les entreprises vont etre contentes à vous lire Mr Pons

Citation :

Ceci clarifié, il n’est pas interdit à ceux qui auraient des « fuites » à organiser de nous contacter. Le téléphone en bas de page est direct : attention de ne pas appeler à partir d’un numéro professionnel (les logiciels espions sont capables de « tracer » tous les appels de tous les appareils utilisés au sein d’une entreprise). On peut également cliquer, en bas de page, sur le mot « Grégory Pons » pour générer un e-mail : attention, là encore, à ne pas le faire d’un poste professionnel (les logiciels espions peuvent scanner tous les e-mails émis de/vers toutes les adresses de tous les ordinateurs d’une entreprise). Les cyber-cafés sont les amis des combattants de la transparence et il est très facile de correspondre avec des adresses e-mail « anonymes »..."

sujet déplacé : milles excuses de mettre trompé d'endroit

Est ce que je pourrai avoir quelques explications car je n'ai rien compris a ce sujet

Pas compris également.

Grégory Pons
Passionné d'horlogerie, il est une des rares journalistes européens à s'être spécialisé dans l'analyse de cette industrie et dans la création de nouveaux supports horlogers pour le grand public. En plus de nombreuses interventions dans la presse horlogère spécialisée, il dirige actuellement la rédaction de la newsletter professionnelle bimensuelle Business Montres & Joaillerie, la lettre internationale des marchés horlogers, devenue La lettre de Grégory Pons sur les marchés horlogers.

Rédacteur de la page Montres de L'Équipe magazine (France), il est également un des animateurs du jury international du Grand Prix d'Horlogerie de Genève. Expert en marketing, il dirige les études de la société Alaric, première et seule agence conseil internationale en intelligence stratégique exclusivement dédiée à l'univers du luxe et de la montre. Il rédige également des chroniques régulières sur Forumamontres, un forum horloger francophone.

Wiki

Quickmick a écrit:

Pas compris également.

Grégory Pons
Passionné d'horlogerie, il est une des rares journalistes européens à s'être spécialisé dans l'analyse de cette industrie et dans la création de nouveaux supports horlogers pour le grand public. En plus de nombreuses interventions dans la presse horlogère spécialisée, il dirige actuellement la rédaction de la newsletter professionnelle bimensuelle Business Montres & Joaillerie, la lettre internationale des marchés horlogers, devenue La lettre de Grégory Pons sur les marchés horlogers.

Rédacteur de la page Montres de L'Équipe magazine (France), il est également un des animateurs du jury international du Grand Prix d'Horlogerie de Genève. Expert en marketing, il dirige les études de la société Alaric, première et seule agence conseil internationale en intelligence stratégique exclusivement dédiée à l'univers du luxe et de la montre. Il rédige également des chroniques régulières sur Forumamontres, un forum horloger francophone.

Wiki

Etonnant comme son passé à Minute est passé son silence dans sa notice sur Wikipedia (je viens de lire l'intégralité hein, pas seulement l'extrait de Quickmick)...
Grégory, est-ce toi qui l'a écrite directement ? T'as raison, on n'est jamais mieux servi que par soi-même finalement...

C'est Mosbilo qui est encore plus en forme que d'habitude ?

michel a écrit:

• Ceci clarifié, il n’est pas interdit à ceux qui auraient des « fuites » à organiser de nous contacter. Le téléphone en bas de page est dir
ect : attention de ne pas appeler à partir d’un numéro professionnel (les logiciels espions sont capables de « tracer » tous les appels de tous les appareils utilisés au sein d’une entreprise). On peut également cliquer, en bas de page, sur le mot « Grégory Pons » pour générer un e-mail : attention, là encore, à ne pas le faire d’un poste professionnel (les logiciels espions peuvent scanner tous les e-mails émis de/vers toutes les adresses de tous les ordinateurs d’une entreprise). Les cyber-cafés sont les amis des combattants de la transparence et il est très facile de correspondre avec des adresses e-mail « anonymes »...

