ZEN Rang: Administrateur
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| Sujet: Actu: Progrès horlogers autour de la montre bracelet mécanique depuis 1950 16/7/2020, 12:58 | |
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- En septante ans, la montre bracelet mécanique est passée d’objet délicat dont il fallait prendre soin en une compagne de tous les instants, prête à supporter presque tous les dommages. La créativité de ses concepteurs n’est plus limitée. Inventaire des progrès faits et effets pernicieux de continuer à porter une antiquité au quotidien. Retrouvailles actuelles avec le prestige de la montre.
Dans les temps anciens, lorsque nos actuels centenaires recevaient leur première montre bracelet, elle était accompagnée d’une kyrielle de recommandations.
Mis à part certaines marques horlogères qui proposaient des montres novatrices, la grande majorité des montres exigeait des précautions particulières.
Fragile, précieuse et sensible à tout, la montre bracelet devait être respectée et soignée pour assurer convenablement son rôle d’indication du temps.
Par exemple, il convenait de la poser bien au milieu de la table de nuit, à l’envers, du côté du verre. Ainsi on lui évitait des chutes, fatales aux pivots du balancier comme un trop brusque refroidissement, source potentielle de condensation à l’intérieur du mécanisme et cause possible d’une rupture abrupte du ressort-moteur. La proximité de la montre avec le poste de radio risquait d’affoler le spiral par un magnétisme hors de propos. Le lavage des mains comme les activités ménagères nécessitait le dépôt de la montre dans un endroit sûr.
Quant aux travailleurs manuels, il leur était encore vivement conseillé de continuer à porter une montre de poche, bien abritée au fond du gilet. Les sportifs déposaient très souvent leur montre avant de s’adonner à leurs activités.
Chaque occasion, via le top horaire à la T. S. F. ou les horloges publiques, était bonne pour s’assurer de la précision de sa montre, encore bien aléatoire.
Les huiles volages et les poussières omniprésentes obligeaient les horlogers, docteurs ès-montres, à entretenir très fréquemment ces délicats mécanismes.
Aujourd’hui, une fantastique liberté de conception, de création
Dans les bureaux d’études, les crayons ont depuis longtemps disparu comme le papier-calque permettant de reporter rapidement les formes de dents. Le projet d’un nouveau mécanisme s’affiche sur l’écran de l’ordinateur dans ses trois dimensions. Les logiciels de simulation ont remplacé les estimations de grandeurs et de proportions. Le projet d’un nouveau calibre est porté par une micro-équipe en lien rapproché avec les mécaniciens, les horlogers.
Pour la construction des composants, l’ordinateur couplé à des machines CNC permet des pièces compliquées, des boîtes de montres novatrices. Epaulée par un parc de machines, par des techniques en perpétuelle évolution, menée par des passionnés repoussant toujours les contraintes matérielles, la conception des montres ne connaîtra bientôt plus de limites. Lire la suite https://blogs.letemps.ch/vaucher-manufacture-fleurier/2020/07/15/progres-horlogers-autour-de-la-montre-bracelet-mecanique-depuis-1950/ _________________ Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
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