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 "Dans le luxe, la blockchain montre ses limites"

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doc-le-suisse
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doc-le-suisse
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MessageSujet: "Dans le luxe, la blockchain montre ses limites"   "Dans le luxe, la blockchain montre ses limites" EmptyLun 3 Mai - 18:14

Article du journal Le temps

"Les marques sont de plus en plus nombreuses à proposer des certificats d’authenticité numériques. Loin d’offrir un outil efficace contre la contrefaçon, cette technologie sert davantage les intérêts des marques que ceux de leurs clients.

A en croire les industries horlogères et du luxe, la blockchain fait figure de solution miracle. Que ce soit pour lutter contre la contrefaçon, offrir des garanties de traçabilité ou de nouvelles expériences clients. Ces deux dernières années, plusieurs marques ont adopté cette technologie en s’associant à des projets qui rêvent d’imposer leurs standards en matière de certification. Celles qui ne l’ont pas encore fait sont nombreuses à y réfléchir.

Leur but? Offrir un «passeport numérique» infalsifiable, rattaché à l’objet par le biais d’un code QR, d’une puce RFID, ou encore grâce à la reconnaissance d’image via une caméra de téléphone. Ce document virtuel contient toutes les données relatives aux produits (état, services, changements de propriétaire, etc.). Mais aussi communiquer aux clients des informations concernant l’origine et la qualité des matériaux utilisés (métaux précieux, pierres), les étapes de production ou des éléments de storytelling. Il constitue une alternative aux certificats d’authenticité sur papier moins sûrs accompagnant les produits de luxe.

Associée à l’idée de cryptomonnaies, bitcoin en tête, la blockchain fait office de grand registre en ligne, perpétuellement surveillée par l’ensemble du réseau qui la compose, privé ou public. Une fois enregistrées, les données (transactions, contrats, etc.) ne peuvent être modifiées, et il est uniquement possible d’ajouter des informations supplémentaires.
 
Dans ce marché balbutiant mais déjà très disputé, deux organisations à but non lucratif font particulièrement parler d’elles. D’un côté, Arianee, association parisienne indépendante qui propose ses services à Vacheron Constantin et Roger Dubuis (Richemont), Breitling, Audemars Piguet ou encore MB&F. De l’autre, le consortium Aura, qui réunit depuis avril le groupe de luxe français LVMH via Louis Vuitton, Bulgari et Hublot, ainsi que Cartier (Richemont) et Prada. Toutes deux promettent la protection des données et l’anonymat des clients.


Contrefaçons: une efficacité limitée

Mais ces belles promesses se heurtent à un certain nombre de limites, la principale concernant la lutte contre les contrefaçons. «La blockchain permet d’assurer de manière totalement fiable l’authenticité de biens numériques, comme on l’observe dans le domaine de l’art «virtuel». C’est beaucoup plus compliqué lorsque l’on parle d’objets physiques, car les technologies proposées ne pourront jamais être fiables à 100%», constate Alexis Roussel, cofondateur de la plateforme d’échange de cryptomonnaies neuchâteloise Bity.
 
Une montre certifiée en sortie d’usine pourrait par exemple subir un changement de mouvement avant d’être revendue. Il reste donc nécessaire de faire appel à un expert de la marque pour qu’il ouvre le garde-temps et atteste dans la blockchain – en ajoutant une couche d’information dans le certificat numérique – s’il a été altéré ou non. Sans quoi l’acheteur ne disposera d’aucune certitude.

Alexandre Wehrlin, directeur d’EBS Genève et responsable de la filière digitale marketing, compare cette technologie à une alarme que l’on installerait dans sa maison: «Cela n’empêche pas un voleur d’entrer, mais réduit drastiquement le risque de cambriolage. En certifiant qu’à une date donnée le produit était authentique, cela permet de le valoriser en simplifiant les processus administratifs, de rassurer l’acheteur et d’élever le niveau global de confiance, en particulier pour les ventes de seconde main.»

