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 Actu: L'avenir de l'horlogerie anglaise s'écrit en Suisse

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MessageSujet: Actu: L'avenir de l'horlogerie anglaise s'écrit en Suisse   Actu: L'avenir de l'horlogerie anglaise s'écrit en Suisse EmptyVen 07 Sep 2007, 08:16

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L'avenir de l'horlogerie anglaise s'écrit en Suisse


LUXE. Les marques Graham et Arnold & Sons retrouvent leur glorieux passé


Bastien Buss
Vendredi 7 septembre 2007

Il fut un temps où l'horlogerie suisse ne connaissait pas le rayonnement et l'excellence qui la caractérisent actuellement. A ce moment-là, au XVIIIe siècle, c'est la Royaume-Uni qui donnait le ton, innovait et produisait les plus belles pièces. Pour renouer avec cette prestigieuse tradition – totalement disparue depuis –, Eric Loth, Max Imgrüth et d'autres partenaires suisses ont racheté en 1995 six marques afin de les ressusciter et leur redonner leur lustre d'antan. Plus précisément, ils en ont relancé deux, Arnold & Sons et Graham. A savoir celles dont le patrimoine avait le plus de potentiel et la portée historique la plus intéressante.

«Il était dommage que ces grands noms soient tombés dans l'oubli, alors que leurs apports à l'horlogerie furent majeurs», indique le Loclois Eric Loth, qui a œuvré auparavant durant douze ans dans les sphères dirigeantes du Swatch (UHR.VX) Group.

«Je rêvais depuis longtemps de me lancer seul et j'ai même imaginé reprendre une marque suisse.» Mais voilà, ce licencié en physique ne veut pas s'engouffrer dans une niche pour simplement faire de la niche. Il lui faut un domaine spécifique, un terreau inoccupé ou alors délaissé. Ce sera donc le haut de gamme à forte consonance britannique mais produit à La Chaux-de-Fonds.

Ventes de 30 millions

Et l'alchimie prend vite, avec le véritable envol qui est intervenu en 2001. Arnold & Sons, marque à hautes complications, produit désormais quelque 500 pièces par année, mais pourrait en écouler bien davantage tant la demande est importante. De son côté, Graham, montres mécaniques avec des mouvements chronographes, affiche une production de 10000 garde-temps. En 2005, elle n'atteignait que 3000 unités. «Son chiffre d'affaires croît de 50% depuis trois ans», selon Eric Loth, qui ne fait toutefois pas de la croissance tous azimuts sa première priorité, loin de là. Au total, les deux marques, regroupées sous la raison sociale The British Masters, réalisent un chiffre d'affaires d'une trentaine de millions de francs, selon nos estimations. Le réseau de distribution se compose de 350 points de vente.

Au fil des ans et des recapitalisations, l'actionnariat s'est quelque peu modifié. «A l'heure actuelle, nous sommes cinq propriétaires», explique Eric Loth, plus gros actionnaire mais non majoritaire de cette société sans dette. Pour la petite histoire, un membre de la famille Asprey, une des plus anciennes familles actives dans la distribution, siège au conseil d'administration de The British Masters, firme qui emploie une trentaine d'employés. Pour résumer sa stratégie, Eric Loth utilise une formule de circonstance: un passé anglais, un présent suisse et un futur mondial.

The Bristish Masters ne s'exilera pas sur les terres de ses ancêtres car les compétences nécessaires se concentrent exclusivement dans l'Arc jurassien. «Mais nous n'excluons pas un jour d'y installer une petite structure.» En attendant, la société se trouve à l'étroit dans ses locaux de l'avenue Léopold-Robert. Elle déménagera d'ici à fin 2008 dans un bâtiment plus volumineux sis aux Eplatures, dans la zone industrielle de la Cité horlogère.

George Graham (1673-1751), entre autres inventeurs du chronographe, de l'échappement à cylindre et du pendule au mercure, fut l'apprenti de Thomas Tompion, qui a joué un rôle dans la création de l'Observatoire de Greenwich. Tompion est également une des marques rachetée par The British Masters. De son côté, John Arnold (1736-1799) fut un des maîtres à penser et ami du Neuchâtelois Abraham-Louis Breguet (1747-1823), l'inventeur du fameux tourbillon.


http://www.letemps.ch/template/economie.asp?page=9&article=214275#Scene_1

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