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Zorba06 a écrit:

n'oublions pas que le modèle économique de la presse écrite ne lui permet pas d'être indépendante, donc...

This!

Je pense que la situation ne pas pas être mieux résumée.

Leopal a écrit:

Heureusement, reste FAM pour chercher les infos, effectivement.

en effet, heureusement!

Lomaing a écrit:

Je pense que la situation ne pas pas être mieux résumée.

Il existe d'autres modèles. Marianne, le Canard, Mediapart... ceux-là vivent de leur métier: le journalisme.

Je pense que si un magazine horloger se mettait à dire la vérité il n'aurait pas de souci de vente, bien au contraire. Nous sommes tous demandeurs!

Leopal a écrit:

Il existe d'autres modèles. Marianne, le Canard, Mediapart... ceux-là vivent de leur métier: le journalisme.

Je pense que si un magazine horloger se mettait à dire la vérité il n'aurait pas de souci de vente, bien au contraire. Nous sommes tous demandeurs!

Il aurait peut-être des soucis d'interview

Lomaing a écrit:

This!  

Je pense que la situation ne pas pas être mieux résumée.

Sauf que ce n'est pas vrai pour tous les types de presse, qui, justement, ne suivent pas tous le même modèle économique.

Cela dit, même pour la PQR et les news magazines hebdomadaires, bien qu'il dépendent partiellement de la publicité et partiellement de subventions (et aussi - mais de moins en moins - de leurs acheteurs en kiosques et de leurs abonnés), cela n'influe pas de la même façon sur leur ligne éditoriale.

Si vous voulez, on peut entrer dans le détail. Je ne parle ici que de la presse française. On peut aussi restreindre le débat à la presse spécialisée, qui elle-même est loin d'être monolithique. Par exemple : l'un des plus anciens mensuels de musique qui parle de rock et de folk, appartient au Éditions Larivière ne sert pas forcément la soupe aux majors. Même des petits magazines dits indépendants et qui ne vivent que par leurs lecteurs - et parfois un peu par la publicité -, sont capables de rester indépendants.

Quant aux grands quotidiens, les événements récents ont montré qu'ils étaient non seulement indépendants de leurs actionnaires mais encore qu'ils étaient capables (?) de les combattre. Ceci bien entendu en dehors de tout jugement "moral" : quand on voit le comportement de cette presse par rapport aux instances nationales qui les fait vivre, on se dit que depuis la "censure" sous de Gaulle, on a en effet bien avancé... mais n'a-t-on pas dépassé certaines limites ?

freddy.lombard a écrit:

Mais ne boudons pas notre plaisir : 90% de la presse écrite française (excluons donc la presse people) est un modèle de qualité par rapport à 90% de ce qu'on peut lire sur internet. Ici on a un grand n'importe quoi, chacun écrit ce qu'il veut, rien n'est vérifié - tout juste contredit par le contributeur suivant qui à son tour sera contredit, ceux qui "écrivent plus fort" sont les plus "entendus", les sources sont des copiés-collés à l'infini, avec perte de mise en forme, de contenu, d'orthographe... C'est littéralement affligeant.

la presse écrite française ? modèle de qualité ... mouais à voir , le fait est que c'est une presse subventionnée par de l'argent public et ça en terme déontologique et de libertés fondamentales, c'est un vrai problème  

Je disais bien "modèle de qualité par rapport à internet". Nous sommes bien d'accord qu'au royaume des aveugles les borgnes sont rois.
On trouve ça et là dans les magazines spécialisés des journalistes consciencieux, et même certains qui écrivent bien et qui traitent leur sujet en faisant des recherches, en allant chercher des sources et non en recopiant wiki ou les dépêches de l'AFP. Dans d'autres types de presse - éducative par exemple - il y a même des créations.

Quant aux subventions, j'en ai bien fait mention et j'en pense la même chose que toi - voire pire
Simplement il faut savoir que plus de 95% des subventions sont concentrées sur moins de 5% des titres; c'est pourquoi je prends la précaution d'éviter de mettre toute la presse dans le même sac.
Il y a la masse des petits magazines spécialisés qui vivent en partie grâce à la publicité, en partie grâce à leurs lecteurs et qui rament depuis des années pour survivre.
Il y a même les tout petits magazines indépendants qui ne peuvent même pas compter sur la publicité et qui ne vivent que grâce à leurs lecteurs.

(N.B. La répartition des subventions du FSDP est publique. On peut la trouver sur le site du Ministère).

Je ne suis pas un spécialiste de l'horlogerie.
Pas du tout de la presse de n'importe quelle nature d'ailleurs.
Donc encore moins de la presse écrite sur l'horlogerie.
Mais je me tape 1à 3 revues ( selon sorties ) par mois et quand je vois des hors séries gavés de fautes de frappe, de français
ou d'erreurs de noms, de caractéristiques ou de prix, là ça me met les abeilles
Que les éditeurs fassent le choix de la pub ou d'autres choses me dérange beaucoup moins qu'un torchon vendu 6 ou 7 euros.

Tant que ça se vend -attention, j'ai pas dit tant qu'il y aura des couillons pour les acheter - tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes

fatalitas a écrit:

Tant que ça se vend -attention, j'ai pas dit tant qu'il y aura des couillons pour les acheter - tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes

Non mais c'est bon je le prends pour moi
Mais on est plusieurs dans ce cas, dès qu'on peut avoir un livre entre les doigts qui traite de notre passion