Responsable de la lutte contre les contrefaçons au sein de la Fédération horlogère suisse, Michel Arnoux salue «les efforts consentis pour garantir l’authenticité des montres». Mais il critique également la communication faite autour de ces projets: «Il serait faux de présenter la blockchain comme un remède absolu à la contrefaçon. Selon un récent rapport de l’OCDE, plus de 55% des contrefaçons horlogères vendues entre 2017 et 2019 l’ont été à des personnes qui avaient conscience d’acheter du faux.» Sur ce point, les certificats numériques n’auront aucun effet.

En 2018, les ventes globales de contrefaçons de montres suisses ont provoqué un manque à gagner de près de 2 milliards de francs pour l’industrie, selon l’OCDE, soit l’équivalent de 9,3% de ses exportations.


«La transparence est un sujet délicat»

Autre limite, celle de la transparence mise en avant par les marques en matière de traçabilité. En théorie, la blockchain permet au consommateur d’accéder à un suivi infalsifiable de l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement, de la mine d’or ou de diamants au produit final, en passant par l’origine des composants, ce qui offre là aussi davantage de garanties qu’un simple descriptif sur papier.

Mais il faut différencier transparence relative et absolue. Les marques conservent le contrôle sur ce qu’elles souhaitent divulguer. Certaines voudront par exemple communiquer sur le fait qu’elles utilisent de l’or recyclé parce que cela s’inscrit dans leur stratégie, d’autres non, pour ne pas mettre en péril leur image de prestige. Il en va de même pour l’origine des composants ou les allées et venues effectuées par les produits avant leur vente.

«C’est un sujet délicat, concède Alexandre Wehrlin. Les nouvelles générations sont très attentives aux questions de durabilité, et le secteur du luxe doit se montrer exemplaire. Mais est-il important pour une industrie qui vend du rêve de tout dévoiler? Je ne suis pas certain que les clients eux-mêmes le souhaitent.»


L’intérêt des marques avant tout
Présentée comme une technologie au service du consommateur, la blockchain sert davantage les intérêts commerciaux des marques en leur assurant un meilleur contrôle du marché et de leur clientèle. En faisant entrer l’acheteur dans leur écosystème numérique, elles peuvent lui proposer différents services: rachat de montres, acquisition de nouveaux modèles avec un rabais, participation à des événements exclusifs, etc. Cela leur offre aussi la possibilité de suivre le parcours des produits à long terme pour adapter leurs stratégies de vente et court-circuiter les réseaux de distribution parallèles.

Alexandre Wehrlin confirme que «cela change tout en termes de marketing et de business. Même si les données des clients sont anonymisées, les marques sauront où et comment se font les transactions, même en cas de revente entre particulier. Elles pourront également facilement entrer en contact avec les nouveaux propriétaires.» C’est d’ailleurs ce que propose Breitling via des «conversations en face-à-face anonymes».

L’attrait des marques de luxe pour la blockchain relève également de la crainte de rater un virage technologique, conclut Alexis Roussel: «Cela leur permet de faire des tests et de se présenter comme innovantes. Mais dans les faits, les projets en cours se contentent bien souvent de reproduire des modèles d’affaire existants. S’il s’avère au final qu’ils contraignent davantage les clients qu’ils ne leur offrent de liberté, l’exercice sera raté.»
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challenger_fr
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MessageSujet: Re: "Dans le luxe, la blockchain montre ses limites"   "Dans le luxe, la blockchain montre ses limites" EmptyLun 3 Mai - 19:16

Merci bien pour ces informations.
2 cas concrets :
-1 montre volée lors d'un SAV dans une boutique officielle d'une Avenger Seawolf Titane de 2006 plus du tout produite alors ( Événement en Mars 2015 sur une autoroute, camions éventrés...).
Il m'est alors proposé une montre de remplacement, une nouvelle Avenger GMT II en Boutique officielle mais avec juste le "certificat" de remplacement d'un modèle (pas de carnet de garantie papier, même en 2012, encore moins de e-Warranty card apparu en 2014). Alors la Blockchain...
===> Quid du suivi de la montre, remplacée en réseau via une Boutique officielle ?
===> Comment garantir l'authenticité de ma montre en cas de revente sans facture d'origine ?

