la «Machine Nr. 1»? Elle est puissante et étonnamment légère, malgré sa grandeur, mais aussi élégante et futuriste. La belle réunit 376 pièces, ce qui en dit long sur la sophistication de son architecture.
Cadrans séparés
Plus prosaïquement, un cadran indique les heures, l’autre les minutes. Pour les couleurs, on a le choix entre argent et gris foncé. Trait original, la création de Maximilian Büsser
hérite d’un remontoir central. A cela s’ajoutent un bracelet en alligator cousu main, ainsi qu’un fermoir compliqué. La montre est également livrée dans un sachet inédit, que Büsser a créé avec la marque de meubles italienne «Etro».
La cadence de fabrication? Elle devrait atteindre les trente exemplaires par année durant 36 mois. Revue automobile Peter Ruch www.revueautomobile.ch _________________ Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
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simplicity Membre référent
Nombre de messages : 7291 Age : 45 Localisation : Francilia Date d'inscription : 20/10/2006
| Sujet: Re: Maximilian Büsser veut révolutionner l’horlogerie 12/1/2007, 14:10 | |
| " elle devrait atteindre les 30 par années pendant 36 mois " Et moi j'en achèterai 2 par trimestre pendant 15 semaines ! .lol |
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