Actu: Une page se tourne pour Guy Sémon

Une page se tourne pour Guy Sémon


LVMH a décidé de lui confier les rênes de son institut des sciences

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Arrivé par hasard dans le monde de l’horlogerie il y a 14 ans, Guy Sémon s’apprête à en sortir par la grande porte. Son travail est reconnu. Il peut désormais partir vers de nouvelles aventures.

Comment magistralement refermer un chapitre de sa vie ? Cette question, Guy Sémon ne se l’est pas posée mais d’autres y ont répondu pour lui. D’ici quelques jours (quelques semaines tout au plus), le Montbéliardais quittera le fauteuil de directeur général de TAG Heuer, l’entreprise horlogère leader sur le marché des chronographes de luxe.

L’homme est entré dans la société il y a près de 14 ans au gré d’une rencontre impromptue lors d’un vol Sion - Genève. Il papote avec son voisin qui lui parle de son job et de sa difficulté à matérialiser un projet fou de montre à courroies. Hasard ou un signe du destin, il se trouve que Guy Sémon, en bon scientifique, planchait précisément sur cette question à l’époque. Le contact est noué et il résout l’équation (pas la dernière) a priori insoluble. Ainsi naquit l’étourdissante Monaco V4. Le travail est si probant que Jean-Christophe Babin, alors CEO (président directeur général) de TAG Heuer, lui propose d’intégrer la maison et de prendre la responsabilité du département recherche et développement.

C’est le début d’une aventure horlogère qui propulsera TAG Heuer et son inventeur à la une de l’actualité et des avancées technologiques. Après la prouesse initiale, Sémon enquille les premières en matière de précision, faisant voler les barrières d’une industrie séculaire trop souvent arc-boutée sinon recroquevillée sur ses acquis. Le mathématicien de formation va titiller les hautes fréquences avec des précisions au 1/1 000e puis au 5/10 000e de seconde. En 2012, il reçoit la première reconnaissance de la profession avec l’Aiguille d’Or du Grand prix de l’horlogerie de Genève (GPHG) pour son Mikrogirder dont le régulateur est pensé à partir de la théorie des poutres vibrantes et de l’équation de D’Alembert. On est alors bien loin de la ronronnante horlogerie traditionnelle

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http://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2018/01/29/une-page-se-tourne-pour-guy-semon

J'avais entendu que si toute la France travaillait comme les Franc-Comtois il n'y aurait plus d'impôt 😊 Il est vrai que tous ceux que je connais (ne l'étant pas moi-même) sont aussi brillants que modestes 👍

et si l´échappement portant son nom se généralise il laissera une trace indélébile dans le monde horloger .