ZEN Rang: Administrateur
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| Sujet: Saint-Imier a échoué Jeu 28 Juin 2007 - 9:55 | |
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- Saint-Imier a échoué à accueillir à nouveau des apprentis horlogers
28 Juin 2007
La réouverture d'une filière horlogère reste d'actualité Saint-Imier a échoué pour l'instant à accueillir à nouveau des apprentis horlogers. L'association patronale n'est pour le moment pas entrée en matière, même si elle a besoin de personnes formées d'ici à 2010. Une manche perdue! Pierre Jeanneret, conseiller municipal imérien responsable de l'Economie et du Tourisme, veut se convaincre que la réouverture d'une filière de formation horlogère à Saint-Imier entre dans le domaine du possible. Poussé par les radicaux imériens, l'édile a entrepris ce printemps toute une série de démarches pour faire admettre l'idée de la création d'une classe dans sa ville en août prochain. Surfant sur la vague des futurs besoins exprimés par la Convention patronale en 2006. «Nous avons voulu faire confirmer les résultats d'une étude menée par la Convention patronale horlogère en 2006», a expliqué hier Pierre Jeanneret. «Nous nous sommes approchés pour cela de l'Association patronale de l'horlogerie et de la micromécanique (APHM), qui a fini par nous répondre que l'étude de la CPIH était suffisante.» Une réponse qui, selon le conseiller municipal, n'enterre pas complètement les vœux imériens. «Le canton s'est dit disposé à rouvrir une classe horlogère à Saint-Imier», a encore déclaré Pierre Jeanneret. «Même si ce n'était pas impératif, il a cependant souhaité justifier l'appui des associations professionnelles. C'est ce que nous n'avons pas obtenu, pour l'instant». Pierre Jeanneret et ses collègues du Conseil municipal ne relâcheront cependant pas la pression. Les radicaux les ont sollicités pour soutenir la mise en place d'une formation d'horlogers dans l'industrie et dans le rhabillage (d'une durée de quatre ans), ainsi que celle de praticien (trois ans). Le cursus aurait pu, selon eux, se dérouler soit sous forme duale, soit à plein temps. Avec pour enjeu la création de places d'apprentissage dans la région de Saint-Imier, en se reposant sur le Centre professionnel du Jura bernois pour l'industrie et l'artisanat (CPAI-JB). Tout comme dans le dossier brûlant de la Haute Ecole Arc, Saint-Imier s'en remet donc au canton de Berne pour faire valoir ses atouts. Tout en veillant au grain…
Amour et gloire du passé Parler de formation en horlogerie à Saint-Imier, c'est évoquer une longue histoire d'amour et plusieurs décennies glorieuses. La présence de l'entreprise Longines a marqué la localité d'une empreinte indélébile, mais, cependant la formation horlogère, ouverte il y a plus de 140 ans dans la cité, a dû s'arrêter il y a quelques années devant le manque d'intérêt des jeunes. L'enquête menée par la Convention patronale de l'industrie horlogère (CPIH) l'an dernier a cependant montré que 2200 personnes supplémentaires doivent être formées dans les secteurs techniques de l'horlogerie d'ici 2010. La demande est justifiée, pour les deux tiers des emplois à créer, par la croissance économique, et pour le tiers restant par les départs à la retraite. Journal du Jura Philippe Chopard www.journaldujura.ch _________________ Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
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