un calibre à l'architecture torturée

Peut on imaginer la rationalisation ultime de l'utilisation du métal?

Quelqu'un a t-il déjà essayé de "reconstituer" le mouvement pour voir si les platines s'imbriquaient les unes dans les autres?

Le Justicier

Il n'est pas anglé mais anguleux. Il est extraordianaire ce mouvement et très rare en plus . Merci Bertrand !

Bonjour,
C'est un calibre manufacturé ou c'est juste les ponts qui ont été artdécorés?
qui a fabriqué?
Beaucoup de questions de bon matin, il attire ma curiosité.
Jolie montre Bertrand, les aiguilles sont rattrapable je supose
Bonne journée

merci pour vos commentaires.
Ce calibre pourrait être d'origine Girard Perregaux. Il a existé de 7 à 17 rubis et notamment une version squelette pour Shell



malheureusement je ne connais pas les calibres de poche fabriqués par GP pour savoir s'il y a une ressemblance avec un calibre d'architecture standart.

afin, pour les aiguilles, c'est vrai, il faut que je m'en occupe.
peut-être un petit bain dans du Rubisol ...

L'inspiration de l'un sur l'autre; ou la même origine?

Par contre l'horloger qui a posé des bouchons en place des rubis mériterait l'échaffaud

Bertrand a écrit:

merci pour vos commentaires.
Ce calibre pourrait être d'origine Girard Perregaux. Il a existé de 7 à 17 rubis et notamment une version squelette pour Shell

Sur le bar d'en face, Clavi avait confirmé la provenance GP et indiqué que la version Shell servait à démontrer la qualité de leurs lubrifiants, qui auraient été utilisés pour le mvt.

(edit : pseudo )

Dans le genre ponts pas ordinaires, cette montre maçonnique : http://www.phoenixmasonry.org/masonicmuseum/dudley_masonic_watch.htm

Tac reloaded a écrit:

Sur le bar d'en face, Calvi avait confirmé la provenance GP et indiqué que la version Shell servait à démontrer la qualité de leurs lubrifiants, qui auraient été utilisés pour le mvt.

Cette histoire de lubrifiants Shell est une histoire de seconde main, donc à prendre avec des pincettes.
Et donc cette histoire disait que ces montres (celles siglées Shell) étaient des cadeaux commerciaux Shell, et effectivement intégralement lubrifiées à l'huile Shell standard (pas une huile d'horlogerie), pour démontrer l'universalité de celle-ci (rendez-vous compte mon bon monsieur, si c'est bon pour un mécanisme de précision, ça marche forcément pour vortre moteur !)
Ces montres avaient d'ailleurs un fond transparent pour laisser 'admirer' le mouvement et l'inscription Shell.

D'ailleurs, pour FLy Back, je ne pense pas qu'il s'agisse d'un horloger qui ait remplacé les rubis par des bouchons.
Toutes les Girard Perregaux 'Shell' que j'ai observées étaient dans cette configuration (contrairement aux GP de chez GP qui sont sur rubis).
Je pense qu'il s'agissait d'une modif justement liée à l'utilisation avec le lubrifiant Shell, qui ne faisait sans doute pas bon ménage avec les rubis (simple hypothèse)

J'ai souvenir d'un gousset Moeris doté d'un mouvement dont l'architecture était très ressemblante à cette pièce présentée par Bertand.

[quote="Clavi"]

Tac reloaded a écrit:

D'ailleurs, pour FLy Back, je ne pense pas qu'il s'agisse d'un horloger qui ait remplacé les rubis par des bouchons.
Toutes les Girard Perregaux 'Shell' que j'ai observées étaient dans cette configuration (contrairement aux GP de chez GP qui sont sur rubis).
Je pense qu'il s'agissait d'une modif justement liée à l'utilisation avec le lubrifiant Shell, qui ne faisait sans doute pas bon ménage avec les rubis (simple hypothèse)

C'est étonnant cette configuration qui n'enlève pas les médiocres frottements dus à l'usure normale du laiton .

Que pensez de cette configuration , si elle a été concue juste dans la tenue d'une huile?