ZEN
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 | | Sujet: Actu : L'humoriste Suisse Recresio joue les maîtres horlogers Ven 8 Juil 2011 - 12:14 | |
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- L’humoriste va incarner le héros du nouveau feuilleton de la TSR. Un polar tourné au Locle.
Les ouvriers de Zenith en rient encore. Ces jours, ils voient défiler l’humoriste romand Frédéric Recrosio dans les ateliers de la célèbre manufacture horlogère du Locle. Et le bougre s’intéresse très sérieusement à leur métier. «Ce n’est pas gagné!» sourit Christel, horlogère emboîteuse, en voyant Recrosio s’essayer aux brucelles et au «migros» (prononcez «migrosse» pour oculaire d’horloger). Puis, après lui avoir expliqué comment il faut se tenir à l’établi, l’ouvrière trouve l’humoriste plus convainquant.
En fait, il reste peu de temps à Frédéric Recrosio pour apprendre les gestes de base du métier d’horloger. Dès le 18 juillet, il sera Vincent, artisan horloger passionné et amoureux de sa nouvelle patronne, dans le nouveau feuilleton de la TSR intitulé (provisoirement) «Complications». Le tournage des sept épisodes doit démarrer à cette date dans un vieil atelier mis à disposition par Zenith.
Une série de meurtres
«C’est mon premier rôle dramatique, confie Recrosio. J’ai beaucoup bossé sur le scénario et les dialogues. Mais je tiens aussi à m’imprégner du métier.» Zenith représente un terrain d’entraînement idéal, puisqu’il s’agit d’une des rares marques de Suisse qui produit ses montres de A à Z sous le même toit.
Dans le feuilleton, la marque à Recrosio s’appellera «Univers», dont héritera une jeune Québécoise. Elle va débarquer au Locle dans l’idée de tout vendre. Mais, bien vite, elle sera retenue sur les crêtes jurassiennes, tant par sa passion naissante pour Vincent qu’à cause d’une série de meurtres qui frappent à chaque fois des gens qu’elle croise.
Oui, le prochain feuilleton de la TSR sera un vrai polar, même s’il a été écrit par la drôle d’équipe des Pique-Meurons et que plusieurs humoristes y tiendront un rôle aux côtés de Recrosio.
«Nous avions envie de changer de genre», explique Alain Monney qui a écrit le scénario avec son compère Gérard Mermet. Mais pourquoi avoir imaginé ce polar au Locle, où l’héroïne québécoise se révélera avoir un don divinatoire en rapport avec les meurtres? «En lisant ces classements faisant du Locle une ville mal-aimée, nous avons eu envie d’aller voir. Et nous avons été séduits par cette ville, ses contrastes, ses gens. C’est ainsi que nous avons passé plus de deux ans à écrire une histoire qui se passerait dans cette ville.»
Producteur délégué de cette grosse machinerie, Jean-Louis Porchet partage ce choix: «C’est bien que la TSR sorte de Genève et offre une forme de vengeance au Locle!» Il se prépare à onze semaines de tournage intense avec une équipe de plus de 30 personnes. De nombreux figurants sont aussi recrutés dans la région.
Si l’intrigue est concentrée au Locle, de nombreuses scènes seront aussi tournées à La Chaux-de-Fonds par commodité. De quoi unir virtuellement les deux cités des Montagnes neuchâteloises qui, malgré leur classement commun au Patrimoine mondial de l’Unesco, se regardent toujours en chiens de faïence.
Bon pour l’image
Responsable de l’Urbanisme au Locle, Cédric Dupraz dit s’attendre à des «retombées positives du tournage pour toute la région». Quant à l’image d’une ville où les meurtres se multiplient, il ne la craint pas: «C’est un pur fantasme, même si l’horlogerie est un monde très secret.»
Il faut dire que les Loclois ont appris à rire d’eux-mêmes et cela leur réussit plutôt bien
Ludovic Rocchi/Le Matin http://www.lematin.ch/actu/suisse/recrosio-joue-les-maitres-horlogers
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Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
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