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 Actu: Plongée au cœur de l’horlogerie suisse

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ZEN
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MessageSujet: Actu: Plongée au cœur de l’horlogerie suisse   Actu:  Plongée au cœur de l’horlogerie suisse EmptyMar 20 Juin - 16:37

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Plongée au cœur de l’horlogerie suisse

Réunie à Palexpo au salon EPHJ, la sous-traitance horlogère reste sonnée par la crise. Voyage sur les crêtes du Jura, chez Atokalpa et Vaucher

Drôle d’endroit pour une rencontre avec la Fondation de Famille Sandoz, qui sera présente à travers plusieurs de ses entreprises, entre robots et machines de découpe laser, dès mardi et jusqu’à vendredi à Palexpo, à la grand-messe industrielle EPHJ-EPMT-SMT.

La structure gérant le patrimoine – estimé à plus de 5 milliards de francs – des héritiers de la multinationale bâloise Novartis, numéro un de l’industrie pharmaceutique helvétique, se profile derrière les sous-traitants Vaucher Manufacture Fleurier, Atokalpa, Quadrance Habillage, Artisans Boîtiers ou Elwin. Ces firmes sont situées bien loin des paillettes du SIHH (Salon international de la haute horlogerie), l’univers de Parmigiani Fleurier, la marque haut de gamme maison. Cette subtile alliance d’entreprises convoque un monde d’ateliers vers lesquels convergent, à l’aube, les phares des employés dans les forêts du Jura. Ces sociétés, on peut les assimiler à des fortins du 100% Swiss made qui résistent depuis deux ans dans la tempête qui secoue l’horlogerie.

Spiraux laminés de l’Ajoie

«On voit le bout du tunnel, mais, oui, l’année écoulée a été terrible», admet Sébastien Jeanneret, patron d’Atokalpa. Son usine borde une petite route fuyant à travers champs à la sortie d'Alle (JU), au cœur de l’Ajoie. Après le plongeon de ses commandes de 30%, tous les intérimaires ont été remerciés, l’effectif passant de 150 à 115 collaborateurs. «Nous restons rentables et continuons même à rembourser nos dettes», se défend le responsable d’une entreprise dans laquelle plusieurs dizaines de millions ont été investis au cours de la dernière décennie.

En 2001, la Fondation de Famille Sandoz avait jeté son dévolu sur cette société familiale d’une trentaine de personnes. Spécialité? Tout ce qui tourne dans une montre. Polissage façon miroir, soleillage, goujure diamantée… Sa maîtrise lui permet de demander 15 francs pour un seul rouage de montre portant le poinçon de Genève ou de Fleurier – quinze fois le prix d’un rouage standard. Cette activité ne représente plus que le quart du chiffre d’affaires. Dès le départ, l’idée était d’utiliser cette maîtrise du métal pour concevoir des oscillateurs – ces «réacteurs» qui comptent le temps dans les montres mécaniques. Objectif: se dégager de l’emprise du puissant groupe Swatch et de sa filiale Nivarox. Trafilage, laminage, estrapadage… Transformer un fil métallique d’un dixième de millimètre en un spiral de 25 microns de section exige une quinzaine d’opérations. «Seul un actionnaire comme la fondation pouvait mettre en place un tel outil industriel sans attente de retour immédiat sur le capital investi», confie cet ancien de Vaucher, dépêché en 2006 à Alle.

Quatre ans plus tard, lorsque le numéro un mondial de l’horlogerie décide de ne plus fournir la concurrence, l’usine, capable de sortir 200 000 spiraux par an, s’engouffre dans la brèche. Elle anime aujourd’hui aussi bien des TAG Heuer Carrera à 6000 francs que des Hublot, Zenith, IWC, Girard Perregaux, Patek Philippe, Audemars Piguet ou Chopard. «En dix ans, nous sommes devenus un fournisseur alternatif», décrit le patron d’Atokalpa. «On est concurrentiel sur le balancier spiral haut de gamme, mais on ne peut atteindre les tarifs auxquels Nivarox équipe les millions de mouvements ETA (ndlr: Swatch), avoue ce dernier. Son usine, cependant, dispose d’un filet de sécurité: une manufacture alliée vers laquelle partent 15% de ses pièces.

La piste du Val-de-Travers

Pour suivre le parcours de ces rouages, il faut emprunter les crêtes balayées par les vents. Monter à Saint-Brais, croiser les Franches-Montagnes jusqu’à Saignelégier, sortir des bois noirs pour traverser La Chaux-de-Fonds avant de se perdre dans la haute vallée de La Sagne et de plonger sur le Val-de-Travers. Fleurier apparaît alors, comme hors du temps, avec sa fabrique ultramoderne sous la falaise. Un investissement de 30 millions de francs a été injecté dans ce site, inauguré en 2009.

La décision de créer une alliance de sous-traitants avait été prise dix ans plus tôt par la fondation basée à Pully. Elle suivait le lancement en 1996 – année de la fusion entre Sandoz et Ciba-Geigy, opération ayant donné naissance à Novartis – de Parmigiani, la marque de l’ancien restaurateur de la collection horlogère des Sandoz. «L’idée reste de mettre en place un centre de compétences maîtrisant toutes les pièces, pour assurer un approvisionnement stratégique dans le haut de gamme et proposer une alternative aux grands groupes», résume Jean-Daniel Dubois, directeur général de Vaucher Manufacture Fleurier. Aujourd’hui, cette PME réalise la moitié de son activité avec Parmigiani. Le reste de ses mouvements équipe des montres comme Hermès, Richard Mille ou Corum.


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http://www.tdg.ch/economie/entreprises/Plongee-au-cur-de-l-horlogerie-suisse/story/30523849

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MessageSujet: Re: Actu: Plongée au cœur de l’horlogerie suisse   Actu:  Plongée au cœur de l’horlogerie suisse EmptyMar 20 Juin - 16:38


Une partie de la suite ...

Citation :
«Des marques se sont posées en manufactures, ce qu’elles ne sont pas»

Considéré comme l’un des sauveurs de l’horlogerie, Jean-Daniel Dubois, directeur de Vaucher, fait le récit de ces mois de crise.

– Cet hiver, le pôle horloger de la Fondation de Famille Sandoz a essuyé les critiques d’un blogueur en vue, parlant d’un demi-milliard investi en vain, d’ambitions démesurées, de ventes à perte…

– Dès qu’il industrialise sa production, un sous-traitant ne peut vivre qu’en sortant un certain volume de pièces – c’est une question de prix de revient mais également de fiabilité dans leur usinage. Une règle qui s’impose au haut de gamme comme aux mouvements mécaniques animant des modèles plus économiques. Cette année est l’heure du rebond: tout le monde travaille à 100%, les réductions du temps de travail sont derrière nous. Et, non, jusqu’à présent Vaucher ne perd pas d’argent.


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MessageSujet: Re: Actu: Plongée au cœur de l’horlogerie suisse   Actu:  Plongée au cœur de l’horlogerie suisse EmptyMar 20 Juin - 16:40

Un blogueur en vue ... la Tribune de Genève pousse le bouchon (par provocation) car c'est un des rares journalistes qui fasse un boulot de journaliste...

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