utilisation du tour à pivoter ?

Bonsoir à tous
Un spécialiste pourait'il nous briffer comment polir un pivot avec un brunissoir sur un tour à pivoter à archer, le mouvement de la main qui tient le brunissoir, etc. fabriquer les divers polissoirs.
Merci.

Technique ancienne, indispensable, actuellement industrialisée ; et depuis un certain temps déja .Artisanalement, necessite une certaine expérience, et" accessoirement", le matéiel adéquat.

Pas aussi facile qu'il n'y paraît ; et somme toute plutôt ingrat. Sauf maîtrise absolue.

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Merci de la réponse
Je tourne et fraise depuis plus de 20 ans, c'est certainement trés différent, Mais j' ai envie d'essayer sur des gros pivots, je relance la question si quelqu'un veut bien m'aider
Merci
Cordialement

Il te faut un tour à pivoter, quelque brunissoirs, et l'archet qui est le moindre des problèmes, facile à faire soi-même.

Mais ces tours sont destinés à l'horlogerie montre principalement, donc destinés à de petits diamètres.

Avantage, ils se trouvent assez facilement en occase, pas chers, mais parfois incomplets.

sabeldom a écrit:

Merci de la réponse
Je tourne et fraise depuis plus de 20 ans, c'est certainement trés différent, Mais j' ai envie d'essayer sur des gros pivots, je relance la question si quelqu'un veut bien m'aider
Merci
Cordialement

Pivoter, c'est plus facile que de refaire un axe.
Encore plus facile que d'équilibrer un balancier.

Gros pivots , c'est combien ?

Pour pivoter il y a plusieurs tours et tours de mains, en écartant les merdouilles d'outillage et les chinoiseries:
Les plus usuels en "gros" ...1 mm

Bonsoir.
Merci des réponses, j' ai 2 petits tours à pivoter avec archet, sauf les brunissoirs (comment les réaliser, avec des vieilles limes?) j' ai surtout envie de satisfaire ma curiositer, je souhaite commencer avec des pivots de grosses montres ! comment bien utiliser les différentes possibilités du tour. comment doit fonctionner la main qui tient le brunissoir, comme une lime en va et vient?.
Merci de votre patience.
Cordialement

Le brunissoir doit toujours travailler contradictoirement à l'avance, ou au recul provoqué par le mouvement de l'archet.

Il doit être possible de se confectionner un brunissoir à partir d'une lime, mais je n'ai jamais essayé, ou seulement pour des brunissoirs lisses, à polir les angles acier, laiton , ou métaux précieux; rien à voir avec le pivotage, ces outils devant alors être rainurés transversalement à leur longueur.

Au moyen d'émeri, ou de pâte a rôder les soupapes, préalablement chargée sur un support de plomb convexe sur sa longueur.


Un simple cabron d'émeri facilite la vie, mais sera plus onéreux à la longue, car très vite usé.

Ne pas oublier de graisser l'outil pour pivoter, et choisir la coche de support adéquate ; d'un diamètre légérement moindre que celui du pivot, mais sans plus, sous risque de ne plus respecter la régularité de ce pivot ( "épointage" )

Pour réaliser l'outil, à défaut de lime retravaillée, du stub trempé et revenu jaune, convient parfaitement.

Avant de polir, faut il que la pièce soit adoucie.
Tenir compte de la matière qui sera enlevée.

Ainsi, un pivot usagé de 30/100 , qui après rectification perd des centièmes, voir 1/10, est refait . Le pivotage est inutile, à moins de changer le rubis, et d'avoir une réduction de diamètre risquée

Le pivotage n'est pas la solution miracle.
Un pivot de la sorte ( exagération à l’extrême) doit être complètement refait:



Une fois refait, il y aura pivotage , dès lors que la pièce tourne rond.

Merci, des super infos , je suppose que l'outil avec les aller et retour (le brunissoir) ne doit pas toucher le support de la coche (je ne connais pas le terme technique) il ne faut pas user le repose pivot, la pate à roder ne risque pas d'aléser la coche?
Merci de vos explications et de votre patience, je comprends que pour certains celà est accadémique, et réservé au pro, je m'excuse auprés d'eux, rassurez-vous je fais le maxi pour ne pas abimer le patrimoine (j'ai appris dans d'autres domaines auprés des restaurateurs et concervateurs des musée nationaux.) Etant jeune retraité je ne vais pas me convertir restons modeste.
Cordialement

La pâte à rôder, c'est seulement pour charger le tas en plomb, qui servira à rainurer transversalement le brunissoir, si l'on préfère cette méthode au simple passage sur un cabron d'émeri.

L'usage du brunissoir sur le pivot ne doit pas comporter de pâte abrasive, seulement un peu d'huile ou graisse fluide, pour justement épargner l'encoche, et faciliter l'opération.

Le pivot doit à peine dépasser le plan du support, lequel ne risque pas grand chose.

merci
bien compris