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 H.Moser & Cie

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MessageSujet: H.Moser & Cie   H.Moser & Cie Empty27.03.07 18:37

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Un horloger schaffhousois réputé et un pionnier de l’industrie

Né le 12 décembre 1805, Heinrich Moser a grandi dans une famille d’horlogers schaffhousois. Son grand-père, Johannes Moser (1730-1820), ainsi que son père, Erhard Moser (1760-1829), étaient des horlogers de la ville du bord du Rhin. C’est auprès de son père qu’il apprit, entre 1820 et 1824, le métier traditionnel d’horloger. Après 1824, il s’installa au Locle (Suisse) afin de parfaire ses connaissances dans les ateliers de maîtres horlogers. A cette époque, il était déjà conscient des obstacles que les règles corporatistes représentaient et les combattait avec véhémence, tout en reconnaissant parallèlement que certains de leurs aspects étaient propices à la qualité et méritaient même, à ce titre, d’être développés. Il se distingua rapidement par son habileté et réussit à débuter une petite affaire prospère de vente de pièces. Au bout d’environ un an et demi, Moser était déjà considéré comme un excellent professionnel et des propositions de travail lui parvinrent d’Italie et de Paris. En qualité d’horloger indépendant, il encastra à partir de 1826 des montres dans des boîtes et des meubles pour le compte d’un commerçant allemand. En novembre 1827, la perspective de faire de bonnes affaires le conduisit en Russie, à Saint-Pétersbourg, où il créa en 1828 la société Heinrich Moser & Co. Cette étape majeure constitue l’heure de naissance de ce qui devint, par la suite, une marque à succès.

Les affaires de Moser étaient florissantes, sans doute aussi parce que durant sa vie entière, il veilla à ne vendre que des montres d’une qualité parfaite: nulle montre ne pouvait passer le comptoir sans avoir été vérifiée personnellement par ses soins ou par l’un de ses représen-tants. C’est afin d’assurer de telles exigences qualitatives élevées qu’il créa au Locle, en 1829, une fabrique horlogère exclusivement destinée à produire des montres pour sa propre distribu-tion en Europe et en Russie. Le bâtiment qui l’abrita existe aujourd’hui encore.
De son temps, l’assortiment de montres Moser comptait jusqu’à 70 calibres différents. En plus des mouvements de sa propre fabrique, il vendait également ceux provenant de maisons aussi renommées qu’Urban Jürgensen ou Jaeger-LeCoultre. Depuis 1860, il apparaît dans leurs ar-chives et s’était procuré jusqu’à 64 calibres différents, dont 24 complications. La qualité sans compromis de ses montres lui permit de devenir un fournisseur des tsars, de familles princiè-res et de l’armée. En quelques années, il réussit à vendre des montres jusqu’au Japon, en Chine, en Perse, mais aussi en Occident, à Paris et à New York. Moser était devenu un homme d’affaires et un fabricant de montres prospère, qui sut également traverser les années de crise sans en souffrir outre mesure. A la fin de l’année 1848, il décida de rentrer en Suisse avec sa famille et de s’établir à Schaffhouse.

Désormais, la mission de sa vie consista à transformer une petite ville plutôt tranquille en un centre industriel dynamique et attrayant, capable d’accueillir aussi une production horlogère. C’est à cette époque qu’il se fit construire, pour lui-même et sa famille, le prestigieux château Charlottenfels, dans la campagne schaffhousoise.

En 1851, il acheva la construction d’un canal sur le Rhin, servant à alimenter une turbine hy-draulique d’une puissance d’env. 80 CV. En collaboration avec d’autres personnalités de la ville, il créa en 1853 les sociétés «Schweizerische Waggonfabrik bei Schaffhausen» ainsi que «Schweizerische Industriegesellschaft (SIG) Neuhausen». La même année, il fut cofondateur de la ligne ferroviaire entre Schaffhouse et Winterthour. D’autres participations, créations de sociétés et contributions à des créations dans les années qui suivirent témoignent de son iné-puisable engagement.

