La meilleure innovation horlogère de ces 25 dernières années

Et si l'innovation était simplement l'application de principes anciens (complications, échappements...) revisités et fiabilisés avec des moyens très modernes et un contrôle qualité fiable (pas chez tout le monde mais presque).

arnagemulliner a écrit:

Et si l'innovation était simplement l'application de principes anciens (complications, échappements...) revisités et fiabilisés avec des moyens très modernes et un contrôle qualité fiable (pas chez tout le monde mais presque).

Je pense comme toi.

la Springdrive de Seiko et le HPM d'Asulab - ETA,

Une montre a quartz quartz sans plie et sans batterie,

Dynamo

On aurait élargi à 40 ans, le chronographe automatique aurait pu figurer au palmarès. Encore 40 ans de plus, le principe d'étanchéité par couronne vissée. Ça paraît bête mais il fallait y penser (et surtout l'appliquer industriellement). Dans le genre de petite idée promise à un grand avenir, l'incabloc en 1933 c'était pas mal : rien de complètement inédit si j'ai bien tout compris, mais une proposition novatrice, celle d'offrir aux manufactures un module antichoc complet, aux cotes adaptées à chaque mouvement. L'idéal pour des montres de large diffusion.

Dans les 25 dernières années, je vote aussi pour le Spring Drive. Ce qui me paraît plus intéressant dans ce mouvement, ce n'est pas la précision quartzique mais bien le système d'échappement, ou son absence, puisque c'est le régulateur tri-synchro qui assure le contrôle de l'énergie transmise par le ressort (la première de ses trois fonctions).

Pour moi, meilleure innovation sous entend la plus utile ; dans ce contexte tout ce qui a rapport avec un gain de précision, une meilleure réserve de marche et un espacement réel de la maintenance peut être candidat.

Le spring drive est peut être la meilleure de toutes, mais il est difficile de restreindre la réponse à cette seule révolution techno : les montres à réserve 8 jours ou plus sont aussi de grosses avancées...même si cette dernière a existé dans le passé (angelus), la "généralisation" (JLC, IWC, MOSER...) actuelle va dans le bon sens..

pour la montre lambda , le spring drive .
cela aurait été inventé par les suisses je vous dit pas ..!

La plus grosse inovation:

Internet, qui à modifié notre vision de l'horlogerie.

Franchement, la dernière révolution horlogère, c'était le quartz mais il y a plus de 25 ans

Sinon, c'était génial : super précis, super fiable et une fois passées les premières années super pas cher. Intrinsèquement y a pas mieux.

Bon, après il y a des pervers (j'en suis) qui préfèrent les montres hors de prix qu'il faut remonter et dont les meilleures précisions sont inférieures à celles des pires quartz.
On est quand même pas bien hein ?

Je continue à réfléchir mais ......................et puis c'est quoi cette question qu'a même pas de réponse ça se trouve.

onon a écrit:

J'ai pas l'impression qu'il y est eu de grandes innovations ces derniers, temps, seulement de trés jolies re-interpretations de certains principes:

par exemple le chronométre à résonance de Journe, le gyro-tourbillon de JLC ou son duometre....
Les nouveaux échapements types coaxials d'omega ou AP ne sont aussi que des développements, rien de nouveaux..

Quelqu'un disait : "on invente rien, on redécouvre." Ca colle trés bien à l'horlogerie.

Bonjour,

Le gyro-tourbillon est une complication et non une innovation.

MK007

MK007 a écrit:

Le gyro-tourbillon est une complication et non une innovation.

MK007

Je m'inscrit en faux... le tourbillon fut inventé pour compenser les effets de l'attraction terrestre, à l'époque pour des montres qui restaient le plus souvent à la verticale puisque de gousset... le gyro innove puisqu'il rend le tourbillon effectif pour les montres bracelets qui par définition ne restent pas à la verticale (sauf en cas de bras en écharpe mais c'est un cas spécifique qui ne remet pas ma brillante démonstration en cause )

Et hop on remonte ca du fond des ages,c'est bien ca me permet d'éditer ma réponse

Au final je crois que c'est avec Pifpaf que je suis le plus d'accord, c'est internet qui modifie pas mal de chose.

skeleton31 a écrit:

pour la montre lambda , le spring drive .
cela aurait été inventé par les suisses je vous dit pas ..!

+1

le spring drive semble réussir le pari d'allier la complication mécanique horlogère et la précision difficilement égalable du quartz.

S'il veut marquer une date dans l'histoire de l'horlogerie comme l'a fait le quartz pour le grand public, il doit baisser son coût pour être démocratisé et inonder la planète !
(toutes les grandes marques ont bien sorti du quartz !)

Le gyro tourbillon est réellement fascinant, mais c'est une complication difficilement productible à grande échelle. Et il me semble que pour « faire date » dans l'histoire il faut toucher un peu plus que quelques milliardaires privilégiés.

En tout cas, pour un novice comme moi en horlogerie (comme 99.9% de la population) c'est bien le spring drive qui me semble réellement novateur.

Il ne faut pas oublier que les premiers quartz Seiko coûtaient une petite fortune, et s'échangent aujourd'hui entre collectionneurs à coups de milliers d'euro.

Avec Seiko, il est permis d'être optimiste et croire à la démocratisation de leur technologie. De toute façon, ils travaillent déjà sur quelques choses d'autres qui surclasseront leur SpringDrive.

monsieurleprince a écrit:

MK007 a écrit:

Le gyro-tourbillon est une complication et non une innovation.

