ZEN Rang: Administrateur
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| Sujet: Quand le couteau suisse se transforme en montre Ven 13 Oct 2006 - 18:53 | |
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- Quand le couteau suisse se transforme en montre, les Américains en raffolent
13 Octobre 2006
On connaît Victorinox pour ses couteaux suisses. Mais, depuis 1989, la famille Elsener a élargi son offre en développant une collection de montres sportives et robustes, commercialisées dans un premier temps essentiellement sur le marché américain sous le nom «Swiss Army», mais fabriquées depuis le début en Suisse. La marque «Victorinox Swiss Army» est née, quant à elle, en 2002. Neuf Américains sur dix connaissent la marque Ce n’est donc pas un hasard si Suzanne Rechner préside aux destinées de «Victorinox Swiss Army Watch». D’une part, parce qu’avant son arrivée en 2000 chez Swiss Army, elle avait occupé de hautes fonctions chez Seiko, puis au sein du groupe Movado. D’autre part, parce que le marché américain joue un rôle majeur pour la marque: «Neuf Américains sur dix connaissent la marque Swiss Army et un quart des montres suisses importées vers les Etats-Unis sont des modèles Swiss Army», relate Mme Rechner. Impossible d’obtenir des chiffres plus précis. Il faut dire qu’aujourd’hui, c’est la quatrième génération de la famille Elsener qui préside aux destinées de cette société restée indépendante 800 000 montres par année En sachant que sur un total annuel de 25 millions de montres suisses exportées, près de 4 millions sont vendues aux Etats-Unis. On peut en déduire que Victorinox Swiss Army «place» sur ce marché environ 800 000 montres par année. Le prix moyen d’une Victorinox Swiss Army a progressivement augmenté de 30% ces dernières années, avec l’apparition de modèles mécaniques (qui représentent déjà 10% des ventes). Il est désormais d’environ 500 francs. Une évolution dont s’est chargé le Suisse Jean Bernard Maeder, directeur de la création. C’est lui qui a réussi à introduire des modèles avant-gardistes. «Nous avons inventé des modèles avec des fonctions qui n’existaient pas. La «Night Vision II» offre quatre types de lumières différentes et consomme peu d’énergie. Ainsi, même quand la pile est quasi vide, un stroboscope émet encore durant sept jours et sept nuits», explique Jean Bernard Maeder. Un autre modèle possède un mode compas, avec la mémorisation d’un cap. «Nous essayons de trouver des fonctions très simples à utiliser», résume-t-il. «Notre philosophie est de proposer des montres de qualité à un prix abordable pour tous», ajoute Suzanne Rechner. Pour mener à bien cette mission, la société a développé sa production en Suisse. Tribune de Genève SERGE GUERTCHAKOFF www.tdg.ch _________________ Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
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