Etudes = questions

Bonjour à tous,

J'aimerai vous poser quelques questions au sujet de l'horlogerie et surtout des études.
Oui je sais il y a déjà des topics là-dessus et j'en ai lu, notamment lui mais c'est
surtout que je me pose pas mal de questions plus...personnelles .
Contexte :
Je suis en IUT Mesures physiques (que j'espère valider cette année) mais alors que je commençais à m'en douter en suivant le parcours classique du "bon" petit élève (seconde géné >> BAC S >> études supp') cette fois c'est vraiment clair : j'ai pas envie de bosser là dedans ni en tant que physicien, ni en tant que technicien. Alors forcément ça soulève des questions que je m'étais jamais donné beaucoup de mal à me poser et l'horlogerie me trotte dans la tête depuis un moment déjà. Mais ça m'est venu que sur le tard donc je n'ai pas de connaissances sur ce sujet, et j'ai peur d'être déçu si je me lance.

Alors j'aimerai connaître votre sentiment...peut-on évoluer et s'épanouir en horlogerie si on est pas mordu "de naissance" ??

Je précise que ce ne sont pas les débouchés qui m'ont fait penser à l'horlogerie mais plutôt de voir mes parents artisans/commerçants faire du "concret" pendant que j'avais l'impression de me perdre un peu dans ma bouillie théorique. Je vais d'ailleurs essayer de faire mon stage de fin d'année en tant que technicien contrôle-qualité ou quelque chose de similaire dans une entreprise d'horlogerie pour me rapprocher de ce milieu, mais mon choix pour le futur aura quand même dû être fait avant...

Merci d'avance pour vos impressions/conseils

Y a quand même peu de gens qui sont mordus de naissance du métier qu'ils font, et qui pourtant s'y épanouissent (heureusement d'ailleurs ). Donc ne te laisse par arrêter par ça et examine les possibilités.

perso j'ai entendu parler d'un d'jeunes qui avait énormement de mal en cours... et qui avait finis pr tenter un BTS horlogerie comme ça... Il en est tombé amoureux et maintenant il est parti bosser en Suisse et il gagne apparemment très bien sa vie.. Donc c'est possible je pourrais me renseigner un peu plus (c'est le fils d'une collègue de ma mère)

ça m'intéresserait de savoir à quel âge il a commencé et quelle formation il a suivi ouais. Parce que je nage un peu là...je distingue pas bien la formation vers laquelle m'orienter pour ça car étant Bac +2 avec un niveau scientifique assez élevé (pas mal de mesures physiques partent en écoles d'ingé à la fin de leur DUT...) j'avoue avoir un peu de mal à me projeter en CAP à faire du français avec des élèves qui arrivent de 3ème...mais bon s'il faut je le ferai. A contrario je suis encore étudiant donc je peux pas suivre les filières de reconversion destinées aux adultes

Le BMA à Morteau est bien une sorte de bac pro qui nécessite un CAP horloger pour y accéder ?

Voyez-vous des écoles + adaptées à mon cas ? Faut-il que je regarde les écoles en suisse ? Est-ce possible d'y rentrer en étant français ?

drane a écrit:

ça m'intéresserait de savoir à quel âge il a commencé et quelle formation il a suivi ouais. Parce que je nage un peu là...je distingue pas bien la formation vers laquelle m'orienter pour ça car étant Bac +2 avec un niveau scientifique assez élevé (pas mal de mesures physiques partent en écoles d'ingé à la fin de leur DUT...) j'avoue avoir un peu de mal à me projeter en CAP à faire du français avec des élèves qui arrivent de 3ème...mais bon s'il faut je le ferai. A contrario je suis encore étudiant donc je peux pas suivre les filières de reconversion destinées aux adultes

Le BMA à Morteau est bien une sorte de bac pro qui nécessite un CAP horloger pour y accéder ?

Voyez-vous des écoles + adaptées à mon cas ? Faut-il que je regarde les écoles en suisse ? Est-ce possible d'y rentrer en étant français ?

Salut Drane, et bienvenue sur FAM

En théorie, si tu vas faire ton CAP à Rennes ou Paris, en ayant ton Bac, tu fais le CAP en une année seulement. Tu es donc dispensé des cours de Français, Histoire etc.
Par contre, il me semble qu'à Paris, les CAP en 1 an ont quand même la matière "Maths-Sciences" mais qui porte sur ce qui est vu en cours de Technologie Horlogère (Calcul de rapport de Vitesses etc)

Pour aller en BMA, il faut en effet le CAP.
Après, c'est sûr que c'est des études passionnantes, peu nombreux par classes en général.