Au cours de l’hiver 1863/64, il lança le chantier du plus grand barrage suisse sur le Rhin dans le but de fournir, par le biais d’un engrenage de transmission, de l’énergie motrice plus avan-tageuse à des entreprises industrielles des environs. Les turbines alimentaient de gigantesques transmissions à câble qui transportaient directement l’énergie jusqu’aux différents ateliers et halles industrielles. L’ère industrielle a véritablement débuté pour Schaffhouse grâce à cette usine hydroélectrique.
Bien qu’il devint alors une personnalité locale en vue, les épreuves ne furent pas épargnées à Heinrich Moser. C’est ainsi qu’il ne se remit jamais de la déception causée par le désintérêt de son fils unique, Henri Moser (1844-1923), face à son métier et la possibilité de lui succéder.
Heinrich Moser mourut le 23 octobre 1874. Dans son testament, il légua toutes ses affaires à sa seconde épouse, Fanny, et fit ainsi d’elle l’une des femmes les plus riches de Suisse. Ne voulant pas porter la responsabilité d’activités devenues internationales, elle céda en 1877 toute la branche des opérations en Russie au directeur local, un certain Winterhalter, et la fa-brique horlogère du Locle à Paul Girard. Les contrats de vente stipulaient que toutes les socié-tés susceptibles d’en être un jour issues devraient porter le nom déposé de H. Moser & Cie ou celui de Heinrich Moser & Co.

Aujourd’hui encore, Heinrich Moser est omniprésent à Schaffhouse; on y trouve toujours sa maison de naissance, dans la vieille-ville, ainsi que le château Charlottenfels. Quant au bar-rage historique sur le Rhin, il abrite aujourd’hui une usine électrique moderne. Un grand nombre de sociétés créées par Heinrich Moser ou qui l’ont été avec son aide sont encore en activité avec succès. Les Schaffhousois rendent hommage à leur célèbre concitoyen à travers une rue et un parc qui portent son nom, les Moserstrasse et Mosergarten, un buste en bronze et, bien entendu, le château Charlottenfels accessible au public.

La légendaire marque de montre H. Moser & Cie

Un travail d’équipe depuis 1826

A la fin de sa période d’apprentissage et de compagnonnage, en 1826, Heinrich Moser réflé-chit à la meilleure façon et au meilleur lieu pour bâtir une carrière. Il aspire à introduire le système de partage du travail des manufactures dans sa ville natale de Schaffhouse en fondant une petite horlogerie, mais le conseil municipal de l’époque rejette sa demande pour accorder le poste honorifique d’horloger de la ville à quelqu’un d’autre. Heinrich Moser émigre alors à Saint-Pétersbourg, en Russie, pour y fonder fin 1828 l’entreprise commerciale «Heinrich Mo-ser & Co.». Il utilise ce nom d’entreprise pour développer une signature sociale en cursive – presque toujours complétée par un poinçon. A quelques exceptions près, le nom d’entreprise en écriture cursive cyrillique et/ou latine et le poinçon signent jusqu’en 1918 environ toutes les montres provenant du négoce horloger de Heinrich Moser, qu’il s’agisse de pièces de sa production propre ou de provenance étrangère.
En 1829, Heinrich Moser fonde une horlogerie au Locle, qui fabrique des montres de poche destinées au commerce européen et asiatique. Dès 1831, il ouvre une filiale à Moscou. L’ouverture de succursales à Nijni Novgorod et à Irbit – les deux principaux lieux de foire de l’époque – est également une décision judicieuse qui permet à la maison Moser d’être pré-sente dans les deux centres administratifs russes ainsi que sur les principales places de foire.
Petit à petit, Heinrich Moser devance les entreprises concurrentes, tant les anciennes que les plus jeunes. En l’espace de quelques années, il développe la vente de ses montres au Japon, en Chine, en Perse et au Turkestan, en Sibérie et à Kamtchatka. Vers 1845, il domine le com-merce horloger de toute la Russie et devient ainsi le leader incontesté du secteur. Il noue même des relations commerciales avec Paris.
A l’époque, les entreprises russes de H. Moser emploient environ 50 collaborateurs, dont des horlogers allemands, suisses, russes et suédois. Diverses lettres attestent la collaboration des horlogers suisses Johann Jakob Bär, G. Ganther, Johann Winterhalter, Victor Guye, Palk et Schwab ainsi que d’Adolf Richard, gendre de Heinrich Moser. On y trouve également le nom d’un collaborateur italien, Bianco. Mais le collaborateur le plus efficace fut sans doute J. Win-terhalter, qui reprit ultérieurement l’entreprise de Moser en Russie.

