Crédor Seiko Phœnix GCBP993Et voici la derniere arrivée dans la boite à montres durant ces congés de Noel:
(Photos nexus 5 :
)
Histoire de CrédorEn 1969 Seiko a voulu concevoir une série de montres spécialement sélectionnées pour leur haut de gamme et fait de métaux précieux.
En 1974 la série a été regroupée et nommé "SEIKO KUREDORU" (SEIKO CRET DOR) comme « Sommet d'or » en français.
SEIKO KUREDORU était adapté à cette ligne car elle est composée de modèles réalisés en or 14/18K et platine
En 1978 Crédor a lancé ses premiers quartzs haut de gamme toujours en or ou en platine.
En 1996 a été introduit le premier mouvement mécanique.
En 1998 a été lancé la gamme Grand Seiko ainsi que celle Crédor Phoenix qui n’a existé que moins 3 ans, car incompatible avec le
positionnement Luxe de Crédor.
Les mouvements automatiques 6S, 4S et les mouvements de la série 8L ont été utilisés dans les Crédor ligne mécanique.
Origine de la crête Crédor.Le symbole 3 points largement connu comme l'emblème de la Crédor est apparu en 1980.
Il a été dessiné comme le caractère chinois pour «montagne» puis a été complété avec 3 étoiles pour marquer les cieux.
Pour faire comme si elle avait une base plus solide, le caractère de la montagne a été élargi à gauche et à droite pour
faire un triangle équilatéral et former les trois colonnes que nous voyons aujourd'hui.
Ainsi, le symbole de la Crédor est né.
Origine du PhoenixOn peut dire que la gamme Crédor Phoenix était juste en dessous de la Grand Seiko dans la hiérarchie Seiko quand la renaissance
mécanique Seiko a commencé en 1998 avec l'introduction de la première Grand Seiko moderne utilisant le calibre 9S55.
Le mouvement 8L (non décorée, la version sans finition du 9S55) a été introduit dans le même temps aussi dans la gamme
Crédor Phoenix à ce moment là.
La gamme Brightz / Brightz Ananta serait aujourd’hui celle qui correspond a l’ancien placement des Crédor Phoenix par rapport
a Grand Seiko d’aujourd'hui, alors que Crédor et Galant sont les seuls 2 gammes à prix au-dessus du Grand.
Le nom de Phœnix a été utilisé car il symbolise «L'oiseau qui ne meurt jamais"
Seiko construit ses mouvements dant le but qu'ils puissent durer éternellement.
Les chronographes Crédor automatiquesIls furent produits pendant 3 ou 4 ans à ma connaissance à partir de fin 1998.
Le design que je trouve très réussi est suffisamment original pour ne pas être confondu avec un autre chrono du
groupe ou d’autres marques.
Les éléments stylistiques qui ressortent sont la forme des aiguilles, les compteurs en relief, la couronne,
Les indexes a 12-3-6-9 rouges tout comme l'aiguille des secondes du chrono, et surtout en vue de dessus une lunette
a peine moins large que la boite qui donne un aspect vraiment 3D a la montre, bien sûr complété par le cadran a 5 niveaux
de profondeur (de haut en bas : télémètre-indexes-cadran-sous compteurs-dateur)
Sa dimension quasi parfaite (41mm) profite assurément du bon rapport entre la boite et le mouvement. Les sous compteurs
sont donc parfaitement positionnés, ni trop près de l'axe des aiguilles, ni trop proche des bords.
A noter que l'aiguille des heures s'arrête exactement au niveau du dateur
La disposition en 6-9-12 va déplaire aux adorateurs du 3-6-9, cela permet pourtant une bien plus rapide lecture des temps
du chrono qui se fait sur l'axe vertical : minutes en haut et heures en bas.
De plus l’aiguille de ceux-ci avance par saut et non par glissement. Au final cela permet d’avoir la date à la bonne place,
du moins à celle que l’on est habitué.
Voyons donc tout cela dans le détail:Cadran: C'est une belle couleur blanche proche du crème. Seiko le décrit comme une "couleur de coquillages"
Les marqueurs de style ‘’bullet’’ se fondent avec les aiguilles et embarquent beaucoup de luminova.
J'aime aussi le fait que les petits cadrans ne sont pas tous de la même taille
et surtout les bords extérieurs qui sont en 3D.