Cordialement, Tristan.

horogerie = beaucoup de pratique = peu de théorie

drane a écrit:

Alors j'aimerai connaître votre sentiment...peut-on évoluer et s'épanouir en horlogerie si on est pas mordu "de naissance" ??

Je me suis lancé dans l'horlogerie sur un coup de tête, dégouté de mon domaine (le bâtiment) après une expérience de m.... avec un entrepreneur.
Quand j'ai commencé je ne savais pas qu'il y avait des montres méca et des quartz (en 2004), maintenant je restaure des vielles pièces...

Donc pour moi, aucune raison d'être mordu de naissance, la passion peut très bien venir en apprenant!

Lances toi si tu es sur Essaie de voir pour faire un stage peut être je sais pas si ça se fait dans ce milieu, ça te donnera une idée ! Moi perso je pense que si je devais refaire mes études, je ferai pas ce que j'ai fait et me lancerait sur un truc qui me passionne plus ... Mais bon !

Merci pour vos réponses !

Pour le stage dont j'ai parlé oui ça se fait mais c'est plutôt dans les labo de R&D des entreprises puisque c'est surtout du contrôle qualité.

Pour le CAP, c'est vrai qu'il est proposé ces formations accélérées en 1 an pour ceux qui possèdent un certain niveau scolaire ! Savez-vous s'il en propose dans l'Est de la France ? Je suppose que s'ils n'en parlent pas sur les sites du lycée de Morteau ou à Lyon c'est que non m'enfin

Après également si comme le dit TICTALCOOLIQUE si c'est essentiellement de la pratique quelqu'un sortant d'un CAP accéléré ne souffre-t-il pas d'un "déficit" technique ?

Concernant les formations de l'AFPA j'ai cru comprendre qu'il y avait des listes d'attente...mais pensez-vous que (si je passe et réussi les tests bien sûr) ça soit intéressant de commencer à bosser dans ma branche (ou pas, bosser tout court en fait) en attendant de commencer cette formation ? ou l'option CAP est-elle meilleure/plus adaptée à mon cas ?

TICTALCOOLIQUE a écrit:

pour faire simple : meme en sortant diplomé, le gars est pas horloger...

horloger c'est quoi :
pas seulement changer une pile, verre ou est d'etancheité
c'est aussi savoir refaire des pieces, aiguilles, refaire des dents pour de la pendulerie, savoir polir...

bref c'est un niveau V qui te demande de reel competences et polyvalence.

apres en pratique, toutes les montres se ressemblent "techniquement", certes les mvt differrent dans leur présentation, disposition toutefois mécaniquement c'est la meme...

aprés avec un diplome d'horloger tu fais quoi ? parce que du boulot en France y en a pas !
- rester en france en taffer chez montres services (fast food de la tocante)
- travailler en Suisse (ouvrier a la chaine en usine)
- ouvrir un commerce et faire que de la reparation sans mise de départ et expérience

ben oui c'est tendu horloger aujourd'hui !

Je pensais que justement on allait manquer en France d'Horlogers...

aux horlogers de quartier qui ferment, un montre service s'ouvre avec son reseau de franchise.
forcement y a plus d'apprentis expérimentés pour la releve..

de medeçins, de maçons, de chauffeurs poids lourds, d'infirmier, de serveurs....oyui ça la france en manque cruellement !

TICTALCOOLIQUE a écrit:

aux horlogers de quartier qui ferment, un montre service s'ouvre avec son reseau de franchise.
forcement y a plus d'apprentis expérimentés pour la releve..

de medeçins, de maçons, de chauffeurs poids lourds, d'infirmier, de serveurs....oyui ça la france en manque cruellement !

Pour avoir été en medecine, la faute au closus du concours. l'état préfère recruter des medecins étrangers qui ne lui auront rien couté en formation... Mais qui n'auront pas eu droit à l'excellente formation Française...