J'ai simplement voulu citer ce Monsieur apres libre a vous de l'interpreter : espionage , délation .............

Quant a dire qu'il est le meilleur journaliste dans le secteur de l'horlogerie , il y a de la marge ; sachant qu'il est juge et parti

Y a comme un parfum de contre-espionnage et de guerre froide qui flotte dans ce topic...

Voilà un appel à la délation qui place les salariés en position de faute professionnelle, mail fait au travail ou non. Il serait naïf d'imaginer que parce qu'un message correspondant à des informations protégées par le secret auquel le salarié a souscrit en signant son contrat de travail, est émis depuis un site extérieur à son bureau, cela le protège.

En outre quelle ambiance dans l'entreprise quand on sait qu'un corbeau ou une taupe balance à tout va ...

Quelle valorisation éthique du collaborateur, collaborateur est d'ailleurs dans une acception ici qui n'est pas la plus positive.

Bref cet appel à la déloyauté est simplement sidérant ! Pas vu cela depuis le journal "Je suis partout". Les plus curieux comprendront ce qu'était ce journal. Merci Michel d'avoir souligné cet extrait représentatif d'une certaine forme d'expression qui se veut "presse".

Le point Godwin atteint encore plus vite que sur le sujet U-boat, et par l'administrateur du forum lui-même ! Comparer cette annonce de Grégory Pons à "Je suis partout" me paraît à la fois inapproprié et excessif.

D'abord, l'appel de Grégory Pons n'est pas de la délation. La délation, c'est le fait de dénoncer aux autorités quelqu'un qui a commis, ou qui est suspecté d'avoir commis une infraction. On pourait discuter sur le thème "la délation : est-ce bien ou mal ?", mais ce n'est pas le sujet du forum.

Il s'agit en fait, comme le dit Zen à la fin de son message, d'un "appel à la déloyauté".

On peut trouver que le procédé de Grégory Pons consistant à diffuser publiquement cet appel manque d'élégance, mais la récupération d'informations confidentielles constitue la base du journalisme. Je crois que personne ne conteste la légitimité des journalistes dans cette recherche de données, et on observe régulièrement des débats sur le respect du secret de leur sources qu'ils défendent à juste titre. Lorsque l'aspect éthique du métier de journaliste est abordé, on évoque leur responsabilité dans la divulgation des éléments dont ils disposent et des conséquences éventuelles de cette divulgation. Il est de leur devoir de ne pas tout balancer sur la place publique de façon irresponsable, mais personne ne leur reproche de détenir l'information.

Il me semble donc que Grégory Pons ne fait qu'exercer son métier. Et s'intéresser à ce qu'il publie tout en poussant des cris d'orfraie à l'idée que ces scoops ont peut-être "fuité" d'une entreprise relève de la tartufferie.

L'informateur du journaliste, lui, est dans une autre position et Zen souligne avec raison la gravité de son acte. On peut défendre moralement la divulgation d'informations confidentielles, lorsqu'elles ont pour but de mettre fin à un scandale ou à un système condamnable. Mais divulger des secrets industriels (qui peuvent concerner des aspects techniques, ou financiers, ou marketing, ou autres) de l'entreprise pour la quelle on travaille est un acte très grave dont on sous-estime souvent les conséquences potentielles. On peut vraiment mettre en péril une entreprise avec de simples fuites.

Alors qu'on blâme le traître, oui ! Mais il me paraît injustifié de jeter la pierre sur le journaliste qui ne fait que chercher de l'information, simplement parce que c'est lui qui est visible.

Désolé mais le législateur a voulu donner aux entreprises les mêmes obligations et responsabilités qu'aux personnes physiques (cf laresponsabilité pénale). On regarde aujourd'hui des entreprises comme on regardait autrefois des personnes physiques.

Si un salarié dénonce son CEO pour des dépenses qu'il juge somptuaires, pour une réorganisation d'atelier qui lui déplait... ce n'est pas seulement de la déloyauté à l'égard de l'entreprise mais aussi une délation de personnes.

