ZEN
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 | | Sujet: Actu : Le mécanisme de l'horloge Gugumus en restauration Lun 29 Déc 2008 - 9:21 | |
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- Le mécanisme de l'horloge Gugumus en restauration
L'horloge de clocher Gugumus, tombée dans l'oubli, va être restaurée. L'occasion de découvrir le mécanisme d'un autre temps.
Il y a quelque temps, le maire de Maisey-le-Duc était contacté par le président de l'Association française des amateurs d'horlogerie ancienne (Afaha), basée à Besançon.
Leurs archives indiquaient en effet que la commune de Maisey-le-Duc avait acquis au 19e siècle une horloge de clocher Gugumus, marque réputée à l'époque (lire encadré). Le modèle présent à Maisey-le-Duc intéressait l'association pour reconstituer des pièces sur une autre horloge de même modèle en cours de restauration.
Rendez-vous était donc pris pour visiter ce mécanisme d'horlogerie, oublié dans le clocher. Bien sûr il ne fonctionne plus depuis des années, l'électricité ayant pris le relais. Le mécanisme de taille modeste est installé dans la tour du clocher, à l'abri des intempéries dans une petite armoire pour le protéger.
Un mécanisme intact
Jean-Loup Caron, président de l'association et spécialiste, constate que l'ensemble du mécanisme est intact et présente seulement une oxydation générale des pièces en acier et laiton. Bien souvent, au fil du temps, ces appareils ont été détériorés et ne sont plus que des épaves. Par chance ici, c'est en bon état de conservation.
Une plaque en cuivre indique que cette horloge a été installée en 1883, sous l'administration du maire Nicolas Guérin, bûcheron de profession.
En accord avec le maire Paul Brossault, il est décidé de sauver cette belle pièce d'horlogerie. L'association se propose de la restaurer.
Le mécanisme démonté sera rénové par des bénévoles à Besançon, capitale de l'horlogerie française. Prochainement, des essais seront faits pour tester le retour à la vie de cette pièce de musée sauvée de l'oubli.
Un remontage journalier et manuel
Les anciens de Maisey se rappellent qu'une personne était préposée au remontage journalier du mécanisme. Pendant longtemps c'est Émile Diot qui assurait cette fonction. La dernière personne en charge de cette tâche a été Marcelle Fiorini. Elle se souvient qu'il fallait grimper la volée de marches du petit escalier de pierre en colimaçon dans la pénombre. « Avec la manivelle, on remontait les poids, ce qui demandait un certain effort physique », explique-t-elle. « On avait intérêt à y aller tous les jours sinon le remontage des câbles soutenant les gros poids en pierre était très éprouvant » . Les cloches sonnaient les heures et demie heures. Pour les autres sonneries, il fallait actionner la corde. Le 2 mai 1975, sous le mandat d'Eugène Navion, le conseil décidait d'acheter une horloge électrique tout en conservant l'ancien cadran. C'en était fini pour le mécanisme Gugumus après 92 ans de bons services.
Rutilant comme au premier jour après sa restauration, le mécanisme de l'horloge Gugumus sera conservé dans la salle de la mairie. L'Association française des amateurs d'horlogerie ancienne aura contribué à sauver de l'oubli et mettre en valeur une pièce du patrimoine. http://www.bienpublic.com/actu/cotedor/20081229.BPA2420.html
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Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
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