tu soulève un délicate question la !!!! c'est une décision que tu va devoir assumer jusque au bout il faut faire le bon choix (tant qu'on vit chez papa mamam tout va bien
on peu encore corriger le tir mais une fois dans la vie active avec un appart ,des enfants etc ... changer de voie est difficile et très chère


pour ma part la passion de l'horlogerie est venue sur le tard (il y a 3 ans ) j'ai une formation de mécanicien auto (plus par facilité que réelle passion) j'ai eu un garage quelques années et ras le bol !!!! j'ai fait une formation d'ingénieur réseau (cisco et certifications microsoft) pas de boulot ,marché du travail déjà saturé

j'ai ensuite trouvé du boulot dans un domaine que j'adore aussi (les avion) j'ai appris a travailler toutes sortes de matériaux composite et hop le patron qui fait faillite


j'ai tenu un commerce alimentaire ( ça me plaisait pas ) et fait un tas de boulot aussi inintéressants les un que les autres

pour finir par découvrir l'horlogerie a 35 ans ça me plaît tellement que je je me suis lancé dans un cfc

tout ça pour te dire qu'un mauvais choix au départ peut te suivre toute ta vie

c'est pour cela qu'il est important de réfléchir,de discuter avec des horlogers qui te parleront des avantages et des inconvéniants du métier et l'horlogerie regroupe beaucoup de professions

il faut te dire que l'industrie horlogère engage a gogo mais c'est du travail a la chaîne ,ce qui est loin d'être glamour (et on ne peut même pas appeller ça de l'horlogerie)

fulcanelli a écrit:

tu soulève un délicate question la !!!! c'est une décision que tu va devoir assumer jusque au bout il faut faire le bon choix (tant qu'on vit chez papa mamam tout va bien
on peu encore corriger le tir mais une fois dans la vie active avec un appart ,des enfants etc ... changer de voie est difficile et très chère


pour ma part la passion de l'horlogerie est venue sur le tard (il y a 3 ans ) j'ai une formation de mécanicien auto (plus par facilité que réelle passion) j'ai eu un garage quelques années et ras le bol !!!! j'ai fait une formation d'ingénieur réseau (cisco et certifications microsoft) pas de boulot ,marché du travail déjà saturé

j'ai ensuite trouvé du boulot dans un domaine que j'adore aussi (les avion) j'ai appris a travailler toutes sortes de matériaux composite et hop le patron qui fait faillite


j'ai tenu un commerce alimentaire ( ça me plaisait pas ) et fait un tas de boulot aussi inintéressants les un que les autres

pour finir par découvrir l'horlogerie a 35 ans ça me plaît tellement que je je me suis lancé dans un cfc

tout ça pour te dire qu'un mauvais choix au départ peut te suivre toute ta vie

c'est pour cela qu'il est important de réfléchir,de discuter avec des horlogers qui te parleront des avantages et des inconvéniants du métier et l'horlogerie regroupe beaucoup de professions

il faut te dire que l'industrie horlogère engage a gogo mais c'est du travail a la chaîne ,ce qui est loin d'être glamour (et on ne peut même pas appeller ça de l'horlogerie)

Si cependant c'est un travail que tu fais par passion, et pour lequel tu possède de réelles compétences, alors tu n'aura aucun mal à vivre en montant ta propre affaire je pense. Ceci étant, encore faut il avoir l'apport derrière.

PapySnake a écrit:

TICTALCOOLIQUE a écrit:

aux horlogers de quartier qui ferment, un montre service s'ouvre avec son reseau de franchise.
forcement y a plus d'apprentis expérimentés pour la releve..

de medeçins, de maçons, de chauffeurs poids lourds, d'infirmier, de serveurs....oyui ça la france en manque cruellement !

Pour avoir été en medecine, la faute au closus du concours. l'état préfère recruter des medecins étrangers qui ne lui auront rien couté en formation... Mais qui n'auront pas eu droit à l'excellente formation Française...

on connait le numerus closus...merci sinon y a la filiere roumaine...

PapySnake a écrit:

Pour avoir été en medecine, la faute au closus du concours. l'état préfère recruter des medecins étrangers qui ne lui auront rien couté en formation... Mais qui n'auront pas eu droit à l'excellente formation Française...

T'as loupé ta P1 ?! ma fille aussi!

C'est surtout un problème de répartition sur le territoire, les grandes villes sont gavés de médecins les zones rurales vides et les jeunes ne veulent pas venir "à la campagne", dans ma commune de 2000 âmes, le doc est reparti à la réunion il n'a jamais pu vendre son cabinet...... bref... ce n'est pas le sujet.

ft1000mp a écrit:

PapySnake a écrit:

Pour avoir été en medecine, la faute au closus du concours. l'état préfère recruter des medecins étrangers qui ne lui auront rien couté en formation... Mais qui n'auront pas eu droit à l'excellente formation Française...

T'as loupé ta P1 ?! ma fille aussi!