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Même lorsqu’il revient à Schaffhouse en homme d’affaires riche et célèbre, Heinrich Moser reste, dans son coeur, un horloger passionné. Etant conscient, depuis sa formation, que la fa-brication des boîtes des montres de poche représente souvent un point faible dans la produc-tion et que la qualité de ces derniers souffre de lacunes, il ouvre en 1853 un atelier à Schaff-house, dans lequel une vingtaine d’employés fabriquent notamment des boîtes en argent. Trois ou quatre années plus tard, un deuxième atelier voit le jour. En 1863, il équipe les deux fabriques d’installations mécaniques flambant neuves, conçues pour la plupart par lui-même, et facilitant la production des boîtes.
A sa grande déception, son fils unique Henri Moser (1844-1923) manifeste très peu d’intérêt pour l’horlogerie. En 1870, c’est la rupture entre le père et le fils. Lorsque Heinrich Moser
meurt, en 1874, sa deuxième épouse Fanny devient l’héritière de tous les commerces ainsi que de l’horlogerie du Locle. Mais Fanny ne désire pas endosser la responsabilité de poursuivre l’oeuvre de son mari. Elle décide donc, en 1877, de vendre l’ensemble des commerces à Jo-hann Winterhalter, et l’horlogerie du Locle à Paul Girard. Lors des deux transactions, elle s’assure contractuellement – selon le voeu de son défunt époux – que tous ses successeurs poursuivent son oeuvre sous la marque H. Moser & Cie ou Heinrich Moser & Co. C’est ainsi que l’ensemble des entreprises finit dans des mains étrangères. De même, le nom de cette fa-mille Moser s’éteint car Henri, le fils unique de Heinrich Moser, n’a pas de descendants mâ-les.
Les noms d’entreprise et de marque restent donc inchangés, tant au niveau du commerce mondial que de l’horlogerie du Locle, conformément à l’engagement pris par les successeurs de Heinrich Moser. Jusqu’en 1917, lorsque la Révolution d’Octobre balaye le marché horlo-ger russe dominé par les horlogers suisses. Les derniers directeurs suisses de l’entreprise Mo-ser – Cornelius Winterhalter qui a séjourné en Russie de 1908 à 1918 et Octave Meylan de 1910 à 1918 – quittent le pays pour rentrer en Suisse, entièrement dépossédés.
En 1920, Moscou fonde «l’atelier central de réparation de montres» étatique sur les cendres des entreprises horlogères Moser et, entre 1927 et 1930, commence la mise sur pied d’une production de montres propre. Pendant longtemps encore, les montres Moser sont synonymes de travail de qualité supérieure. En 1966, l’URSS offre à l’un de ses militaires de haut rang une montre de poche Moser originale en or de 18 carats datant de l’époque d’avant l’expropriation, et portant une dédicace personnelle gravée. Témoin précieux de cette époque, cette montre est en possession, aujourd’hui, de l’entreprise Moser Schaffhausen AG.
La famille Girard qui a repris l’entreprise du Locle poursuit l’oeuvre de Heinrich Moser en maintenant la fabrication de montres fines. Elle continue à s’appuyer sur les deux piliers prin-cipaux de la production, à savoir les montres de poche et les montres-bracelets, en collabora-tion étroite avec les meilleurs sous-traitants. Seule concession: la disparition de l’écriture cy-rillique souvent utilisée pour signer l’intérieur de la boîte.
Des documents datant de 1953 attestent de l’élargissement de la production de montres-bracelets et mentionnent, entre autres, une montre étanche à 12 lignes et une montre automa-tique de 11 ½ lignes. En 1973, Heinrich Moser & Co. apparaît comme une entreprise de pro-duction de montres de précision à échappement ancre et de montres spéciales, notamment en or 18 carats ou avec des boîtiers sertis de pierres précieuses.
En 1979, l’horlogerie du Locle devient membre du groupe «Dixi-Mécanique» et apparaît sous le nom de «Hy Moser & Cie».
C’est en 2002 que le Dr Jürgen Lange fait réenregistrer le nom de la marque originale du fon-dateur au plan international. C’est l’heure de la renaissance de l’entreprise Moser Schaffhau-sen AG et la réintégration de la lignée des Moser. Aujourd’hui, Roger Nicholas Balsiger, ar-rière-petit-fils de Heinrich Moser, siège au conseil d’administration de l’entreprise en qualité de président d’honneur. En automne 2005, à l’occasion du 200e anniversaire de son fondateur Heinrich Moser, l’entreprise fera sa réapparition sur la scène de l’horlogerie internationale.
Les montres développées par H. Moser & Cie ces trois dernières années cultivent avec une élégance classique l’art de l’understatement. Fidèles à la tradition de la maison, les pièces abritent des mouvements mécaniques d’une qualité parfaite, issus de production propre. Ces mouvements, riches en innovations techniques fort prisées des clients, équipent exclusivement les montres de H. Moser & Cie.
Ainsi la boucle est-elle bouclée. Dans une interview, l’arrière-petit-fils résume la situation à peu près comme suit: il est émouvant que 200 ans après sa naissance, nous puissions offrir à Heinrich Moser un retour à Schaffhouse en qualité d’horloger.