MK007

Je m'inscrit en faux... le tourbillon fut inventé pour compenser les effets de l'attraction terrestre, à l'époque pour des montres qui restaient le plus souvent à la verticale puisque de gousset... le gyro innove puisqu'il rend le tourbillon effectif pour les montres bracelets qui par définition ne restent pas à la verticale (sauf en cas de bras en écharpe mais c'est un cas spécifique qui ne remet pas ma brillante démonstration en cause )

C'est noté monsieurlerpince! Merci pour la précision.

Bonne journée!
MK007

Citation :

c'est bien le spring drive qui me semble réellement novateur.

J'aime pas ce concept, parce en dehors d'introduire de l'electronique, là ou n'en avait pas vraiment besoin, les problémes de maintenances à long terme par des horlogers indépendants se pose...

Comment entrenir un mouvement aussi batard?
Ou trouver facilement un organe régulateur adpaté?
Qui saurait en cas de disparitions de Seiko régler un mouvement aussi complexe?

Springdrive aussi, le meilleur des deux mondes...

Urwerk???

Sa nouvelle facon de lire les heures????

l'accutron, et sa précision diabolique pour une montre qui restait presque mécanique...
m'enfin chuis pas vraiment objectif

watcher a écrit:

Urwerk???

Sa nouvelle facon de lire les heures????

Pas nouveau comme complication, ca date du début du siécle.

PIFPAF a écrit:

Citation :

c'est bien le spring drive qui me semble réellement novateur.

J'aime pas ce concept, parce en dehors d'introduire de l'electronique, là ou n'en avait pas vraiment besoin, les problémes de maintenances à long terme par des horlogers indépendants se pose...

Comment entrenir un mouvement aussi batard?
Ou trouver facilement un organe régulateur adpaté?
Qui saurait en cas de disparitions de Seiko régler un mouvement aussi complexe?

Le problème de la maintenance à long terme ne se pose pas spécifiquement sur le spring drive, c'est surtout le manque d'horlogers, et encore pire le manque de pièces, qui pose des problèmes de maintenance à long terme. J'ai par exemple lu ici que le El Pimero ne devait pas être confié à n'importe quel horloger, sans parler des artistes genre Journe... il faudra trouver des artisans possédant encore des machines outils pour refaire les pièces, ce qui ne ma paraît pas significativement plus facile que de trouver facilement un organe régulateur adpaté

Seiko disparaître... ce sera après Rolex je pense...

Par contre il y a une grande différence entre un mouvement spring drive et un autre, c'est le mouvement fluide de l'aiguille, qui peut rendre éligible cette inovation au rang de plus grande innovation des 25 dernières années.

Ceci dit, Sinn produit des mouvements ne nécessitant plus de lubrification avec le Diapal, et dans quelques années, on peut penser qu'ils seront capables de produire des mouvements ne nécessitant plus du tout de maintenance. Et là, ce sera une des plus grandes révolutions AMHA...

yaourt a écrit:

PIFPAF a écrit:

Citation :

c'est bien le spring drive qui me semble réellement novateur.

J'aime pas ce concept, parce en dehors d'introduire de l'electronique, là ou n'en avait pas vraiment besoin, les problémes de maintenances à long terme par des horlogers indépendants se pose...

Comment entrenir un mouvement aussi batard?
Ou trouver facilement un organe régulateur adpaté?
Qui saurait en cas de disparitions de Seiko régler un mouvement aussi complexe?

Le problème de la maintenance à long terme ne se pose pas spécifiquement sur le spring drive, c'est surtout le manque d'horlogers, et encore pire le manque de pièces, qui pose des problèmes de maintenance à long terme. J'ai par exemple lu ici que le El Pimero ne devait pas être confié à n'importe quel horloger, sans parler des artistes genre Journe... il faudra trouver des artisans possédant encore des machines outils pour refaire les pièces, ce qui ne ma paraît pas significativement plus facile que de trouver facilement un organe régulateur adpaté

Seiko disparaître... ce sera après Rolex je pense...

Par contre il y a une grande différence entre un mouvement spring drive et un autre, c'est le mouvement fluide de l'aiguille, qui peut rendre éligible cette inovation au rang de plus grande innovation des 25 dernières années.

Ceci dit, Sinn produit des mouvements ne nécessitant plus de lubrification avec le Diapal, et dans quelques années, on peut penser qu'ils seront capables de produire des mouvements ne nécessitant plus du tout de maintenance. Et là, ce sera une des plus grandes révolutions AMHA...

C'est déjà fait avec la JLC compressor exteme lab

Pour moi, la grande innovation c'est, pour l'horlogerie, d'avoir su dépasser la technique pure et le quartz pour revenir vers des valeurs de beauté fonctionnelle, esthétique et même (allons-y !) métaphysique.

Une belle montre, c'est plus que jamais une question de sensibilité artistique, de maîtrise technique artisanale (une pensée pour Philippe Dufour) et surtout de "bienfacture" (pour reprendre une expression intéressante relevée dans un post récent).

La grande innovation, pour moi, c'est donc le retour spectaculaire et le développement de la main et de l'oeil de l'homme : que ce soit sur la finition des ponts d'un datograph ou sur la mise au point de l'échappement co-axial du Dr. Daniels.

Ce n'est pourtant plus nécessaire avec les technologies horlogères actuelles, ce qui rend le phénomène d'autant plus remarquable. Repos.