- 1 autre montre, Avenger Chrono Titane de 2007, j'avais tous les papiers, bon numéro Cosc, bon numéro de modèle du mouvement sur le fonds de la montre et sur le carnet de garantie.
Quelques SAVs plus tard, je me retrouve avec un  nouveau mouvement à l'intérieur (vérification faite en ouvrant la montre, car elle avait une réserve de marche différente), mais le fonds de boite, les papiers restent inchangés.
Renseignements pris par e-mail auprès du Cosc, le mouvement mis en place à l'intérieur de la montre a été certifié en 2012 et a été remis dans ma montre en 2018 (avec une révisions au passage).
===> Que dire du suivi et de l’authenticité de cette montre avec de telles bidouilles de la part de la marque elle-même ? Je ne peux plus passer un frontière avec ce tte montre, car on pourra me taxer de l'avoir trafiqué...

Enfin la "Blockchain" consomme une quantité non négligeable de ressources (Serveurs, infrastructures, maintenance...), et comme cela a parfois été présenté comme étant "green", j'ai des gros doutes.
Si des changements sont faits sur ces 2 cas précis, que faire pour refaire certifier tout cela ?
Car pour mon second cas, j'ai un certificat Cosc qi a depuis dû être remis en place dans une montre je suppose. Bravo la transparence et le suivi et inversement un autre propriétaire doit avoir le certificat Cosc de mon mouvement actuel dans ma montre.
Refaire des papiers avec les bons numéros de mouvements, les bons certificats Cosc
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romut
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Localisation : Nantes, France
Date d'inscription : 22/03/2010

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MessageSujet: Re: "Dans le luxe, la blockchain montre ses limites"   "Dans le luxe, la blockchain montre ses limites" EmptyMar 4 Mai - 6:31

On a inventé une solution. Et maintenant on pédale pour chercher les problèmes qu'elle pourrait résoudre, c'est fabuleux !
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francoisb
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Date d'inscription : 15/01/2009

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MessageSujet: Re: "Dans le luxe, la blockchain montre ses limites"   "Dans le luxe, la blockchain montre ses limites" EmptyMar 4 Mai - 10:02

Tout étant copiable, même des QR code, le seul intérêt que je vois est pour les marques.

Plus aucun acheteur ne pourra faire réparer sa montre en dehors du circuit officiel.

Pour l'acheteur, aucun intérêt puisque rien ne lui garantira que sa montre est 100 % d'origine. De toutes façons, après un service complet, la couronne est rarement d'origine... (enfin sur mes 2 montres, c'est marqué que ça a été changé)
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challenger_fr
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MessageSujet: Re: "Dans le luxe, la blockchain montre ses limites"   "Dans le luxe, la blockchain montre ses limites" EmptyMar 4 Mai - 10:43

francoisb a écrit:
Tout étant copiable, même des QR code, le seul intérêt que je vois est pour les marques.

Plus aucun acheteur ne pourra faire réparer sa montre en dehors du circuit officiel.

Pour l'acheteur, aucun intérêt puisque rien ne lui garantira que sa montre est 100 % d'origine. De toutes façons, après un service complet, la couronne est rarement d'origine... (enfin sur mes 2 montres, c'est marqué que ça a été changé)
Effectivement, surtout si c'est le mouvement complet qui est changé (sans en changer les papiers ni prévenir en amont le possesseur de la montre), mais sans référence de N° de ce dernier sur la facture de révision du SAV officiel, que la montre était partie au départ pour un entretien de base...
Intérêt utilisateur : ZÉRO (car en plus il faut 1 Iphone pour ces applications, chose que je n'ai pas...)

Encore une fois, pourquoi se compliquer la vie alors qu'un carnet papier, une fois que c'est imprimé, ça coute rien ensuite.
La blockchain, c'est autre chose question empreinte carbone...
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Granpieds
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Granpieds


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Date d'inscription : 02/04/2021

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MessageSujet: Re: "Dans le luxe, la blockchain montre ses limites"   "Dans le luxe, la blockchain montre ses limites" EmptyMar 4 Mai - 11:01

A propos d'authenticité, de vol, d'achat à des particuliers etc..., existe t'il un fil sur ces sujets et sur les comportements à avoir (j'ai déjà remarqué le fil sur les montres volées) ?
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Raxevis Arcofin
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Date d'inscription : 21/07/2019

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MessageSujet: Re: "Dans le luxe, la blockchain montre ses limites"   "Dans le luxe, la blockchain montre ses limites" EmptyJeu 6 Mai - 12:32

