Me revoilà de retour à la civiisation ! je reprends le CR au fur et à mesure. et au compte goutte.
Quelle journée formidable que ce mardi ! Départ matinal de Genève pour filer à la Chaux de Fonds, LE pays des montres en Suisse. 2h de route, des radars partout sur la route, les Suisses sont pas pressés
Arrivée chez Girard Perregaux. Un grand batiment moderne bleu pas très joli qui détone dans un quartier historique avec des maisons vraiment très jolies. Pour la petite histoire, la Chaux est la ville des montres et la ville natale de M. Chevrolet ou du Corbusier par exemple.
(il y en a 1 qui a l’esprit de contradiction, ça se voit à sa façon de se garer, je vous laisse trouver)
Un exemple de construction Le Corbusier, la maison turque.
Et j’entends au fond de la classe, « ouai, son CR il casse pas la barraque ».
Et là je dis OK, passons à cette FAMeuse rencontre avec
M. Schweizer, le Responsable de la collection GP, un homme PASSIONNANT, CAPTIVANT et d’une gentillesse incroyable ! un enorme merci à GP et à M. Schweitzer pour nous avoir consacré son temps et son energie pour nous promener chez GP. Ce fut un moment très riche en connaissance et en passion.
Allez, zou, suivez moi ! Car le batiment bleu moderne n’heberge « que » les ateliers tourbillon et les fonctions marketing, commerciales etc. Un autre batiment à 200m, plus ancien (19e siècle) et décoré façon Art Déco heberge la manufacture. Un ancien batiment administratif avec les services répartis dans les 4 étages. Pas très pratique pour y travailler je pense.
GP et JeanRichard se partagent les locaux et les ateliers de montage et fabrication.
On passe devant une construction typique de la Chaux, avec l’usine qui jouxte la maison du patron. En général, les ateliers étaient au RDC et donnaient sur un jardin pour avoir toute la lumière possible.
On enfile une blouse pour faire style j’suis de la maison.. ah non, il y a marqué « visiteur » sur la blouse
allez, on monte les escaliers !!
1) L’atelier « découpe » ou décolletage (ça, c’est pour vous attirer votre attention, il y en a qui dorment).
Des machines énormes qui découpe des cubes d’acier en forme de platine ou de pont. Etonné par le bruit que je pensais plus génant, ces machines sont impressionnantes ! et vas-y que je tourne la pièce, je la perce, la découpe, l’arrose d’huile pour assurer la lubrification, change les outils en fonction de la phase à exécuter.. incroyable !
Hop, ça sort du lave vaisselle
2) Contrôle qualité.
On passe des pièces selectionnées au hasard dans la production et on les compare à l’ébauche pour vérifier que tout est OK.
polissage :
3) Décors des platine et ponts
Des jeunes femmes décorent ensuite les platine à la machine.
Puis….contrôle qualité à nouveau…mais à l’œil !!
4) Atelier montage complications :
Des maîtres horlogers montent des complications telles que les tourbillons (dans un gousset dans ce cas) ou travaillent sur des prototypes. La personne ci-dessous travaille sur un truc de dingue : Repet’ minute avec tourbillon, le truc simple qu’on fait au ptit dej’ entre le benco et la tartine de Nutella
5) Le montage !!!!
Et oui ! enfin !
Une partie prépare les pièces pour chacun des mouvements puis envoie les préparations à la partie de l’atelier qui va véritablement faire le montage du mouvement.
un atelier d’horloger avec un ordi qui sert de tutoriel aux cas où, un disque avec plusieurs emplacements pour les pièces et ces magiciens assemblent le puzzle.
On monte les aiguilles (ça peut servir)
Et on file où ?? et bah au contrôle qualité pardis !
6) l’atelier où on produit les machines et outils dont on a besoin
7) l’atelier « tourbillons »
les tourbillons y sont assemblés et les pièces décorées.
Une matinée bien remplie qui nous a bien fait prendre conscience de la passion omni-présente chez GP, de la qualité incroyable de fabrication et de la volonté d’innovation. Le passage dans le service R&D (photos interdites) nous a permis de voir les proto, des projets, des mouvements en test (notamment le nouvel echappement en silicone imaginé par GP).
Les contrôles qualité (choc, etancheité, vibrations, UV, température..) sont poussés au maximum.
Musée
On file à la maison JeanRichard qui heberge un musée des machines d’assemblage. On y voit bien que les machines ont évolué. Même notre ordinateur d’il y a 20 ans semble bien dépassé.
Que vont dire nos enfants plus tard quand ils visiteront ce musée en voyant ce vaillant Bull ?
Les controles régularité de l’époque :
9) la phase essayage !!!!!!!!!!!!!!!!!.....
demain, là, je suis trop fatigué !
Bonne nuit !
Fabrice