C'est surtout un problème de répartition sur le territoire, les grandes villes sont gavés de médecins les zones rurales vides et les jeunes ne veulent pas venir "à la campagne", dans ma commune de 2000 âmes, le doc est reparti à la réunion il n'a jamais pu vendre son cabinet...... bref... ce n'est pas le sujet.

dans certaines campagnes, ils leur balances 30000 € pendant leur etudes afin qu'ils donnent 5 ans au village.

Oui pour intéresser les médecins étrangers, les jeunes diplômés de chez nous en n'ont rien à faire des 30 000€! ils ne veulent surtout pas mener la vie de dingue d'un doc de campagne..

on va peut être recadred un peu le sujet non ?

Pour en revenir à la question primaire, l'horlogerie donc, j'ai vu quelques inepties dans les messages précédents :

travailler dans l'horlogerie en suisse n'est pas (forcément) synonyme de travail à la chaine.
Etre chez un emboiteur lambda, oui c'est du travail à la chaine, mais bosser dans le plus haut de gamme on est loin des chinois et tu taylorisme ... Ceux qui ont déjà visité une manuf savent de quoi je parle.
Les débouchés sont multiples : assemblage, contrôle qualité, R&D, etc etc ...

En france, les service center des marques suisses sont nombreux (à paris comme dans l'est de la france), donc on est loin de "montres service".
ouvrir son enseigne sans expérience ? jamais vu et inenvisageable ...

Drane, un conseil, viens au salon Belles Montres, tu pourras discuter avec des horlogers.
Si c'est trop loin pour toi de savoie, tu as les watches days ce weekend à geneve.

En même temps aujourd'hui tout est dur, alors autant que tu te fasses plaisir ... !

Ada74 a écrit:

En même temps aujourd'hui tout est dur, alors autant que tu te fasses plaisir ... !

Normal de se faire plaisir quand c'est tout dur ....

ft1000mp a écrit:

PapySnake a écrit:

Pour avoir été en medecine, la faute au closus du concours. l'état préfère recruter des medecins étrangers qui ne lui auront rien couté en formation... Mais qui n'auront pas eu droit à l'excellente formation Française...

T'as loupé ta P1 ?! ma fille aussi!

C'est surtout un problème de répartition sur le territoire, les grandes villes sont gavés de médecins les zones rurales vides et les jeunes ne veulent pas venir "à la campagne", dans ma commune de 2000 âmes, le doc est reparti à la réunion il n'a jamais pu vendre son cabinet...... bref... ce n'est pas le sujet.

Je t'ai répondu à ce sujet par MP.

Quand à l'horlogerie il me semble effectivement aussi que ce n'est pas encore condamné. Il y a de l'avenir dans ce milieu je pense.

il y a de l'avenir dans les métiers du luxe...horlogerie,maroquinerie...

et dans les métiers pour les "pauvres",aide a la personne,transport...

le reste est saturé...


source A.N.P.E...



il y a quand meme un paquet de boutiques qui embauchent sur suisse dans le milieu horloger...


il y a quand meme un paquet de métiers dans le domaine horloger...cadranier,aiguilles,assemblage,réglage...


tu es jeune,fonces,il vaut mieux des remords que des regrets....

Epicure a écrit:

on va peut être recadred un peu le sujet non ?

Pour en revenir à la question primaire, l'horlogerie donc, j'ai vu quelques inepties dans les messages précédents :

travailler dans l'horlogerie en suisse n'est pas (forcément) synonyme de travail à la chaine.
Etre chez un emboiteur lambda, oui c'est du travail à la chaine, mais bosser dans le plus haut de gamme on est loin des chinois et tu taylorisme ... Ceux qui ont déjà visité une manuf savent de quoi je parle.
Les débouchés sont multiples : assemblage, contrôle qualité, R&D, etc etc ...

En france, les service center des marques suisses sont nombreux (à paris comme dans l'est de la france), donc on est loin de "montres service".
ouvrir son enseigne sans expérience ? jamais vu et inenvisageable ...

Drane, un conseil, viens au salon Belles Montres, tu pourras discuter avec des horlogers.
Si c'est trop loin pour toi de savoie, tu as les watches days ce weekend à geneve.

tous mes amis horlogers qui travaillent en suisse font des taches repetitives sans interet et de formation horloger.
pour "finir" au controle qualité, faut gravir les echellons..
EX chez jJLC pour 1200 personnes 400 horlogers et juste une vingtaine pour les grandes complications..
dans l'est c'est besaçon donc seiko breitling, AP et festina et c'est pas la rué vers le plein emploi...

travailler en Suisse au final ca implique d'etre un frontalier....!!!!!!!!