Chronographe Suisse

Bonjour.
Je vous propose quelques photos d'un Chronographe Suisse en or que je possède afin de poser deux questions aux spécialistes du forum.
Première question: "Chronographe Suisse" est-ce un marque ou (pour une montre ancienne comme celle-ci) était-ce une sorte de "marque générique" dès lors qu'on emboitait un calibre Suisse ?
Deuxième question: la remise à zéro de l'aiguille centrale n'est pas parfaite (décalage par rapport au repère situé à 12h.)
Cette réparation est-elle très chère à faire effectuer chez un horloger?
Merci beaucoup pour vos réponses.
Voici les photos:

chronographe suisse est une vrai marque.
L'aiguille, ce n'est rien. surtout que tu l'a déjà ouvert. donc tu désolidarise le mouvement, et tu décale l'aiguille.

bien a toi!

en plus un joli Valjoux dedans

plume68 a écrit:

chronographe suisse est une vrai marque.
L'aiguille, ce n'est rien. surtout que tu l'a déjà ouvert. donc tu désolidarise le mouvement, et tu décale l'aiguille.

bien a toi!

Merci pour la réponse.

Pour recaler moi-même l'aiguille ... je le sens pas trop !

fosco a écrit:

en plus un joli Valjoux dedans

Il parait complet (d'ailleurs il fonctionne bien) mais je pense qu'il faudrait que je le fasse nettoyer.

C'est pour ceci que je ne porte pas cette montrte.

D'après vous, il s'agit de quel modèle de Valjoux ?

achille-best a écrit:

fosco a écrit:

en plus un joli Valjoux dedans

Il parait complet (d'ailleurs il fonctionne bien) mais je pense qu'il faudrait que je le fasse nettoyer.

C'est pour ceci que je ne porte pas cette montrte.

D'après vous, il s'agit de quel modèle de Valjoux ?

vajoux 22 ou valjoux 23

georges zaslavsky a écrit:

achille-best a écrit:

fosco a écrit:

en plus un joli Valjoux dedans

Il parait complet (d'ailleurs il fonctionne bien) mais je pense qu'il faudrait que je le fasse nettoyer.

C'est pour ceci que je ne porte pas cette montrte.

D'après vous, il s'agit de quel modèle de Valjoux ?

vajoux 22 ou valjoux 23

Merci

R23 c'est marqué sous le balancier
repositionner une aiguille ne coute à priori rien sauf s'il s'agit d'un problème situé au niveau des marteaux (ayant été changés ultérieurement mais sans avoir subi un repassage ou mal repassés à en juger par les marquages) auquel cas, il faudra sortir la pierre rouge ou un autre marteau à retoucher

Chronographe Suisse n'est pas une marque du moins à l'époque

chronofolie a écrit:

Chronographe Suisse n'est pas une marque du moins à l'époque

vraiment???

bah milles excuses alors

c'est dit, je vais mettre une pièce a chaque connerie que je dis. Comme ça dans moins d'un mois je vais pouvoir me payer un grande sonnerie

"Chronographe Suisse" était une appellation générique utilisée par de nombreux petits fabricants de montres jusqu'aux années 60.

Au début des années 2000, une société déposa le nom et essaya de s'inventer une légitimité en revendiquant la paternité des montres estampillées de ces deux mots. Cela va sans dire que cela laissa pas mal de monde sceptique sur de nombreux forums. Mais la tromperie devenait carrément lourdingue lorsqu'ils imaginèrent une sorte de pédigrée pour chacun de leur modèles, et notamment le chrono Mangusta qui reprenait le dessin du boîtier de la Sinn 142, également connue sous le nom de Bell & Ross Space 1. Leur légende était que cette montre avait été créée à la fin des années 70 pour accompagner la sortie du coupé De Tomaso Mangusta, alors que cette voiture avait été en réalité produite en très peu d'exemplaires presque une décennie plus tôt ! Un gros tissu de mensonges en définitive, au point de faire passer les gens de B&R pour des historiens soucieux de l'exactitude de leurs récits. Je me souviens d'ailleurs avoir eu de vifs échanges avec un membre du forum qui de toute évidence était en réalité un émissaire de la marque, et les énormités qui furent proférées par cette personne valent le détour !