L'anneau télémètre intérieur est blanc, utilisé pour mesurer kilomètres.
Boîtier: Acier magnifiquement brossé avec un tachymètre gravé sur lunette polie,
Fond vissé du boîtier avec la marque Phœnix.
Lunette: En acier inoxydable poli avec un tachymètre utilisé pour mesurer la vitesse.
Couronne: De type vissée, les stries sont grandes et facile à manipuler
Sur le bout de la couronne, une pierre d'azur d'un bleu foncé quasi noir est enchâssée, en tout cas ce n'est pas de l’Onyx ou une
opale (Ces pierres précieuses ont été utilisés dans la fabrication de certaines Crédor mais seulement dans les montres coûtant 5.000.000 Y ou plus.)
Mouvement: Il existe de nombreux modèles de Crédor mais rares sont ceux basés basé sur la série de mouvements 6S.
Il semble que ce soit presque le même mouvement que le mouvement de 6S37 mieux connu dans la Flightmaster
(et que l'on retrouve aussi depuis peu sous la référence 1887 d'une marque suisse bien connue) mais il y a quelques différences malgré tout
• 6S78 dans la Crédor a 34 rubis / le 6S37 a 40
• 6S78 est plaqué or / le 6S37, 77 et tous les mouvements de la série 9S sont rhodié
• 6S78 n'a pas l'indicateur de réserve de marche du 6S37
Bien que la série 6S n’a pas les mouvements les plus précis Seiko (+/- 15s j), après une petite période de rodage ils sont très réguliers à environ (+/- 05 à 10s j).
Sans doute peuvent-ils faire beaucoup mieux si l’on trouve un horloger compétent pour parfaire le réglage.
Chaque mouvement est composé de 290 pièces.
• plaqué or
• automatique / remontage manuel
• 28800 alternances par heure / 8 battements par seconde
Et bien sûr il est doté d'une roue à colonne, et de l'embrayage vertical et du ‘’magic lever ‘’ typique des chronos Seiko. Ainsi que d’un stop seconde.
Aiguilles: Heures et des minutes sont en acier, rouge au bout de la seconde de chrono, en forme d'épée pour les heures et les minutes et de triangle pour les sous-compteurs.
Indexes:Les index sont cerclés, et leur finition est excellente, pas besoin de chercher ou Rolex a puisé son inspiration pour la Daytona .
Poussoirs:Les poussoirs ont la particularité d'avoir une course libre d'environ 3mm avant de déclencher le départ du chronométrage,
un peu comme le déclencheur d'un appareil photo auto focus.
Ce mode de fonctionnement, issue des chronographes analogiques Seiko, permet de déclencher le chrono avec une grande précision.
Le plus surprenant est la très grande douceur du poussoir de déclenchement / arrêt, dont le maniement est infiniment plus doux
que la majorité des chronos suisse que j’ai pu essayer (mis à part le 1887 ;-)).
A noter également que lors du déclenchement du chrono, l'aiguille des secondes est exempte de tout saut qui pourrais perturber
la lecture durant les premiers dixièmes voir secondes.
Verre: Saphir convexe avec double face non réfléchissante, il me rappelle mon ancienne zénith flyback, on a réellement l’impression que le verre n'est pas là.
Résistance à l'eau: Pas une montre de plongée, mais a été testé à 100 mètres, ce qui prouve bien que comme chez Oméga, nul besoin de poussoirs vissées pour faire de la plongée.
Spécifications en vrac :Poids total: 115 grammes
Dimensions Boîtier: 40mm / 42mm à l'épaisseur de la couronne: 14mm
Largeur entre corne: 20mm
Tous les autres modèles de cette gamme:Crédor Phœnix GCBP991 Tetsuya Kumakawa 1999: cadran noir sous compteurs jaune sur acier (très rare 200ex)
Crédor Phœnix GCBP993 : cadran blanc sur croco noir (tres rare)
Crédor Phœnix GCBP995 : cadran bleu sur acier (tres rare)
Crédor Phœnix GCBP997 : cadran noir sur acier
Crédor Phœnix GCBP999 : cadran blanc sur acier
Crédor Phœnix GCBP99X : cadran saumon sur acier (tres rare)
Crédor Phœnix GCBP99X : cadran noir sur titane (tres rare 200ex)