Depuis que j'ai entendu parler de cette histoire de blockchain j'ai un sourire qui me vient à chaque fois qu'un article est posté sur ce sujet.
Je me demande de moins en moins pourquoi.
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iAPX
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iAPX


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Localisation : Montréal
Date d'inscription : 26/12/2019

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MessageSujet: Re: "Dans le luxe, la blockchain montre ses limites"   "Dans le luxe, la blockchain montre ses limites" EmptyMer 19 Mai - 16:14

La BlockChain ne garanti uniquement que les blocks d'information s'y trouvant ont été validés avec la clé adéquate.

- La clé peut être volée et alors des informations inadéquates rajoutées
- La Blockchain peut revenir en arrière, et alors des blocks d'information disparaître à jamais
- On peut détourner l'usage par d'autres moyens (complicité chez un AD par exemple, faux documents, etc.) pour y faire rajouter des informations fausses.

Grosso merdo ça n'est pas la panacée universelle, et telles qu'implémentés par les uns ou les autres leur valeur n'est pas supérieure au bon suivi par une marque responsable.

Addenda: même avec un suivi parfait, un escroc revendant un faux avec un numéro de série existant pourra toujours se présenter sous l'identité du propriétaire de l'original ayant le même numéro de série.
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Lord Vorkosigan
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Lord Vorkosigan


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MessageSujet: Re: "Dans le luxe, la blockchain montre ses limites"   "Dans le luxe, la blockchain montre ses limites" EmptyJeu 20 Mai - 8:16

De mon coté, c'est iPhone
Parce que l'interface est la même tout le temps, pas de surcouche propriétaire à chaque constructeur.
Parce que les mises à jours sont disponibles pour tous les iPhones dès qu'elles sortent, et je n'ai pas à attendre que chaque constructeur la rende disponible quand il aura envie.
Parce que le téléphone n'est pas livré avec une dizaine d'applications annexes dont je ne veux pas.
Parce que la durée de vie d'un iPhone n'a rien à voir avec celle des Android. J'ai eu un iPhone 4 pendant 6 ans, et mon iPhone 7 actuel a maintenant 5 ans. Et je compte le garde encore longtemps.
Parce que le SAV est top, sous condition d'avoir un Apple Store pas trop loin.

Dans le reste de la famille, tout le monde a un Android, et c'est moi qui assure la maintenance pour tout ce petit monde, et c'est juste un enfer... Que ce soit ma femme, mes enfants ou mes parents, qui sont loin d'être des experts, c'est la foire à chaque fois pour retirer l'appli "qui s'est installée toute seule, j'ai rien fait !" qui pourrie le téléphone. Ou refaire la formation à mes parents parce que la dernière mise à jour a changée l'interface et ils sont perdus.

OK, Apple a la réputation d'être fermé, mais on y trouve tout. VLC par exemple est dispo depuis des années.
Fermé aujourd'hui veut dire qu'il est plus difficile de bidouiller pour par exemple installer des applis craquées.
Perso, j'attends de mon smartphone qu'il fasse le boulot que j'attend de lui vite et bien, sans avoir à reconfigurer des trucs on mauvais moment. Et les iPhone sont parfait pour ça.

Alors oui, c'est plus cher à l'achat qu'un Android, mais sur la durée ça devient beaucoup moins vrai.

Si j'osais la comparaison, je dirai que Apple c'est Rolex, et Android c'est tout le reste des marques d'entrée de gamme. Ca peut être très bien si on connait, mais faut pas forcément attendre la même tranquilité...
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osswald
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Localisation : Gap
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MessageSujet: Re: "Dans le luxe, la blockchain montre ses limites"   "Dans le luxe, la blockchain montre ses limites" EmptyJeu 20 Mai - 10:01

C'est quoi le rapport entre le Blockchain et l'iPhone ?
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Lord Vorkosigan
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Lord Vorkosigan


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MessageSujet: Re: "Dans le luxe, la blockchain montre ses limites"   "Dans le luxe, la blockchain montre ses limites" EmptyJeu 20 Mai - 10:04

Oups, la réponse précédente n'était pas pour ce sujet...
Si admin peut supprimer...
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