La fabrique horlogère Moser Schaffhausen AG

Passion horlogère – la tradition comme engagement

En septembre 2002, une nouvelle société horlogère est sortie des fonts baptismaux: Moser Schaffhausen AG. Elle doit son nom à un horloger et homme d’affaires célèbre bien au-delà des frontières de Schaffhouse et dont les montres sont légendaires. Heinrich Moser les vendait aux tsars de Russie ainsi qu’en Chine, à Paris et à New York.
Un petit cercle de professionnels de l’horlogerie et d’investisseurs a entouré l’arrière-petit-fils de Heinrich Moser, Roger Nicholas Balsiger, pour permettre la renaissance de la marque. Ces personnes sont unies par la passion des prouesses horlogères, le sens des affaires et le goût des belles montres. Des attributs qui, en 1826, animaient déjà Heinrich Moser lorsqu’il créa la société H. Moser & Cie. La raison sociale devint une marque et, bien au-delà des frontières de sa ville de naissance, un synonyme de montres d’une qualité exceptionnelle.
De son temps, Heinrich Moser avait formé bien des projets pour l’industrialisation de Schaff-house où il avait rêvé d’établir une manufacture horlogère. 200 ans après sa naissance, c’est aujourd’hui une réalité.
Heinrich Moser est également à la base du principe directeur de la nouvelle société: si l’on veut produire les meilleures montres du monde, il faut s’adresser aux meilleurs sous-traitants. Parce que ce sont eux qui, dans leur environnement familier, dans un réseau de savoir-faire, fabriquent des pièces d’horlogerie magistrales.
Moser Schaffhausen AG, la fabrique horlogère actuelle, s’inspire toujours des mêmes maxi-mes: tout ce qui a trait à la fabrication de pièces de montre, au travail manuel qui marque l’achèvement du montage et à l’assemblage des montres, est fabriqué par les meilleures socié-tés de sous-traitance de l’industrie horlogère suisse. Parmi ces pièces, il y a notamment les plus délicates à produire pour une montre mécanique, comme l’échappement avec la roue d’échappement et l’ancre, les palettes, l’ellipse ou les vis de balancier en or massif véritable.
Les principaux sous-traitants sont installés dans le Jura suisse, tout près de la frontière fran-çaise. C’est ici, dans un cadre à la fois sauvage et bucolique, que l’on trouve toujours les meil-leurs horlogers du pays. Ils fabriquent des pièces qui sont d’authentiques chefs-d’oeuvre, as-semblées selon un procédé purement artisanal pour devenir les mouvements exclusifs des montres Moser.
Moser Schaffhausen AG, propriétaire de la marque déposée dans le monde entier H. Moser & Cie, est pourtant étroitement liée à Schaffhouse: les bureaux de la direction sont aménagés dans une villa presque centenaire qui surplombe les chutes du Rhin. L’administration, le service technique et les ateliers ne sont distants que de quelques minutes. Tout le travail de développement s’est déroulé dans ces locaux. Avec beaucoup de passion, de compétence professionnelle et de minutie scientifique, des horlogers chevronnés ont conçu ici des mouvements mécaniques qui sont un véritable feu d’artifice d’innovations et réservent de nombreux avantages supplémentaires à leurs heureux destinataires. Dans un contexte mo-derne, la technique historique a été réinterprétée de manière surprenante pour présider à l’exclusivité et à la préciosité des nouveaux mouvements. Certaines traditions de la marque H. Moser & Cie ont été préservées et intégrées dans les nouvelles montres, rendant la filiation aisément reconnaissable.

Aujourd’hui, plus de 175 ans après la première création, Moser Schaffhausen AG présente un effectif d’une vingtaine de personnes et de vastes expériences de l’horlogerie internationale. La société est représentée par le président d’honneur du conseil d’administration, l’arrière-petit-fils de Heinrich Moser, Roger Nicholas Balsiger.
Roger N. Balsiger lors d’une interview en 2004:
«Dans ses lettres, mon arrière-grand-père s’est souvent plaint amèrement de n’avoir pas pu exercer, comme son père et son grand-père avant lui, la profession d’horloger officiel de la ville de Schaffhouse. Je suis très ému que nous ayons pu lui permettre ce retour dans sa ville 200 ans après sa naissance. La création de Moser Schaffhausen AG referme le cercle d’une entreprise dont la première apparition date de 1826.»