Les affaires du milieu horloger au cours des 3 dernières années ont démontré que la déloyauté à l'égard de l'entreprise se conjuguait souvent avec la délation des cadres. J'eus aimé pouvoir faire une différence...

Le journalisme d'investigation ne consiste pas à attendre dans son bureau les appels anonymes sinon quelle presse aurions nous ? Le journalisme analyse et recherche, il n'appelle pas les salariés individuellement à dénoncer. Rappelons qu'il existe des instances paritaires dans les entreprises, des syndicats qui sont là aussi pour réguler les choses. Si on accepte la déloyauté envers un support de diffusion d'info, pourquoi pas alors vers un concurrent ?

L'éthique, juste l'éthique concerne chacun de nous.

EtienneBF a écrit:

Le point Godwin atteint encore plus vite que sur le sujet U-boat, et par l'administrateur du forum lui-même ! Comparer cette annonce de Grégory Pons à "Je suis partout" me paraît à la fois inapproprié et excessif.

D'abord, l'appel de Grégory Pons n'est pas de la délation. La délation, c'est le fait de dénoncer aux autorités quelqu'un qui a commis, ou qui est suspecté d'avoir commis une infraction. On pourait discuter sur le thème "la délation : est-ce bien ou mal ?", mais ce n'est pas le sujet du forum.

Il s'agit en fait, comme le dit Zen à la fin de son message, d'un "appel à la déloyauté".

On peut trouver que le procédé de Grégory Pons consistant à diffuser publiquement cet appel manque d'élégance, mais la récupération d'informations confidentielles constitue la base du journalisme. Je crois que personne ne conteste la légitimité des journalistes dans cette recherche de données, et on observe régulièrement des débats sur le respect du secret de leur sources qu'ils défendent à juste titre. Lorsque l'aspect éthique du métier de journaliste est abordé, on évoque leur responsabilité dans la divulgation des éléments dont ils disposent et des conséquences éventuelles de cette divulgation. Il est de leur devoir de ne pas tout balancer sur la place publique de façon irresponsable, mais personne ne leur reproche de détenir l'information.

Il me semble donc que Grégory Pons ne fait qu'exercer son métier. Et s'intéresser à ce qu'il publie tout en poussant des cris d'orfraie à l'idée que ces scoops ont peut-être "fuité" d'une entreprise relève de la tartufferie.

L'informateur du journaliste, lui, est dans une autre position et Zen souligne avec raison la gravité de son acte. On peut défendre moralement la divulgation d'informations confidentielles, lorsqu'elles ont pour but de mettre fin à un scandale ou à un système condamnable. Mais divulger des secrets industriels (qui peuvent concerner des aspects techniques, ou financiers, ou marketing, ou autres) de l'entreprise pour la quelle on travaille est un acte très grave dont on sous-estime souvent les conséquences potentielles. On peut vraiment mettre en péril une entreprise avec de simples fuites.

Alors qu'on blâme le traître, oui ! Mais il me paraît injustifié de jeter la pierre sur le journaliste qui ne fait que chercher de l'information, simplement parce que c'est lui qui est visible.

Arme a double tranchant : information , intox , manupilation et j'en passe ; pour en finir black lister bans certaine entreprise

EtienneBF a écrit:

Le point Godwin atteint encore plus vite que sur le sujet U-boat, et par l'administrateur du forum lui-même ! Comparer cette annonce de Grégory Pons à "Je suis partout" me paraît à la fois inapproprié et excessif.

D'abord, l'appel de Grégory Pons n'est pas de la délation. La délation, c'est le fait de dénoncer aux autorités quelqu'un qui a commis, ou qui est suspecté d'avoir commis une infraction. On pourait discuter sur le thème "la délation : est-ce bien ou mal ?", mais ce n'est pas le sujet du forum.

