Restauration des cadrans

Je tairai les marques mais j'ai vu une montre cet été des montres refaites par des SAV avec des cadrans repeint pas vraiment réussis. Et pourtant les montres appartenaient aux dites marques parfois. Il existe vraiment un problème de savoirfaire dans la restauration des cadrans, à croire qu'il faudrait s'acheter pour chaque montre un cadran de rechange au cas où...

En outre, les horloger même dans les SAV sont souvent peu soucieux du détail sur ces cadrans et remettent à neuf coute que coute sans chercher absolument à être fidèles à l'original même sur des pièces de collection. Qu'on le veuille ou non, c'est sur une pièce de qualité un énorme problème.

Comment faites vous refaire vos cadrans ? Subissez vous ou cherchez vous la perle rare ?

ZEN a écrit:

Je tairai les marques mais j'ai vu une montre cet été des montres refaites par des SAV avec des cadrans repeint pas vraiment réussis.

... par souci de ne pas les froisser ? il me semble plus utile de les citer que de taire les noms, pour eux - afin de les forcer a reagir - comme pour leurs clients qui seront prevenus des risques.

Tout le monde le sait, refaire un cadran est un travail 'perilleux' et faire preuve d'une tres grande diplomatie ne suffit pas toujours pour traiter avec les 'cadraniers' ; enfin, de nombreuses personnes se contentent aussi d'un travail approximatif qui redonne avant tout de l'eclat.

.

Pour mes vieilles Oyster, quand je ne trouve pas un cadran d'époque en bon état chez Rolex ou chez un ex-horloger Rolex, il m'arrive de passer par Hong Kong, où on trouve des cadraniers/restaurateurs de cadrans de premier plan : ils travaillent aussi bien que les Européens.

Ceci dit, je ne vois pas trop quelles marques refont des mauvais cadrans : Zen en dit trop ou pas assez.
A qui pensais-tu ?

J'ajoute que, compte tenu des tensions actuelles sur le marché des fournisseurs, les marques ne sont pas forcément capables de fournir des cadrans de remplacement dans des délais raisonnables.
Peut-être sont-elles tentées de sous-traiter à des fournisseurs médiocres (mais ça m'étonne).
Ou, dans certains cas, de puiser dans des stocks anciens, dont on se souviendra qu'ils n'étaient pas forcément réalisés dans les conditions de contrôle qualité actuelles...

.