Eric Moser, président du conseil d’administration:

«La forme particulière de collaboration dans un esprit de partenariat avec nos fournisseurs au niveau technique et qualitatif le plus élevé, où nous avons sans cesse été confrontés à de nouveaux défis, était l’une des expériences les plus marquantes de toute la période de déve-loppement.»
Jürgen R. Lange, vice-président et délégué du conseil d’administration:
«Un feu d’artifice de perfectionnements techniques, avec un avantage maximal pour le client, distingue les mouvements mécaniques développés dans notre maison et utilisés en exclusivité pour H. Moser & Cie.»
Michel Staub, administrateur et membre de la direction:
«Les montres Moser des temps modernes fascinent par leur élégance classique et une propen-sion sympathique à l’understatement.»
Ulrich Blauw, membre du conseil d’administration:
«Une solide maîtrise de l’artisanat et la passion horlogère sont à l’origine de montres qui séduisent par leur sobriété et ne livrent la complexité de leur vie intérieure qu’au connaisseur qui les examine de plus près.»
Christoph Born, membre du conseil d’administration:
«Une équipe dont l’enthousiasme face à l’idée d’une création d’exception est irrésistiblement communicatif.»

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MessageSujet: Re: H.Moser & Cie   H.Moser & Cie Empty27.03.07 18:38

Chronologie

La dynastie horlogère des Moser

1730 Naissance de Johannes Moser, grand-père de Heinrich Moser, à Schaffhouse. Après une formation d’horloger, celui-ci se voit confier le poste honorifique d’horloger de la ville, transmissible par héritage. Plus tard, il est également élu député au Grand Conseil.
1760 Naissance d’Erhard Moser, le père de Heinrich Moser, à Schaffhouse. Erhard reprend le poste d’horloger de son père. A son tour, il devient également membre du Grand Conseil.
1805Naissance de Johann Heinrich Moser le 12 décembre. Entre 1820 et 1824, il apprend, selon la tradition familiale, le métier d’horloger chez son père.
1824 Heinrich Moser part au Locle (Suisse) à la découverte des ateliers des maîtres horlo-gers locaux. Très rapidement, il acquiert une réputation d’horloger exceptionnel, ce qui lui permet d’ouvrir avec succès un petit commerce de pièces de rechange. Un an et demi plus tard, Heinrich Moser est considéré comme un spécialiste hors pair et les of-fres de travail affluent d’Italie et de Paris.
1826 Moser commence à travailler comme indépendant en incorporant des montres dans des coffrets et des meubles.
1827 Des perspectives d’affaires fructueuses l’attirent vers Saint-Pétersbourg, en Russie. Lorsqu’il arrive à destination au terme d’une traversée aventureuse en carriole et en bateau, ses économies ont fondu. Il commence à travailler comme horloger dans di-vers ateliers locaux.
1828 Ouverture du commerce Heinrich Moser & Co. à Saint-Pétersbourg. C’est la nais-sance d’une marque qui deviendra célèbre. Le commerce de Moser est florissant, sans doute parce que les montres qu’il vend sont toujours d’excellente qualité. Aucune pièce ne quitte le comptoir avant d’être contrôlée personnellement par lui-même ou l’un de ses représentants.
1829 Pour répondre aux exigences de qualité très élevées de sa clientèle, Moser fonde une horlogerie au Locle qui fabriquera exclusivement des montres pour son commerce en Europe et en Russie.
1848 Moser, fabricant de montres et désormais riche négociant de gros, décide de rentrer à Schaffhouse avec sa famille. Dorénavant, son but suprême est de transformer Schaff-house, petite ville tranquille, en une place industrielle vivante et attrayante. Parallèle-ment, il fait construire pour sa famille le magnifique château de Charlottenfels.
1851 Moser achève la construction d’un canal du Rhin dont l’énergie hydraulique permet de faire fonctionner une turbine d’une puissance d’environ 80 CV.
