SWATCH a annoncé hier avoir subi un feu dans un atelier d'ETA dans l'usine de Grenchen. Des dommages qualifiés de "considérables".
Zurich (awp) -- L'action de l'horloger Swatch était sous pression lundi, après l'incendie qui a ravagé sa filiale ETA à Granges. Les dégâts dans la société, qui développe et fabrique des mouvements pour l’horlogerie, sont "considérables" mais n'ont pas encore été chiffrés par le groupe.
Une importante fumée due à un incendie s'est échappée dimanche matin de l'entreprise horlogère ETA à Granges. La fumée s'est développée dans l'atelier de galvanisation de l'entreprise ETA, le "bras industriel" du numéro un mondial de l'horlogerie Swatch. Il n'y avait aucune activité dans l'atelier au moment de l'incendie, qui n'a pas fait de blessé.
"Les dégâts causés sont considérables", mais il est "encore trop tôt à l’heure actuelle pour juger de l’ampleur des dommages", a indiqué Swatch dans un communiqué. Selon la police cantonale de Soleure, les dégâts pourraient dépasser plusieurs centaines de milliers de francs suisses. Une enquête est en cours pour déterminer les causes de l'incendie.
Le directeur général (CEO) de Swatch, Nick Hayek, a précisé à la radio alémanique SRF que l'incendie a pris au coeur du site de production. Les dégâts sont importants: l'atelier de galvanisation, qui consiste à recouvrir une pièce d'une couche de zinc pour la protéger contre la corrosion, est entièrement détruit.
Près de 8000 personnes travaillent pour ETA sur plusieurs sites, selon sa page internet. La manufacture est issue d'une fusion de plusieurs fabricants horlogers, dont les origines remontent en partie à 1793. Elle est l'un des plus grands producteurs de montres et de mouvements au monde.