La marque, après avoir connu son quart d'heure de célébrité, sombra vite dans l'oubli et aux dernières nouvelles elle a mis la clef sous la porte. Bon débarras !

Pascal S a écrit:

au point de faire passer les gens de B&R pour des historiens soucieux de l'exactitude de leurs récits.

achille-best a écrit:

Bonjour.
Je vous propose quelques photos d'un Chronographe Suisse en or que je possède afin de poser deux questions aux spécialistes du forum.
Première question: "Chronographe Suisse" est-ce un marque ou (pour une montre ancienne comme celle-ci) était-ce une sorte de "marque générique" dès lors qu'on emboitait un calibre Suisse ?
Deuxième question: la remise à zéro de l'aiguille centrale n'est pas parfaite (décalage par rapport au repère situé à 12h.)
Cette réparation est-elle très chère à faire effectuer chez un horloger?
Merci beaucoup pour vos réponses.
Voici les photos:

Bonjour ,
En ce qui concerne le mouvement , on peut considérer que c'est un "top" !
Mais , pour le boîtier , je serais infiniment moins affirmatif (mais j'espère me tromper ...!) :
Il me rappelle tellement les boîtiers qui équipaient ces chronos "dits: de contrebande" vendus dès la fin de la dernière guerre ... (il s'en est vendu des milliers ...)
Ils étaient en or , certes , mais d'un poids (d'or) tellement léger ....(entre 6g60 et 7 grammes......)
qu'un certain JP Coffe aurait dit : c'est.....




Pas de contrôle tête d'aigle ... parfois même , pas le traditionnel "750"
Lunette et fonds aussi épais que du papier à cigarettes
Souvent pour assurer une bonne rigidité de l'ensemble , on constatait la présence , à l'intérieur , d'un double boîtier en cuivre (gravé "métal")
Même les cornes creuses ne pouvaient pas recevoir des anses traditionnelles , elles possédaient des "tétons" destinés à recevoir des anses "femelles"...
Ce qui me génère ces réflexions , c'est la présence , bien visible sur une photo , d'un massif cercle d'emboîtage en cuivre rouge , identique à ceux que l'on trouvait dans ces chronos .... (le plus souvent équipés de mouvements "Landeron" (sans roue à colonnes)
Ceci , je le redis , j'espère fortement me tromper !!!
Amicales salutations à tous , sans oublier "FB et Chronofolie ..... dont j'aimerais connaître les avis (entre-autres..)
bernard

Bonjour,
il y´a Chronoswiss, une marque bien connue; mais Chronographes Suisses n´est qu´un amalgames d´emboiteurs méconnus qui utilisaient ce nom et la majorité équippaient leurs boîtes d´un Landeron et ce dans les années 70/80 (leur apogée). En ce qui me concerne, j´ai rarement vu un Valjoux dans une montre ayant l´appellation sus-mentionnée.
Bernard a aussi raison sur le fait du contenu de l´or dans ces boîtiers. Ceux qui ne sont pas poinconnés sont dignes d´être douteux, ils ne sont pas en or mais fortement plaqués, l´intérieur est en cuivre. Il faudrait une lime pour aller plus profondément. Gratter sur la pièrre et passer l´acide ne revélent pas la réalité du matériau.
Amicalement

Bernard a écrit:

Bonjour ,
En ce qui concerne le mouvement , on peut considérer que c'est un "top" !
Mais , pour le boîtier , je serais infiniment moins affirmatif (mais j'espère me tromper ...!) :
[...]
Ils étaient en or , certes , mais d'un poids (d'or) tellement léger ....(entre 6g60 et 7 grammes......)
[...
Pas de contrôle tête d'aigle ... parfois même , pas le traditionnel "750"
bernard

Pas du tout:
Il y a des poinçons et rien que le fond fait 7,8 g.


Par contre je pense que les cornes, en effet, sont creuses.