1853 En collaboration avec d’autres personnalités schaffhousoises, Moser fonde la «Schweizerische Waggonfabrik bei Schaffhausen» et, la même année, la «Schweize-rische Industriegesellschaft (SIG) Neuhausen». Toujours en 1853, Moser devient le cofondateur de la ligne ferroviaire Schaffhouse – Winterthour. De plus, il ouvre à Schaffhouse un atelier de fabrication de boîtes de montres.
1860 Dès cette année, les archives de l’entreprise de Jaeger-LeCoultre font mention du client Heinrich Moser. Il y acquerra par la suite jusqu’à 64 calibres différents, dont 24 complications. La qualité irréprochable de ses montres lui ouvre la voie, comme four-nisseur, à la cour du Tsar, à plusieurs maisons princières ainsi qu’à l’armée. En l’espace de quelques années, il développe la vente de ses produits au Japon, en Chine, en Perse, mais également à l’Ouest, notamment à Paris et à New York.
1863/64 Heinrich Moser entreprend la construction, sur le Rhin, du plus grand barrage suisse permettant — via un système de transmission — d’approvisionner les industries envi-ronnantes en énergie bon marché. Grâce à cette centrale d’énergie hydraulique, Schaffhouse entre de plain pied dans l’ère industrielle.
1868 Moser aide Aristo Jones à fonder son entreprise International Watch Company (IWC) en mettant à sa disposition des locaux et de l’énergie mécanique.
1874 Heinrich Moser meurt le 23 octobre. Conformément à son testament, sa deuxième femme Fanny devient l’héritière de toutes ses entreprises.
1877 Fanny vend l’ensemble des commerces russes à Johann Winterhalter, le directeur des lieux, tandis que l’horlogerie du Locle est cédée à Paul Girard. Fanny s’assure contractuellement que tous les successeurs poursuivent l’oeuvre de son défunt époux sous la marque déposée H. Moser & Cie ou Heinrich Moser & Co.
1917 La Révolution d’Octobre balaie entièrement le marché russe de la montre jusqu’alors dominé par les horlogers suisses. Début 1918, les derniers directeurs helvétiques de l’entreprise Moser rentrent en Suisse, entièrement dépossédés. L’entreprise du Locle reste à l’écart de ces troubles politiques et continue à fonctionner comme à l’accoutumée. On essaie de compenser la perte des marchés russes en augmentant les exportations vers d’autres pays.
1920 Moscou fonde «l’atelier central de réparation de montres» étatique sur les cendres des entreprises horlogères Moser.
1953 Au Locle, la production des montres-bracelets prend de l’ampleur tandis que les mon-tres de poche régressent continuellement. Certaines montres sont vendues sous l’appellation «Henry Moser», en dépit des contrats datant de 1877.
1973 Heinrich Moser & Co. est renommée pour ses montres à échappement ancre et ses exécutions spéciales, notamment en or 18 carats ou en boîtes sertis de pierres précieu-ses. Mais la crise générale provoquée par l’arrivée des montres à quartz, qui secoue l’industrie horlogère suisse, touche également l’entreprise du Locle.
1979 L’horlogerie du Locle devient membre du groupe «Dixi-Mécanique» et apparaît sous le nom de «Hy Moser & Cie».
2002 Jürgen Lange fait réenregistrer le nom de la marque originale du fondateur «H. Moser & Cie» au plan international. C’est l’heure de la renaissance de l’entreprise Moser Schaffhausen AG et la réintégration de la lignée des Moser. Aujourd’hui, Roger Nico-las Balsiger, arrière-petit-fils de Heinrich Moser, siège au conseil d’administration de l’entreprise en qualité de président d’honneur.
2005 A l’occasion du 200e anniversaire de Heinrich Moser, fidèle à l’héritage de son père fondateur, l’entreprise dénommée désormais Moser Schaffhausen AG présentera de nouveau des montres de la marque H. Moser & Cie sur la scène de l’horlogerie inter-nationale.

