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 L'horlogerie, le travail des femmes et les crises ...

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ZEN
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ZEN


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MessageSujet: L'horlogerie, le travail des femmes et les crises ...   L'horlogerie, le travail des femmes et les crises ... EmptyJeu 2 Juin 2005 - 13:10

Ces belles Américaines ( les montres) étaient fabriquées dans les grandes heures de l'horlogerie Américaine par des femmes souvent mal payées car peu qualifiées et à des cadences aujourd'hui impensables en occident mais qu'on retrouve dans l'industrie Chinoise.

L'horlogerie, le travail des femmes et les crises ... Elgin01

Si l'industrie Américaine s'était beaucoup inspirée initialement dans son organisation du travail de l'industrie Suisse, le fonctionnement à plein régime des ateliers notamment dans les périodes de guerre offrait un autre découpage du travail. Les ouvriéres étaient formées à exécuter certains gestes et pas d'autres, de sorte que le principe de fabrication d'une montre par un horloger "expert" se trouvait contredit.

Pendant les périodes de guerre , il faut imaginer que des marques comme Hamilton ou Elgin ont totalement arrété de livrer les marchés civil pour ne plus livrer que l'armée ou les armées alliées.

Des millions de montres furent produites dans ces périodes.

Les Américains produisaient à des échelles immenses ce que l'industrie Suisse produisait dans des volumes limités à l'exception toutefois d'Omega qui livrait des volumes extrèmement important de ses calibres.

L'horlogerie, le travail des femmes et les crises ... Elgin03

Le travail des femmes dans l'horlogerie évolua ensuite également en Suisse car il fallait reprendre de l'industrie Américaine ce qui permettrait sur un plan économique de maintenir aux produits Suisses des prix concurrentiels.

Les Suisses pas très convaincus de la transposabilité des méthodes Américaines initièrent dans certaines marques des démarches mal vécues parfois par les horlogers des grandes maisons.

Certaines marques commencèrent à explorer "hors des murs" des manufactures , des ateliers où des horlogers devaient initier des personnes non qualifiées à fabriquer des mouvements. Ensuite la marque poassait à l'observatoire certains de ces mouvements parmi des séries assemblées "traditionnellement" et comparaient les résultats.

Ceux-ci étant conformes à ceux obtenus sur des montres fabriquées classiquement, la rentabilité nécessaire des méthodes de production fur revue en transposant plus ou moins les méthodes Américaines...

D'un continent à l'autre les méthodes de fabrication étaient ainsi copiées améliorées avant de faire le chemin inverse jusqu'au jour où cette industrie présenta toute sa fragilité aux Etats unis et où la Suisse montra une meilleure capacité de résistance avec des plans sociaux phénoménaux qui dans les années 60 et 70 mirent dans la rue puis à la rue les deux tiers des personnels de l'industrie horlogère.

De grandes maisons qui comptérent plus de 1200 personnes comme Zenith par exemple, se retrouvérent à moins de 100 dans les années 70 et les effectifs de Tissot ou d'Omega connurent des érosions de même proportion.

Très rares sont ceux qui ont survécu et traversé ces crises en étant en capacité de rester à leur poste dans une telle tourmente.

L'horlogerie a même fini par ne plus former assez d'horlogers tant et si bien que la pénurie a fait monter les enchère à l'éagrd d'un savoir faire devenu rare d'autant que les métiers d'aujourd'hui ont pris dans l'industrie une dimension liée au traitement informatisé de certaines tâches et que l'ajustage des montres d'aujourd'hui est souvent encore plus lourd que sur celles d'hier.

Cette main d'oeuvre est souvent servie par des frontaliers moins exigeants que la main d'oeuvre Suisse et ce n'est pas un hasard si les plus grandes maisons sont à proximité de nos frontières.

Quoi qu'il en soit les prix de cette qualification augmentent et cela explique en partie certaines évolutions tarifaires d'autant que les marques pour s'attirer la meilleure main d'oeuvre jouent parfois la surenchère.

Un horloger à genève aujourd'hui peut s'exiler au Locle demain ou à Neuchatel...

La crise est aujourd'hui très liée à l'économie mondiale et moins à la technologie et à la rareté d'une main d'oeuvre qualifiée dont la formation est longue et couteuse.

Autres temps, autres crises.... Crying or Very sad

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MessageSujet: Re: L'horlogerie, le travail des femmes et les crises ...   L'horlogerie, le travail des femmes et les crises ... EmptyJeu 2 Juin 2005 - 19:24

Merci pour la qualité des photos Wink Votre analyse se transpose aussi à l'ensemble des métiers " manuels" ...
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ZEN
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MessageSujet: Les sources photos sont ...   L'horlogerie, le travail des femmes et les crises ... EmptyJeu 2 Juin 2005 - 19:32

Les sources photos sont sur ce site ...

http://elginwatches.org/

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MessageSujet: Re: L'horlogerie, le travail des femmes et les crises ...   L'horlogerie, le travail des femmes et les crises ... EmptyJeu 2 Juin 2005 - 20:53

Very Happy à classer dans les bonnes adresses Wink
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