Salut,
c´est réconfortant, alors congratulations.
Amicalement

Bernard a écrit:

Bonjour

... et - si je puis me permettre - un petit bonjour à Bernard, pour trois raisons:
1. Il porte un prénom qui m'est cher (je ne détaille pas ...)
2. Il fut horloger et c'est un métier que je respecte
3. Il vit à Thonon qui est une des plus belles villes de France (selon moi) et où je me rends toujours avec beaucoup de plaisir.

Mounir a écrit:

Salut,
c´est réconfortant, alors congratulations.
Amicalement

Merci

Juste pour rappel, on chronographe suisse avec un Vénus170.
Boitier en zamac, lunette et couronne en laiton à l'origine.
Aprés

Avant

cheminal67 a écrit:

Juste pour rappel, on chronographe suisse avec un Vénus170.
Boitier en zamac, lunette et couronne en laiton à l'origine.
Aprés

Superbe restauration

Bernard a écrit:

Pas de contrôle tête d'aigle ... parfois même , pas le traditionnel "750"
Lunette et fonds aussi épais que du papier à cigarettes
Souvent pour assurer une bonne rigidité de l'ensemble , on constatait la présence , à l'intérieur , d'un double boîtier en cuivre (gravé "métal")
Même les cornes creuses ne pouvaient pas recevoir des anses traditionnelles , elles possédaient des "tétons" destinés à recevoir des anses "femelles"...
Ce qui me génère ces réflexions , c'est la présence , bien visible sur une photo , d'un massif cercle d'emboîtage en cuivre rouge , identique à ceux que l'on trouvait dans ces chronos .... (le plus souvent équipés de mouvements "Landeron" (sans roue à colonnes)
Ceci , je le redis , j'espère fortement me tromper !!!
Amicales salutations à tous , sans oublier "FB et Chronofolie ..... dont j'aimerais connaître les avis (entre-autres..)
bernard

Je confirme avec un exemple de celui que j'ai restauré la semaine dernière :



poinconné sur le fond et la carrure mais moins de 10 grammes d'or et surtout
deux cerclages laiton simplement enchassées dans une rainure de la carrure
et un double fond en laiton marqué métal
sur la photo ord'un coté (carrure, lunette et fond) / laiton de l'autre (cercles et double fond)



la carrure complétement tordue par endroit tellement elle est fine .
bonjour la galère pour remettre tout ça en place après l'avoir redressée .



on voit bien les anses creuses sur cette photo .



je vous garanti que j'en ai bavé .

cdlt
Isosta

Citation :

je vous garantis que j'en ai bavé .

Consolons nous !!!!
Nous n'avons pas été les seuls !!!!!
Amicalement,
bernard

J’étais bien loin de me douter que le boitier, bien visible sur la deuxième photo, était aussi fin .
Et les cornes creuses !

Ca a l'air imposant vu de l'extérieur, mais je ne m'attendais pas à une telle légèreté.

J’ai du mal à comprendre pourquoi on économisait déjà à ce point à cette époque.

Cordialement.

L' or a toujours été convoité , une montre en or (de contre bande) devait être une affaire alléchante à l'époque , donc moins il y avait d'or , plus l'affaire était bonne pour les vendeurs . Et personne ne pensait que cela pouvait être creux... A mon avis

La réalisation de tels boites ne devait pas être aisée , très spécifique, quand on considère l'économie de métal visée !


Au polissage, des cornes, par exemple, un coup de disque feutre garni de trop devait suffire à ruiner la pièce, vu la minceur.


Cette virtuosité trouverait certainement preneur, actuellement, vu les cours de l'or ; mais quels marchés pour un produit aussi vulnérable ?

Presque tous les chronos en or de cette période (juste avant ou même - surtout - pendant la guerre) sont épais comme du papier à cigarette.
Ce n'est pas tellement surprenant de part le contexte historique.

Il aurait été plus judicieux d'avoir du plaqué or laminé avec une belle épaisseur, mais dans ce cas ce ne serait plus de l'or "massif"