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MessageSujet: Re: H.Moser & Cie   H.Moser & Cie Empty27.03.07 18:38

Le calendrier perpétuel Moser

Un morceau de choix technologique d’un genre particulier

Les maîtres horlogers de Moser ont entièrement repensé le calendrier perpétuel qui tient compte de la durée variable des mois de l’année. C’est la première fois que cette complication classique est intégrée dans un cadran sobre, discret et élégant. Ainsi, dans la MOSER-PERPETUAL 1, l’affichage de la date se fait de façon tout à fait classique, sous forme de chiffre dans une grande fenêtre de cadran à 3 heures.
Le calendrier perpétuel de Moser est le seul au monde à posséder un affichage «flash calen-dar». Autrement dit, la date de la montre saute directement d’une fin de mois – sans position intermédiaire – au début du mois suivant. Pendant la phase de changement, par exemple du 28 février au 1er mars, aucune date non valable n’est visible: après le «28», la fenêtre du cadran affiche directement le «1».
Le calendrier perpétuel peut bien évidemment être ajusté en avant ou en arrière. La sélection du mois se fait moyennant une petite aiguille centrale pointant sur l’index des heures. Au dos du mouvement HMC341 se trouve l’indication des années bissextiles, réglable au moyen d’un axe à poussoir.
Nouveauté mondiale de H. Moser & Cie
Le premier module d’échappement interchangeable dans une montre-bracelet
La durabilité et la facilité d’entretien sont des caractéristiques qui, dans le cahier des charges des services de développement de Moser, occupaient une place majeure. Les ingénieurs n’ont donc pas manqué de rechercher des moyens pour améliorer le coeur mécanique d’une montre, le mécanisme chargé d’entretenir les oscillations. C’est ainsi qu’ils remplacèrent d’abord la raquette de l’échappement par des contrepoids classiques en or massif, situés sur la serge du balancier. Ce ne fut pas une mince affaire puisqu’il fallut produire des vis dont le diamètre de filetage n’était que de 0,35 mm. L’avantage qui en résulte valait amplement ces efforts: les oscillations du balancier sont plus régulières, l’échappement est moins sensible aux chocs et l’influence de la position de la montre sur la précision de marche devient moindre.
Lorsqu’un mouvement doit être nettoyé dans le cadre de son entretien afin d’éliminer les tra-ces d’usure dues au frottement, il faut démonter toutes les pièces, les laver, les rassembler et les huiler. Cela s’applique également à des pièces telles que l’échappement qu’il faut ensuite réguler à nouveau: un processus délicat qui prend surtout beaucoup de temps. Moser a égale-ment trouvé une solution innovante à ce problème: pour la toute première fois dans une mon-tre-bracelet, tout le dispositif de l’échappement est monté sur une platine séparée et est relié au reste du mouvement uniquement par la roue d’ancre. De cette manière, l’ensemble du mé-canisme peut être substitué en ne détachant que deux vis. Au moment d’une révision, il est démonté et remplacé en échange standard. Les spécialistes de Moser nettoient alors le méca-nisme et procèdent à son réglage. La durée de révision d’une montre Moser s’en trouve consi-dérablement réduite et la régulation peut être nettement plus précise.
Préciosité sans compromis techniques
La roue d’échappement et l’ancre des nouvelles montres de H. Moser & Cie sont en or massif
Dans le segment des montres historiques de très haute qualité, on trouvait parfois des rouages en or durcis par un long travail de forgeage. Certaines montres de poche Moser particulière-ment rares du 19e siècle présentent elles aussi cette particularité.
Les horlogers de Moser ont fait revivre cette tradition en dotant toutes les nouvelles montres Moser d’un module d’échappement interchangeable pourvu d’une roue d’échappement et d’une ancre en or massif. Il s’agit d’une innovation absolue dans la branche, à laquelle les horlogers n’eurent toutefois aucune peine à se résoudre: en plus de rendre la montre encore plus précieuse, l’or massif procure un gain de précision indéniable. La longévité de l’échappement s’en trouve accrue et le mécanisme profite des soins extrêmes apportés au tra-vail de limage et de polissage. L’usure due au frottement provoquée par l’impulsion des dents de la roue d’échappement sur les palettes est atténuée grâce à un adoucissage d’une finesse jamais atteinte par le passé. Ces pièces présentent ainsi une rugosité inférieure à 50 nanomè-tres, ou 50 millionièmes de millimètre. Le frottement entre les pièces du mouvement s’en trouve minimisé et sa durée de vie prolongée. Une méthode brevetée de haute technologie permet d’obtenir une dureté de l’or suffisante qui optimise encore la résistance à l’usure.
«Double Pull Crown» – innovation jusqu’au moindre détail
Le mécanisme de la couronne de remontoir chez H. Moser & Cie
Les horlogers responsables du développement chez Moser remettent également en question les mécanismes fonctionnels les plus traditionnels d’une montre-bracelet. Il en va ainsi des diverses fonctions d’une couronne de remontoir.


Chez Moser, le mécanisme de la couronne a aussi trois fonctions commandées par des posi-tions différentes: la position 1 sert à remonter la montre, la position 2 à corriger la date et la position 3 à régler les aiguilles – jusque-là, rien que de très ordinaire. Mais Moser a développé le «Double Pull Crown», un dispositif permettant d’engrener les différentes positions de la couronne de remontoir de manière aussi précise que possible. Il assure qu’en tirant la cou-ronne jusqu’à la butée, seule la position 2, servant à la correction de la date, est activée. Ce n’est qu’en relâchant brièvement la couronne avant de la tirer de nouveau jusqu’à la butée qu’elle est placée en position 3 servant au réglage des aiguilles – ce qui exclut tout dérègle-ment malencontreux par inadvertance. Une pression finale sur la couronne la ramène dans la position de remontage 1. De cette manière, la recherche laborieuse de la position intermé-diaire pour la correction de la date est ainsi abolie pour toutes les montres Moser avec affi-chage de la date. Une nouvelle fonction d’une grande exclusivité qui constitue un avantage supplémentaire bien réel pour le client.



