Actu : Tarbes. Horloger ou la patience jusqu'au bout des doigts

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Tarbes. Horloger ou la patience jusqu'au bout des doigts
portrait


Christophe Méric répare une montre de poche Zenith, «une montre degrand-mère»./Photo Laurent Dard.
C'est sa soif d'indépendance, sa passion pour la mécanique et les petits modèles, les rencontres aussi qui ont conduit Christophe Méric à abandonner l'informatique pour se lancer dans l'horlogerie.

N'est pas horloger qui veut ! Pour exercer ce métier, il faut « être extrêmement méticuleux, avoir une bonne vue, une grande dextérité et être patient », prévient Christophe Méric, horloger place Marcadieu à Tarbes. « Si vous tombez sur une mécanique compliquée, vous ne pouvez pas lui taper dessus ! Vous ne pouvez pas la jeter ! Donc, vous vous posez et vous faites l'effort de… », ajoute-t-il. Et il semble que ce sont ces petits grains de sable dans un rouage pas bien huilé que semble affectionner le plus Christophe Méric, des grains de sable qui donnent de la saveur à son métier. Pourtant, le métier d'horloger est venu un peu par hasard.

« J'ai obtenu un bac B, ES aujourd'hui », mais cette voie n'est pas pour lui. Il se dirige alors vers l'informatique et après deux ans passés dans un établissement bancaire, Christophe a du mal à supporter « le commandement ». Il revient alors à ses premières amours : « J'aime la micromécanique et la mécanique auto ; depuis tout gosse, je démontais tout : voiture téléguidée, vélo, plus tard les voitures… et j'ai toujours pratiqué le modélisme », raconte-t-il. D'où l'idée de se lancer dans le modélisme.

Finalement, ce sera l'horlogerie et il passe son CAP à Mérignac. C'était en 1993, il a 21 ans. Mais ce métier, il l'apprend réellement dans les différents ateliers où il a travaillé. « Avec un CAP, vous ne savez pas grand-chose : vous démontez pour remonter. Moi, j'ai eu beaucoup de chance. J'ai appris de chacun des chefs d'ateliers, souvent âgés, où j'ai travaillé et j'ai pu faire mon petit panachage », dit-il. En 1996, il a repris l'horlogerie de Roland Martre. « Il est venu me chercher et m'a dit ''je vais te la vendre''. J'avais 24 ans, j'étais un peu réticent, prendre un crédit ! », se souvient-il. Mais il franchit le pas. C'était il y a quinze ans, et depuis il répare les pendules et les montres : « Les pendules anciennes de 30 à 40 ans, les pendules de Paris jusqu'aux années 50, la grosse horlogerie type comtoise jusqu'à un siècle, et les montres de 1914 à aujourd'hui », dit-il. Il se déplace même dans tout le Sud-Ouest grâce « au bouche à oreille ».

Dans sa boutique, qui a gardé le même esprit d'antan, Christophe Méric apprécie de « ne pas avoir de patron, une liberté d'horaire et de jour » mais par-dessus tout son métier d'horloger.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/10/1327259-horloger-ou-la-patience-jusqu-au-bout-des-doigts.html

Toujours des belles histoires, Zen!

C'est quoi son pseudo FAM?

Ah! l'école d'horlogerie de Mérignac! Mon horloger y donne des cours.

Y en a-t-il ici qui connaisse cette école ? Qui y sont passés ?

Une histoire qui me tenterait !

Alecsendri a écrit:

C'est quoi son pseudo FAM?