Alors qu'on blâme le traître, oui ! Mais il me paraît injustifié de jeter la pierre sur le journaliste qui ne fait que chercher de l'information, simplement parce que c'est lui qui est visible.

Quelle infraction les malheureux israëlites de France avaient-ils donc commis entre 1942 et 1944 qui puisse donc justifier de les dénoncer aux autorités de l'époque?

La délation est, selon l'Académie Française: ''la dénonciation inspirée par l'intérêt, la haine, le désir de nuire ou le sectarisme''.

Ben il me semble qu'on est en plein dedans AMHA.

Business Montres aurait du faire appel à notre Rachida elle aurait surement fait un appel à la fellation au lieu de délation............. Et là notre Grégory il en aurait eu du succes !!!

hsarazin a écrit:

Quelle infraction les malheureux israëlites de France avaient-ils donc commis entre 1942 et 1944 qui puisse donc justifier de les dénoncer aux autorités de l'époque?

Sur ce forum, on va peut-être en rester aux questions relatives à l'horlogerie.

ZEN a écrit:

Désolé mais le législateur a voulu donner aux entreprises les mêmes obligations et responsabilités qu'aux personnes physiques (cf laresponsabilité pénale). On regarde aujourd'hui des entreprises comme on regardait autrefois des personnes physiques.

Si un salarié dénonce son CEO pour des dépenses qu'il juge somptuaires, pour une réorganisation d'atelier qui lui déplait... ce n'est pas seulement de la déloyauté à l'égard de l'entreprise mais aussi une délation de personnes.

Les affaires du milieu horloger au cours des 3 dernières années ont démontré que la déloyauté à l'égard de l'entreprise se conjuguait souvent avec la délation des cadres. J'eus aimé pouvoir faire une différence...

Le journalisme d'investigation ne consiste pas à attendre dans son bureau les appels anonymes sinon quelle presse aurions nous ? Le journalisme analyse et recherche, il n'appelle pas les salariés individuellement à dénoncer. Rappelons qu'il existe des instances paritaires dans les entreprises, des syndicats qui sont là aussi pour réguler les choses. Si on accepte la déloyauté envers un support de diffusion d'info, pourquoi pas alors vers un concurrent ?

L'éthique, juste l'éthique concerne chacun de nous.

Les informations qui fuitent hors d'une entreprise peuvent effectivement relever de la délation, mais pas nécessairement.

Si un salarié transmet à un journaliste le dessin encore confidentiel du prochain modèle de montre qui ne devrait être dévoilà qu'à Bâle, il n'y a pas de délation. S'il rapporte des débats de stratégie marketing internes pour l'orientation de la marque, il n'y a pas de délation. Mais dans les deux cas, ce sont des informations qui doivent intéresser au plus haut point le journaliste, et je comprends qu'il en soit friand. Quitte à ne pas les publier, s'il estime que l'info est trop sensible ou qu'elle pourrait lui valoir des poursuites pour recel de vol de documents. C'est donc un amalgame un peu rapide que de crier tout de suite à "l'appel à la délation".

Bien sûr, le travail du journaliste ne se résume pas à chasser le scoop pour le publier à l'état brut, à la façon de la presse de caniveau. Il consiste aussi (surtout ?) à mettre ces informations en perspective et à les analyser. Le journaliste peut même travailler sans disposer d'aucune information confidentielle, mais celles-ci peuvent enrichir considérablement son travail.

L'appel de Grégory Pons à manquer au devoir de respect du secret professionnel manque singulièrement d'élégance, mais je continue à penser que ça ne constitue pas un scandale. En l'occurence, ce qui me paraîtrait beaucoup plus grave serait le comportement du salarié qui répondrait à cet appel et qui trahirait son entreprise.

Je reconnais que c'est une appréciation très subjective, et qu'on peut avoir une autre vision du degré de gravité de l'acte de chacun (le journaliste et le salarié qui donne l'info). Mais on ne peut tout de même pas décemment mettre sur le même plan l'appel de Grégory Pons et Je Suis Partout.