H.Moser & Cie Mosermontre241-501
Réf. 341.501 La MOSER-PERPETUAL 1,


Une montre avec calendrier perpétuel qui, sous cette forme, consti-tue une nouveauté mondiale. La disposition unique des affichages lui confère une clarté d'un grand classicisme en dépit de la complexité de sa vie intérieure. La première montre de la nou-velle génération est dotée du double barillet Moser et possède une réserve de marche d'au moins sept jours. Le module d'échappement interchangeable qui facilite grandement l'entretien est utilisé pour la première fois par Moser. Autre exclusivité: la roue d'échappement et l'ancre en or massif durci selon une fabrication unique en son genre.

H.Moser & Cie MosercalibreHMC341


Le CALIBRE MOSER HMC341 est un calendrier perpétuel à remontage manuel pouvant être avancé et reculé. Une demande de brevet a été déposée pour l'affichage "Flash-Calendar", qui commute automatiquement de la fin d'un mois au 1er jour du mois suivant sans passer par des jours inexistants. Sur le cadran, le calendrier perpétuel ne révèle son existence que par la grande date, l'aiguille du mois d'une grande sobriété et l'index 12 heures. La date se corrige à l'aide du mécanisme breveté "Double Pull Crown" qui garantit un positionnement précis de la couronne de remontoir.
Boîte ronde en trois parties, en or rose, blanc ou platine, avec verre saphir discrètement bombé et fond transparent en verre saphir, bracelet en cuir croco, fermoir en or ou platine massif avec le lo-go Moser gravé au burin.


H.Moser & Cie MoserMonar
Réf. 342.502 La MONARD de Moser.



Une montre d'un classicisme tout en élégance avec seconde centrale et grande date. Double barillet Moser pour une précision de marche d'au moins 7 jours avec indica-tion de la réserve sur la face inférieure du mouvement à travers le fond transparent en verre sa-phir. Le module d'échappement interchangeable constitue une nouveauté mondiale qui répond aux plus hautes exigences en matière de qualités fonctionnelles et de facilité d'entretien. La roue d'échappement et l'ancre en or massif durci constituent une autre exclusivité brevetée de Moser.


Le CALIBRE MOSER HMC342 est un mouvement à remontage manuel pourvu de véritables roues coniques pour une moindre exposition à l'usure, avec une optimisation des dentures de tous les rouages. La correction de la date s'effectue à l'aide du mécanisme breveté "Double Pull Crown" qui garantit un positionnement précis de la couronne de remontoir. La disposition de la seconde et de la petite moyenne sur un pont commun constitue une autre caractéristique de Mo-ser. Des chatons en or vissés et la gravure des bandes Moser soulignent aussi, sur le plan visuel, la préciosité de ce mouvement.
Boîte en trois parties en or rose, blanc ou platine avec verre saphir discrètement bombé et fond transparent en verre saphir. Bracelet en cuir croco et fermoir en or ou platine massif avec logo Moser gravé au burin.

H.Moser & Cie MoserMayu
Réf. 321.503 La MAYU de Moser.


Une montre élégante avec juste ce qu'il faut d'understatement. Esthétique résolument classique, épaisseur de 9,3 mm avec la rare grande seconde des montres de gousset. Une réserve de marche de 80 heures lui permet de fonctionner pendant plus de trois jours sans être remontée. Le module d'échappement interchangeable, disponible pour la première fois chez Moser afin d'améliorer la durabilité et la facilité d'entretien, constitue une grande exclusivité. En première mondiale, ce modèle est doté d'une roue d'échappement et d'une ancre en or massif aux surfaces de fonction optimisées.

H.Moser & Cie MosercalibeHMC321

Le CALIBRE MOSER HMC321 est un mouvement à remontage manuel de 32 mm de diamètre pourvu de la denture Moser sur tous les rouages. De véritables roues coniques dans le système de remontoir permettent un fonctionnement doux et réduisent l'usure, constituant ainsi une rareté mondiale pour une montre-bracelet. La disposition de la seconde et de la petite moyenne sur un pont commun est classique chez Moser. Des angles arrondis et polis, des platines et des ponts guillochés, mais aussi la gravure des bandes Moser soulignent la préciosité de ce mouvement.
Boîte en trois parties, à choix en or jaune, blanc ou platine, avec verre saphir discrètement bombé et fond transparent en verre saphir, bracelet en cuir croco, fermoir en or ou platine massif avec lo-go Moser gravé au burin.

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Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
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